Progressant de 11,9% en une année, le total bilan de la BANK OF AFRICA au Burkina Faso atteint 752,9 Milliards de FCFA en juin 2017. Le Produit Net Bancaire augmente de 7,0% entre juin 2016 et juin 2017 et se chiffre à 17,2 Milliards de FCFA. De même, le résultat brut d’exploitation est en hausse de 4,6% et se chiffre à 8,775 milliards. Par contre, il est constaté une hausse du coût du risque de 77,36%, soit 2,130 milliards contre 1,201 milliards au 30 juin 2016.
Selon les dirigeants de la banque, l'activité économique sur le plan national, est marquée par une reprise qui tarde à être effective. La morosité ressentie en 2016 se poursuit avec un retard persistant dans l'apurement de la dette publique, et une multiplication des mouvements sociaux qui paralysent le bon fonctionnement de l'administration publique. Le portefeuille crédits des banques subit la répercussion de cette morosité ambiante dont l'impact se traduit par la faiblesse des emplois et la légère dégradation de la qualité du risque.
Toutefois, le redressement de l'activité espéré avec la mise en route du PNDES (Programme National de Développement Economique et Social), augure de bonnes perspectives pour la seconde moitié de l'année, permettant ainsi de projeter un taux de croissance de l'économie de l'ordre de 7,8%. Le contexte est certes difficile, mais avec les perspectives à venir, la BANK OF AFRICA au BURKINA FASO œuvre à maintenir et à renforcer sa position sur le marché bancaire du pays ainsi qu'à préserver sa rentabilité. La banque a aujourd'hui un bon maillage du territoire avec une présence sur l'ensemble des régions du pays avec 51 points de vente.
Adou Faye
Selon les dirigeants de la banque, l'activité économique sur le plan national, est marquée par une reprise qui tarde à être effective. La morosité ressentie en 2016 se poursuit avec un retard persistant dans l'apurement de la dette publique, et une multiplication des mouvements sociaux qui paralysent le bon fonctionnement de l'administration publique. Le portefeuille crédits des banques subit la répercussion de cette morosité ambiante dont l'impact se traduit par la faiblesse des emplois et la légère dégradation de la qualité du risque.
Toutefois, le redressement de l'activité espéré avec la mise en route du PNDES (Programme National de Développement Economique et Social), augure de bonnes perspectives pour la seconde moitié de l'année, permettant ainsi de projeter un taux de croissance de l'économie de l'ordre de 7,8%. Le contexte est certes difficile, mais avec les perspectives à venir, la BANK OF AFRICA au BURKINA FASO œuvre à maintenir et à renforcer sa position sur le marché bancaire du pays ainsi qu'à préserver sa rentabilité. La banque a aujourd'hui un bon maillage du territoire avec une présence sur l'ensemble des régions du pays avec 51 points de vente.
Adou Faye