Ce PNB, qui est l’équivalent du chiffre d’affaires pour une entreprise ordinaire, s’est établi à 15,205 milliards FCFA contre 14,424 milliards FCFA au 30 juin 2016, soit une progression de 5%. Les dépôts de la clientèle se chiffrent à 358 839 millions de FCFA en hausse de 0,1% comparé à la même période de l’année 2016. Les crédits nets à la clientèle sont en hausse et se chiffrent à 268 271 millions de FCFA contre 262 083 millions de FCFA au 30 juin 2016. Quant au résultat net, il est 5,980 milliards de FCFA en hausse de 17% par rapport au premier semestre 2016.
Selon les dirigeants de la banque, le premier semestre 2017 a été marqué par deux évènements majeurs, à savoir la baisse des cours du cacao qui a contraint l’Etat de Côte d’Ivoire à une révision budgétaire et les revendications des militaires et d’une partie de la fonction publique qui a perturbé le pays.
D’ailleurs, dans un rapport publié en juillet 2017 sur la situation économique en Côte d’Ivoire, la banque mondiale indexe ces faits marquants et annonce une croissance du PIB de 7% qui devrait ensuite converger autour de 6,5% en 2018-2019. Cette conjoncture n’a pas été sans impact sur la banque : stagnation des dépôts et légère hausse des crédits accordés.
Le produit net bancaire qui s’améliore de 5,4% aurait pu l’être davantage si la Bceao n’avait pas durci les conditions d’accès à ses guichets. En effet, la hausse des taux directeurs de la banque centrale et le plafonnement du volume de refinancement ont impacté le coût des ressources de la banque.
Des perspectives favorables
En l’absence d’évènements défavorables majeurs, et malgré la forte concurrence, la tendance devrait s’améliorer au cours du second semestre avec des perspectives meilleures en ce qui concernent les concours à la clientèle et u moindre coût de refinancement.
Mariama Diallo