La transformation du paysage industriel de l’Afrique a échoué en partie parce que les pays utilisaient des schémas industriels marqués par le manque de dynamisme et l’absence de coordination au niveau élevé, de même que l’inadéquation des consultations avec les parties prenantes, d’après le « Rapport économique sur l’Afrique» de cette année.
Jusqu’ici, dit le rapport, l’examen de l’échec de l’Afrique en matière d’industrialisation ignorait les processus d’élaboration des politiques et les institutions régissant la politique industrielle en Afrique, ou l’impact de leurs faiblesses intrinsèques sur l’industrialisation. « En effet, la faiblesse des structures institutionnelles et la médiocre conception des politiques sont la cause du problème de politique industrielle de l’Afrique tout au long de son histoire après l’indépendance », déclare le rapport.
Le thème du rapport de cette année est « Politique industrielle dynamique en Afrique : institutions novatrices, processus efficaces et mécanismes flexibles». Tout en reconnaissant la croissance économique impressionnante enregistrée par l’Afrique au cours de la décennie écoulée sur fond de renchérissement des des produits de base, d’amélioration de la gouvernance et d’augmentation de la demande intérieure ainsi que d’expansion des liens en matière de commerce et d’investissement avec les pays émergents, le rapport précise que l’industrialisation est un « préalable à la réalisation par l’Afrique d’une croissance économique inclusive et durable ».
Au-delà d’une analyse des problèmes d’industrialisation du continent et compte tenu de l’expérience des pays du Sud en voie d’industrialisation, le Rapport offre un cadre institutionnel pour concevoir et mettre en oeuvre la politique industrielle en Afrique. Le rapport estime que la coordination de haut niveau du cadre de politique industrielle est nécessaire pour faire face aux problèmes potentiels qui pourraient miner l’efficacité de la politique industrielle. Prévoir le dialogue entre le secteur privé et les parties prenantes du secteur privé permet au gouvernement et aux organisations chargées de la politique industrielle de s’adapter à l’évolution des besoins de l’industrie, conseille le rapport.
Concernant la mise en place d’une infrastructure moderne et de la logistique nécessaire pour l’industrialisation, le rapport souhaite que les gouvernements disposant de peu de ressources créent des infrastructures isolées centrées sur les besoins sectoriels ou les domaines thématiques de l’expansion industrielle. Il recommande les parcs industriels comme approche qui « présente de fortes possibilités de croissance et de création de valeur ajoutée ainsi que de développement de liens solides, de même que des chances d’enregistrer des retombées connexes au sein des entreprises, des fournisseurs et des prestataires de services ».
Le rapport s’inspire des travaux menés précédemment dans le cadre des débats de l’édition 2011 sur le rôle de l’État dans la transformation économique et de celle de l’année dernière : tirer le plus grand parti des produits de base africains en vue de l’industrialisation.
Financial Afrik
Jusqu’ici, dit le rapport, l’examen de l’échec de l’Afrique en matière d’industrialisation ignorait les processus d’élaboration des politiques et les institutions régissant la politique industrielle en Afrique, ou l’impact de leurs faiblesses intrinsèques sur l’industrialisation. « En effet, la faiblesse des structures institutionnelles et la médiocre conception des politiques sont la cause du problème de politique industrielle de l’Afrique tout au long de son histoire après l’indépendance », déclare le rapport.
Le thème du rapport de cette année est « Politique industrielle dynamique en Afrique : institutions novatrices, processus efficaces et mécanismes flexibles». Tout en reconnaissant la croissance économique impressionnante enregistrée par l’Afrique au cours de la décennie écoulée sur fond de renchérissement des des produits de base, d’amélioration de la gouvernance et d’augmentation de la demande intérieure ainsi que d’expansion des liens en matière de commerce et d’investissement avec les pays émergents, le rapport précise que l’industrialisation est un « préalable à la réalisation par l’Afrique d’une croissance économique inclusive et durable ».
Au-delà d’une analyse des problèmes d’industrialisation du continent et compte tenu de l’expérience des pays du Sud en voie d’industrialisation, le Rapport offre un cadre institutionnel pour concevoir et mettre en oeuvre la politique industrielle en Afrique. Le rapport estime que la coordination de haut niveau du cadre de politique industrielle est nécessaire pour faire face aux problèmes potentiels qui pourraient miner l’efficacité de la politique industrielle. Prévoir le dialogue entre le secteur privé et les parties prenantes du secteur privé permet au gouvernement et aux organisations chargées de la politique industrielle de s’adapter à l’évolution des besoins de l’industrie, conseille le rapport.
Concernant la mise en place d’une infrastructure moderne et de la logistique nécessaire pour l’industrialisation, le rapport souhaite que les gouvernements disposant de peu de ressources créent des infrastructures isolées centrées sur les besoins sectoriels ou les domaines thématiques de l’expansion industrielle. Il recommande les parcs industriels comme approche qui « présente de fortes possibilités de croissance et de création de valeur ajoutée ainsi que de développement de liens solides, de même que des chances d’enregistrer des retombées connexes au sein des entreprises, des fournisseurs et des prestataires de services ».
Le rapport s’inspire des travaux menés précédemment dans le cadre des débats de l’édition 2011 sur le rôle de l’État dans la transformation économique et de celle de l’année dernière : tirer le plus grand parti des produits de base africains en vue de l’industrialisation.
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