Dans un communiqué la Bad précise que ce Document, qui couvre les quatre prochaines années (2018-2022), définit le cadre stratégique de la coopération entre elle et la Côte d’Ivoire, énonçant les objectifs prioritaires, ainsi que les grands axes de la réponse stratégique proposée en termes d'assistance financière et d’opérations spécifiques, outre les résultats escomptés.
Adopté à une période charnière du développement de la Côte d’Ivoire, ce nouveau Dsp, explique-t-on, vise à amplifier les progrès enregistrés au cours des cinq dernières années. Le pays doit désormais franchir un nouveau palier dans son ambition de bâtir une économie émergente, plus diversifiée, inclusive et résiliente aux chocs extérieurs. «Malgré un environnement mondial peu favorable, l’économie ivoirienne continue d’enregistrer une forte croissance avec un taux de 8 % à 10 % depuis 2012. …
Le cadre macroéconomique est sain et les perspectives économiques à moyen terme restent favorables.
Le pays dispose d’atouts pour maintenir son taux de croissance actuel », a assuré Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. Face au Conseil d’administration qui procédait à l’examen du Dsp, elle a souligné la nécessité de consolider le processus de diversification de l’économie engagé par les autorités ivoiriennes. Le pays doit également enclencher une nouvelle génération de réformes économiques et sectorielles pour attirer les investissements directs étrangers et privés. Pour permettre à la Côte d’Ivoire de tirer profit de ses points forts, de relever les défis majeurs auxquels elle est confrontée et d’atteindre les objectifs de son Plan national de développement 2016-2020, la stratégie 2018-2022 de la Banque pour le pays repose sur deux piliers : le renforcement, d’une part, de la gouvernance et des infrastructures dans les secteurs des transports, du développement urbain et de l’énergie. Et le développement, d’autre part, des chaînes de valeurs dans l’agro-industrie grâce à une montée en gamme dans les processus de transformation des filières porteuses (cacao, café, coton, anacarde…).
Dans le communiqué, la Bad dit rester un partenaire stratégique de premier plan pour la Côte d’Ivoire, où elle a son siège historique, à Abidjan. Depuis le début de ses opérations dans le pays, la Banque précise y avoir engagé 3,22 milliards de dollars. Le portefeuille actuel, qui compte 23 opérations en cours, totalise 1,3 milliard de dollars d’engagements. Y dominent les infrastructures de transport (56,3 % des financements) et d’énergie (28,8 %). Conduite en avril 2018, la revue du portefeuille a conclu à une performance « satisfaisante » (avec la note de 3 sur une échelle de 1 à 4).
Adou Faye
Adopté à une période charnière du développement de la Côte d’Ivoire, ce nouveau Dsp, explique-t-on, vise à amplifier les progrès enregistrés au cours des cinq dernières années. Le pays doit désormais franchir un nouveau palier dans son ambition de bâtir une économie émergente, plus diversifiée, inclusive et résiliente aux chocs extérieurs. «Malgré un environnement mondial peu favorable, l’économie ivoirienne continue d’enregistrer une forte croissance avec un taux de 8 % à 10 % depuis 2012. …
Le cadre macroéconomique est sain et les perspectives économiques à moyen terme restent favorables.
Le pays dispose d’atouts pour maintenir son taux de croissance actuel », a assuré Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest. Face au Conseil d’administration qui procédait à l’examen du Dsp, elle a souligné la nécessité de consolider le processus de diversification de l’économie engagé par les autorités ivoiriennes. Le pays doit également enclencher une nouvelle génération de réformes économiques et sectorielles pour attirer les investissements directs étrangers et privés. Pour permettre à la Côte d’Ivoire de tirer profit de ses points forts, de relever les défis majeurs auxquels elle est confrontée et d’atteindre les objectifs de son Plan national de développement 2016-2020, la stratégie 2018-2022 de la Banque pour le pays repose sur deux piliers : le renforcement, d’une part, de la gouvernance et des infrastructures dans les secteurs des transports, du développement urbain et de l’énergie. Et le développement, d’autre part, des chaînes de valeurs dans l’agro-industrie grâce à une montée en gamme dans les processus de transformation des filières porteuses (cacao, café, coton, anacarde…).
Dans le communiqué, la Bad dit rester un partenaire stratégique de premier plan pour la Côte d’Ivoire, où elle a son siège historique, à Abidjan. Depuis le début de ses opérations dans le pays, la Banque précise y avoir engagé 3,22 milliards de dollars. Le portefeuille actuel, qui compte 23 opérations en cours, totalise 1,3 milliard de dollars d’engagements. Y dominent les infrastructures de transport (56,3 % des financements) et d’énergie (28,8 %). Conduite en avril 2018, la revue du portefeuille a conclu à une performance « satisfaisante » (avec la note de 3 sur une échelle de 1 à 4).
Adou Faye