Le Niger a enregistré jeudi dernier son premier cas de coronavirus : un homme arrivé à Niamey en provenance du Togo, en passant par le Ghana, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, a annoncé le ministre de la Santé. A ce jour samedi 21 mars, et après les nouveaux cas confirmés au Cap-Vert et au Zimbabwe, le nombre de pays africains touchés sur le plan sanitaire par le coronavirus passe désormais à 40 selon la dernière mise à jour du site Covid19.africa qui suit l'évolution de la situation par pays et propose aussi celles de l'OMS.
Après avoir signalé un premier cas, dimanche 15 mars, le Rwanda qui s'était arraché les honneurs de la planète pour les mesures d'hygiène mises en place par les autorités, compte déjà huit cas de contamination au COVID-19.
Le Kenya et l'Ethiopie déclaraient respectivement leur premier cas vendredi 13 mars. A Nairobi, l'annonce a provoqué un effondrement de la bourse qui a dû suspendre sa séance en début d'après-midi.
Le Continent a enregistré, jusqu'au samedi 21 mars, 37 décès dont, 15 en Algérie, 10 en Egypte et 3 au Maroc.
Le Maroc, qui enregistre également un troisième cas de guérison, est le pays à avoir rapidement réagi par des mesures draconiennes pour combattre la propagation de la pandémie : fermeture des toutes les frontières, des écoles et certains commerces, des ports, sauf marchandises, des administrations et établissements publics, des mosquées, confinement obligatoire et restriction des déplacements des personnes,... Au-delà de l'interdiction des rassemblements publics d'une certaine densité, l'Afrique du Sud a également fermé ses frontières avec plusieurs pays européens, ainsi que la Chine et la Corée du Sud.
Mais depuis ce mercredi, la majorité des Etats africains sont sous alerte. En RDC, le président Félix Tshisékédi dans son adresse à la Nation a annoncé une batterie de mesures dont la fermeture des frontières à compter de vendredi 20 mars. Au Cameroun, une série de 13 mesures ont été prise après l'arrivée de plusieurs vols transportant des Camerounais et des Français, dans lesquels plusieurs personnes auraient été testées positives au COVID-19. En Ouganda où aucun cas n'a pour l'instant été diagnostiqué, les autorités ont déjà décidé de la fermeture des écoles, l'interdiction des rassemblements religieux et des célébrations de mariages.
Avec l'appui de l'OMS, les gouvernements africains tentent de renforcer leur capacité de prise en charge des malades. Jeudi dernier, le président Macky Sall du Sénégal, pays le plus touché d'Afrique de l'Ouest, a appelé ses homologues à « agir ensemble » pour que le Continent ne devienne pas « le nouveau foyer » du COVID-19.
https://afrique.latribune.fr/
Après avoir signalé un premier cas, dimanche 15 mars, le Rwanda qui s'était arraché les honneurs de la planète pour les mesures d'hygiène mises en place par les autorités, compte déjà huit cas de contamination au COVID-19.
Le Kenya et l'Ethiopie déclaraient respectivement leur premier cas vendredi 13 mars. A Nairobi, l'annonce a provoqué un effondrement de la bourse qui a dû suspendre sa séance en début d'après-midi.
Le Continent a enregistré, jusqu'au samedi 21 mars, 37 décès dont, 15 en Algérie, 10 en Egypte et 3 au Maroc.
Le Maroc, qui enregistre également un troisième cas de guérison, est le pays à avoir rapidement réagi par des mesures draconiennes pour combattre la propagation de la pandémie : fermeture des toutes les frontières, des écoles et certains commerces, des ports, sauf marchandises, des administrations et établissements publics, des mosquées, confinement obligatoire et restriction des déplacements des personnes,... Au-delà de l'interdiction des rassemblements publics d'une certaine densité, l'Afrique du Sud a également fermé ses frontières avec plusieurs pays européens, ainsi que la Chine et la Corée du Sud.
Mais depuis ce mercredi, la majorité des Etats africains sont sous alerte. En RDC, le président Félix Tshisékédi dans son adresse à la Nation a annoncé une batterie de mesures dont la fermeture des frontières à compter de vendredi 20 mars. Au Cameroun, une série de 13 mesures ont été prise après l'arrivée de plusieurs vols transportant des Camerounais et des Français, dans lesquels plusieurs personnes auraient été testées positives au COVID-19. En Ouganda où aucun cas n'a pour l'instant été diagnostiqué, les autorités ont déjà décidé de la fermeture des écoles, l'interdiction des rassemblements religieux et des célébrations de mariages.
Avec l'appui de l'OMS, les gouvernements africains tentent de renforcer leur capacité de prise en charge des malades. Jeudi dernier, le président Macky Sall du Sénégal, pays le plus touché d'Afrique de l'Ouest, a appelé ses homologues à « agir ensemble » pour que le Continent ne devienne pas « le nouveau foyer » du COVID-19.
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