BUSINESS ELECTORAL : Un pactole, des invariants et un souci démocratique.

Mercredi 14 Juin 2017

Sacré Sénégal ! Voilà qu’aujourd’hui tout le monde s’émeut de la pléthore de listes de candidats à la députation, comme ce fut naguère le cas lors des élections locales de 2014 ou les électeurs ont eu droit à 2.707 listes officiellement validées, par le ministère de l’Intérieur, et le contribuable de casquer pour la démocratie la somme de 15 milliards de nos pauvres CFA


Personne n’a élevé la voix, car nous avions tous voté pour les candidatures indépendantes. A qui la faute ? Il est temps qu’on arrête de se tromper.
Aujourd’hui on est à 16 voire 17 milliards pour 47 listes, tout semble être sorti du néant. C’est  n’est pas vrai.
Le business électoral qui s’est installé dans ce pays avec le poste budgétaire extravagant de l’impression des bulletins et autres supports fait qu’il sera très difficile de cantonner le budget des élections dans des proportions correctes, sauf à exiger un minimum de signature par département pour chaque liste, un quitus fiscal, voire une déclaration d’impôt à tout candidat.
La coupe est pleine ! L’élection ne nourrit pas le peuple, mais certains de ses représentants et ses « courtiers », qui captent toute la manne financière pour corrompre, alors que le peuple attend, avec impatience, un appareil de radiothérapie, des aides pour faire face à une période de soudure de plus en plus longue du fait des changements climatiques, mais surtout une malnutrition qui atteint des seuils de vertige.
Cet avatar de la démocratie représentative en perte de vitesse ne doit pas induire une perte de sens du fait démocratique que constitue l’élection. Il faut arrêter ce spectacle !
Adou Faye
 
 
 
 
 
 
 
Analyses


Dans la même rubrique :
< >

Lundi 14 Octobre 2024 - 21:30 Burkina Faso: An II du Colonel Traoré

Samedi 21 Septembre 2024 - 11:35 Afrique de l'Ouest : L'AN I de l'AES

chroniques | Editos | Analyses




En kiosque.














Inscription à la newsletter