CODESRIA : La question de l’environnement bénéficie d’un intérêt particulier, selon Fatima Harrak

Mercredi 11 Juin 2014

La prévention des conflits constitue un sujet d’intérêt essentiel pour Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), mais nous nous attelons également à relever de nouveaux défis auxquels l’Afrique et le monde font face comme par exemple la question de l’environnement qui bénéficie d’un intérêt tout particulier a estimé, mardi à Dakar, Fatima Harrak présidente de ladite institution.


CODESRIA : La question de l’environnement  bénéficie d’un intérêt particulier, selon Fatima Harrak
Il faut cependant souligner que « les questions de développement et politiques traditionnelles sont toujours là et les chefs d’Etat africains ont de plus en plus conscience  de l’importance de la recherche », a-t-elle ajouté.
Elle s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture marquant le 40eme anniversaire du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA).
« Les productions du CODESRIA  sont connues pour leur qualité, pour les sujets qui intéressent l’Afrique,  pour tous les thèmes de recherches qui intéressent le développement inclusif du continent c'est-à-dire qui couvrent toutes les disciplines des sciences humaines et sociales », a encore dit la présidente du CODESRIA.
« Le CODESRIA possède une longue série de revue périodique spécialisée dans la sociologie, le développement, l’histoire mais également des travaux de recherches faits par des chercheurs africains en collaboration avec les pays du sud ou des pays du nord qui sont le fruit d’un travail sur le terrain », a fait savoir M. Harrak.
« Ce sont des travaux qui ont beaucoup de valeurs et qui sont reconnus par la communauté de chercheurs en Afrique et sur le plan international » a-t-elle souligné.
Selon le secrétaire exécutif du  CODESRIA, Ebrahim Sall,  « Le bilan des 40années de l’institut de recherche  est positif. Avec plus de ressources financières,  on  fera encore plus, car nous avons de faibles ressources. Les moyens dépendent de l’importance que nos Etats accorde à la recherche et malheureusement dans beaucoup de pays d’Afrique on ne considère pas la recherche, ce qui est une erreur car les pays développés sont ceux qui ont le plus investi dans la recherche et l’éducation et l’innovation », a-t-il déploré.
Ndeye Maguette Kébé
 
 
 
Actu-Economie


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