Grande nouvelle pour les promoteurs de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (BEAC). L'institution a réalisé de très bons résultats au cours de l'année 2016. Selon le rapport général des commissaires aux comptes KPMG Afrique centrale et Mazars Cameroun, portant sur l'exercice 2016, la BEAC a réalisé un bénéfice net de 164,177 milliards de francs CFA. Une progression en volume par rapport à l'exercice précédent, établi à 160,7 milliards de francs CFA. Le document révèle également que le total bilan de l'année 2016 est de 7 073 milliards de francs CFA, contre 9 389,691 milliards de francs CFA un an plus tôt. Soit une baisse d'un peu plus de 2 000 milliards de francs CFA et serait liée aux diverses crises de prix qui mettent à mal la plupart des économies.
Mais si ces résultats positifs ont été rendus publics, ils leur restent encore à être approuvés pour refléter la position officielle de la banque. En effet, outre le rapport de KPMG et Mazars, les comptes de la BEAC doivent être approuvés par le conseil d'administration de la banque pour ensuite être ratifiés par le comité ministériel de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC). Sur ce point, les commissaires aux comptes de KPMG et Mazars se veulent rassurants : «Nous certifions que les comptes de la BEAC au 31 décembre 2016 sont, au regard des principes et méthodes comptables (...), réguliers et sincères, et donnent une image fidèle du patrimoine et du résultat des opérations de l'exercice écoulé».
Le compte d'opérations est celui ouvert par la BEAC au Service du contrôle budgétaire et comptable ministériel du ministère des Finances et des comptes publics de la France. Les conventions exigent de la BEAC qu'elle y verse impérativement 50 % de ses avoirs extérieurs. En octobre 2014, une autre convention a permis de stipuler que cette quotité peut être abaissée en deçà de 50 %, mais sans être inférieure à 40 %
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Mais si ces résultats positifs ont été rendus publics, ils leur restent encore à être approuvés pour refléter la position officielle de la banque. En effet, outre le rapport de KPMG et Mazars, les comptes de la BEAC doivent être approuvés par le conseil d'administration de la banque pour ensuite être ratifiés par le comité ministériel de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC). Sur ce point, les commissaires aux comptes de KPMG et Mazars se veulent rassurants : «Nous certifions que les comptes de la BEAC au 31 décembre 2016 sont, au regard des principes et méthodes comptables (...), réguliers et sincères, et donnent une image fidèle du patrimoine et du résultat des opérations de l'exercice écoulé».
Un solde du compte d'opérations en régression
Le solde du compte d'opérations de la BEAC affiche toutefois une régression durant la même période. D'après un précédent rapport rendu public mi-avril 2017, les commissaires aux comptes KPMG Afrique centrale et Mazars Cameroun, établissent ce dernier à 1155,95 milliards de francs CFA, contre 3288,31 milliards en 2015. Une baisse que le rapport explique par le non-respect du principe de la quotité minimale. «Sans remettre l'opinion ci-dessus, nous attirons votre attention sur le non-respect par la BEAC de la quotité minimale de centralisation des avoirs extérieurs nets sur le compte d'opérations, fixée à 50 % durant 11 décades, sur un total de 36 décades tout au long de l'exercice 2016», note le rapport. Autant dire qu'en 2016, la BEAC aurait déposé des avoirs extérieurs d'un pourcentage inférieur aux 40 % réglementaires.Le compte d'opérations est celui ouvert par la BEAC au Service du contrôle budgétaire et comptable ministériel du ministère des Finances et des comptes publics de la France. Les conventions exigent de la BEAC qu'elle y verse impérativement 50 % de ses avoirs extérieurs. En octobre 2014, une autre convention a permis de stipuler que cette quotité peut être abaissée en deçà de 50 %, mais sans être inférieure à 40 %
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