Agence Ecofin : Quel est votre sentiment de voir aujourd’hui la BRVM accueillir aujourd’hui une rencontre continentale sur les marchés financiers d’Afrique ?
Bassary Toure : Sur plusieurs plans effectivement nous sommes aux côtés de la Bourse régionale des Valeurs de l’UEMOA, nous pensons effectivement qu’elle doit encore gagner en envergure et nous sommes absolument ravis de voir qu’elle ait pu accueillir cet évènement où sont discutés les grands enjeux des marchés financiers en Afrique. Je l’ai dit déjà à plusieurs occasions, les financements concessionnels sont de plus en plus rares et c’est donc le marché qui va être le lieu privilégié de mobilisation des ressources.
AE : Cette situation intervient en même temps que le marché financier d’Afrique de l’Ouest doit faire face à l’épineux défi des liquidités. Comment la BOAD aborde-t-elle cette contrainte ?
BT : Je dirai simplement qu’on apprend d’abord à marcher avant de se mettre à courir. Nous avons la chance d’appartenir à une entité sous régionale qui est quand même solide, je parle de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain, que nous structurons tous les jours. D’un autre côté, nous apprenons beaucoup des autres. Une progression dans ce domaine ne peut pas être linéaire. J’ajouterai que nous travaillons tous ensemble au sein de la CEDEAO, nous avons beaucoup d’atouts et, à terme, dans un cadre de complémentarité, nous pensons que les défis comme ceux que vous évoquez seront relevés en se mettant tous ensemble. J’ai confiance que cela ira de l’avant.
AE : Dans ce sens, on devrait donc s’attendre à voir la BOAD lancer de nouveaux emprunts d’envergure sur le marché ouest africain des capitaux ?
BT : Déjà, je peux dire que nous sommes en train de préparer un grand emprunt, probablement pour mars 2014, Nous sommes encore en train de le structurer donc on ne peut avoir tous les indicateurs aujourd’hui. J’ajouterai aussi que nous avons été les premiers à solliciter le marché sous-régional et aujourd’hui nous en sommes un acteur de référence.
AE : Quel message donnez-vous aujourd’hui à l’endroit des investisseurs de l’Afrique ?
BT : Je recommanderais aux investisseurs internationaux d’avoir confiance en l’Afrique en général et en UEMOA en particulier. Jusqu’à présent les investisseurs ont surestimé les risques. Mais en fait toutes les tendances montrent que l’Afrique devient un continent d’investissement et d’avenir. Les tendances sont aujourd’hui très positives et l’intérêt des investisseurs est croissant. Pour ceux qui hésitent encore il est temps de prendre le train de l’investissement en Afrique, après il pourrait être trop tard.
Ecofin
Bassary Toure : Sur plusieurs plans effectivement nous sommes aux côtés de la Bourse régionale des Valeurs de l’UEMOA, nous pensons effectivement qu’elle doit encore gagner en envergure et nous sommes absolument ravis de voir qu’elle ait pu accueillir cet évènement où sont discutés les grands enjeux des marchés financiers en Afrique. Je l’ai dit déjà à plusieurs occasions, les financements concessionnels sont de plus en plus rares et c’est donc le marché qui va être le lieu privilégié de mobilisation des ressources.
AE : Cette situation intervient en même temps que le marché financier d’Afrique de l’Ouest doit faire face à l’épineux défi des liquidités. Comment la BOAD aborde-t-elle cette contrainte ?
BT : Je dirai simplement qu’on apprend d’abord à marcher avant de se mettre à courir. Nous avons la chance d’appartenir à une entité sous régionale qui est quand même solide, je parle de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain, que nous structurons tous les jours. D’un autre côté, nous apprenons beaucoup des autres. Une progression dans ce domaine ne peut pas être linéaire. J’ajouterai que nous travaillons tous ensemble au sein de la CEDEAO, nous avons beaucoup d’atouts et, à terme, dans un cadre de complémentarité, nous pensons que les défis comme ceux que vous évoquez seront relevés en se mettant tous ensemble. J’ai confiance que cela ira de l’avant.
AE : Dans ce sens, on devrait donc s’attendre à voir la BOAD lancer de nouveaux emprunts d’envergure sur le marché ouest africain des capitaux ?
BT : Déjà, je peux dire que nous sommes en train de préparer un grand emprunt, probablement pour mars 2014, Nous sommes encore en train de le structurer donc on ne peut avoir tous les indicateurs aujourd’hui. J’ajouterai aussi que nous avons été les premiers à solliciter le marché sous-régional et aujourd’hui nous en sommes un acteur de référence.
AE : Quel message donnez-vous aujourd’hui à l’endroit des investisseurs de l’Afrique ?
BT : Je recommanderais aux investisseurs internationaux d’avoir confiance en l’Afrique en général et en UEMOA en particulier. Jusqu’à présent les investisseurs ont surestimé les risques. Mais en fait toutes les tendances montrent que l’Afrique devient un continent d’investissement et d’avenir. Les tendances sont aujourd’hui très positives et l’intérêt des investisseurs est croissant. Pour ceux qui hésitent encore il est temps de prendre le train de l’investissement en Afrique, après il pourrait être trop tard.
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