Antonio Guterres s’est adressé, avant-hier, sans langue de bois, à communauté internationale. « Tous les pays, entreprises, villes et institutions financières doivent s'engager à atteindre le zéro net, avec des plans clairs et crédibles pour y parvenir, dès aujourd'hui », a déclaré le secrétaire général de l’Onu. Qui martèle : « Nous avons besoin de plans crédibles et cohérents pour réduire les émissions de 45% par rapport à leurs niveaux de 2010, d'ici à 2030. »
En ce qui concerne l'adaptation, le responsable de l'Onu a demandé aux banques de développement et aux bailleurs de fonds d’engager la moitié de leurs financements annuels et de veiller à ce que ces ressources soient accessibles aux plus vulnérables. En effet, a-t-il relevé, les pays qui ont le moins contribué à la crise climatique sont soumis à un barrage incessant de cyclones, d'incendies de forêt et d'autres événements météorologiques extrêmes.
En matière de financement, M. Guterres a demandé aux dirigeants du Groupe des Sept et aux principaux donateurs de mobiliser les 100 milliards de dollars annuels promis il y a plus de dix ans. Avant d’ajouter que la part des subventions doit être au moins doublée par rapport aux niveaux actuels. Car, pour lui, c'est une question de crédibilité et de justice et que « nous avons besoin que toutes les banques multilatérales de développement s'engagent à s'aligner pleinement sur l'Accord de Paris d'ici 2024 au plus tard ».
Par ailleurs, M. Guterres a également appelé à des efforts pour faire une percée dans l'élimination du charbon. En ce sens, il a confié que l'élimination progressive du charbon constitue l'étape la plus importante pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré Celsius. « Nous devons mettre fin au financement de l'énergie au charbon », soutient le chef de l’Onu. Mieux, « aucune nouvelle centrale au charbon ne doit plus être approuvée », d’après Antonio Guterres.
« Le charbon doit être éliminé progressivement d'ici 2030 dans les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), et d'ici 2040 au niveau mondial », a recommandé enfin le secrétaire général de l'Onu.
Bassirou MBAYE
En ce qui concerne l'adaptation, le responsable de l'Onu a demandé aux banques de développement et aux bailleurs de fonds d’engager la moitié de leurs financements annuels et de veiller à ce que ces ressources soient accessibles aux plus vulnérables. En effet, a-t-il relevé, les pays qui ont le moins contribué à la crise climatique sont soumis à un barrage incessant de cyclones, d'incendies de forêt et d'autres événements météorologiques extrêmes.
En matière de financement, M. Guterres a demandé aux dirigeants du Groupe des Sept et aux principaux donateurs de mobiliser les 100 milliards de dollars annuels promis il y a plus de dix ans. Avant d’ajouter que la part des subventions doit être au moins doublée par rapport aux niveaux actuels. Car, pour lui, c'est une question de crédibilité et de justice et que « nous avons besoin que toutes les banques multilatérales de développement s'engagent à s'aligner pleinement sur l'Accord de Paris d'ici 2024 au plus tard ».
Par ailleurs, M. Guterres a également appelé à des efforts pour faire une percée dans l'élimination du charbon. En ce sens, il a confié que l'élimination progressive du charbon constitue l'étape la plus importante pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré Celsius. « Nous devons mettre fin au financement de l'énergie au charbon », soutient le chef de l’Onu. Mieux, « aucune nouvelle centrale au charbon ne doit plus être approuvée », d’après Antonio Guterres.
« Le charbon doit être éliminé progressivement d'ici 2030 dans les pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), et d'ici 2040 au niveau mondial », a recommandé enfin le secrétaire général de l'Onu.
Bassirou MBAYE