Des clients rencontrés à l’agence que nous avons visité ce matin marquent leur étonnement face à ce constat. Ils confient avoir visité deux voire trois agences de cette banque à Dakar pour constater que la fermeture est générale. Et même les guichets automatiques de banques (GAB) ne fonctionnent pas.
C’est à l’image de ce bonhomme très découragé qui affirme avoir parcouru les agences de la BIS à Thiaroye et quelques autres pour préjuger que cette fermeture touche tout le réseau de la banque islamique.
Nos tentatives d’essayer d’interpeller la direction de la banque pour avoir des explications face à cet état de fait sont restées vaines. Le téléphone fixe n’arrêtait pas de sonner dans le vide.
Donc la banque est restée aphone face à cette situation que les clients rencontrés sur le terrain ont jugée grave.
Un tour de notre reporter dans les différentes agences ont permis de constater cet état de fait. Toutefois au niveau de la direction générale, il y a une seule caisse qui fonctionne, ce qui fait qu’il ya une longue file d’attente.
« Tu parts de ton domicile pour espérer régler un problème pressant et urgent mais arriver à la banque, non seulement les portes sont fermées mais tu n’as même pas d’interlocuteur pour te donner des explications », lance amèrement ce client. Pouvez-vous imaginer ce qui va se passer si une telle situation se reproduit à la veille de la tabaski ?
Ce qui, à l’en croire, peut avoir des conséquences fâcheuses sur nos affaires ou nos activités au quotidien.
Dans la même dynamique, cette femme lance amèrement : « comment une banque sérieuse peut procéder ainsi ? ». Seul Dieu sait quand cette situation reviendra à la normale !
Selon elle, cette démarche est contradictoire à la politique qui veut inciter à promouvoir la bancarisation.
Et de se demander : « On ne peut pas prétendre à l’émergence sans atteindre un taux de bancarisation critique signe d’un niveau d’épargne capable de financer l’économie de nos pays ».
Certains observateurs qui suivent de près les évolutions du secteur bancaire ne sont pas pour autant surpris. D’après eux, « la BIS est souvent confrontée à des problèmes de réseau avec des pannes répétitives ».
Pour eux, la réglementation doit jouer son rôle de gendarme du secteur pour mieux protéger les clients des banques face à ces genres de situation.
Une interpellation qui est ainsi adressée à la Banque Centrale et autres organes de contrôle du secteur bancaire.
En tout état de cause, ce genre de situation qui touche la banque islamique n’est pas des meilleurs dans un contexte où la finance islamique est en train de prendre son envol au Sénégal et en zone UMOA.
Mariama Diallo
C’est à l’image de ce bonhomme très découragé qui affirme avoir parcouru les agences de la BIS à Thiaroye et quelques autres pour préjuger que cette fermeture touche tout le réseau de la banque islamique.
Nos tentatives d’essayer d’interpeller la direction de la banque pour avoir des explications face à cet état de fait sont restées vaines. Le téléphone fixe n’arrêtait pas de sonner dans le vide.
Donc la banque est restée aphone face à cette situation que les clients rencontrés sur le terrain ont jugée grave.
Un tour de notre reporter dans les différentes agences ont permis de constater cet état de fait. Toutefois au niveau de la direction générale, il y a une seule caisse qui fonctionne, ce qui fait qu’il ya une longue file d’attente.
« Tu parts de ton domicile pour espérer régler un problème pressant et urgent mais arriver à la banque, non seulement les portes sont fermées mais tu n’as même pas d’interlocuteur pour te donner des explications », lance amèrement ce client. Pouvez-vous imaginer ce qui va se passer si une telle situation se reproduit à la veille de la tabaski ?
Ce qui, à l’en croire, peut avoir des conséquences fâcheuses sur nos affaires ou nos activités au quotidien.
Dans la même dynamique, cette femme lance amèrement : « comment une banque sérieuse peut procéder ainsi ? ». Seul Dieu sait quand cette situation reviendra à la normale !
Selon elle, cette démarche est contradictoire à la politique qui veut inciter à promouvoir la bancarisation.
Et de se demander : « On ne peut pas prétendre à l’émergence sans atteindre un taux de bancarisation critique signe d’un niveau d’épargne capable de financer l’économie de nos pays ».
Certains observateurs qui suivent de près les évolutions du secteur bancaire ne sont pas pour autant surpris. D’après eux, « la BIS est souvent confrontée à des problèmes de réseau avec des pannes répétitives ».
Pour eux, la réglementation doit jouer son rôle de gendarme du secteur pour mieux protéger les clients des banques face à ces genres de situation.
Une interpellation qui est ainsi adressée à la Banque Centrale et autres organes de contrôle du secteur bancaire.
En tout état de cause, ce genre de situation qui touche la banque islamique n’est pas des meilleurs dans un contexte où la finance islamique est en train de prendre son envol au Sénégal et en zone UMOA.
Mariama Diallo