Ainsi donc, la CDC est investie de missions d’intérêt général, dont la prise en charge, entre autres, du financement de certains secteurs prioritaires de l’économie tels que le logement social, la politique urbaine, les travaux d’équipement des collectivités locales et le financement des Pme, détaille Thierno Niane, directeur général de ladite structure, au cours d’un séminaire d’informations et de partage avec le Collectif des Journalistes Economiques du Sénégal (COJES). Il souligne que dans son fonctionnement, le législateur a habilité la CDC à collecter et à conserver, pour en assurer la sécurité et le suivi, des fonds spéciaux appartenant à des tiers, constitués des dépôts et consignations créés ou imposés par les lois et règlements, ou par une décision administrative. Selon Thierno Niane, la CDC pour garantir son autonomie financière et se donner les moyens de ses interventions, exerce des activités concurrentielles visant à fructifier les fonds de tiers placés sous sa garde. A ce propos, Mamadou Lamine Sylla , directeur des études, de la stratégie et des Financements explique que la CDC est comme « un animateur du marché financier ». Il informe que la CDC qui « agit en complément des banques », à eu à participer à plusieurs émissions de bons de trésor de la sous-région et des appels publics à l’épargne. En outre, la CDC s’est investie dans un important projet de logements sociaux dans la zone de Bambilor. Sur ces activités menées par la CDC, son Dg rappelle que les activités concurrentielles s’exercent sous le contrôle d’une Commission de surveillance, dont la majorité des membres sont issus de la représentation parlementaire. De l’avis de Thierno Niane, la première vocation d’une CDC est de « mériter la confiance des déposants et de gérer en toute transparence et sécurité les fonds privés réglementés que les citoyens lui confient ».
Plan stratégique d’intervention 2013-2017
La CDC du Sénégal qui a démarré ses activités en juin 2008, ambitionne de s’investir pleinement dans le financement de l’économie sénégalaise, à l’instar de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) du Royaume du Maroc. Selon M’Hammed Grine, Président délégué de l'Institut CDG et de la Fondation CDG Maroc, la Caisse marocaine qui capitalise 50 ans d’expérience, intervient sur différents segments de l’économie marocaine, notamment le développement territoriale, les infrastructures, les marchés financiers, le logement et le financement de l’entreprise.
Dans le souci de s’inscrire dans cette dynamique, la CDC du Sénégal a élaboré un nouveau business Plan 2013-2017, pour redresser les résultats de la Caisse et lui permettre d’acquérir une autonomie financière suffisante de manière à jouer pleinement son rôle d’outil de financement de la politique économique et sociale du Sénégal. Selon M. Niane, la mise en œuvre de ce business plan implique une nouvelle stratégie d’investissement qui privilégie, en plus des placements habituels sur la place bancaire locale et sur le marché financier sous-régional. Parlant de l’enveloppe financière détenue par la CDC, Mamadou Lamine Sylla révèle que de 2008 à 2012, les fonds sont passés de 33 milliards de FCFA à 68 milliards de FCFA. Il déclare que si « tous les fonds escomptés étaient logés à la CDC », cette enveloppe pouvait atteindre les 100 milliards de FCFA. Dans le lot des fonds attendus, le Dg de la CDC souligne que le FNR (fonds national de retraite) logé au Trésor est « supposé être logé à la Caisse et il faudrait engager la réflexion au niveau du Ministère de l’Economie et des Finances pour l’effectivité de cette mesure ».
Ismaïla Ba
Plan stratégique d’intervention 2013-2017
La CDC du Sénégal qui a démarré ses activités en juin 2008, ambitionne de s’investir pleinement dans le financement de l’économie sénégalaise, à l’instar de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) du Royaume du Maroc. Selon M’Hammed Grine, Président délégué de l'Institut CDG et de la Fondation CDG Maroc, la Caisse marocaine qui capitalise 50 ans d’expérience, intervient sur différents segments de l’économie marocaine, notamment le développement territoriale, les infrastructures, les marchés financiers, le logement et le financement de l’entreprise.
Dans le souci de s’inscrire dans cette dynamique, la CDC du Sénégal a élaboré un nouveau business Plan 2013-2017, pour redresser les résultats de la Caisse et lui permettre d’acquérir une autonomie financière suffisante de manière à jouer pleinement son rôle d’outil de financement de la politique économique et sociale du Sénégal. Selon M. Niane, la mise en œuvre de ce business plan implique une nouvelle stratégie d’investissement qui privilégie, en plus des placements habituels sur la place bancaire locale et sur le marché financier sous-régional. Parlant de l’enveloppe financière détenue par la CDC, Mamadou Lamine Sylla révèle que de 2008 à 2012, les fonds sont passés de 33 milliards de FCFA à 68 milliards de FCFA. Il déclare que si « tous les fonds escomptés étaient logés à la CDC », cette enveloppe pouvait atteindre les 100 milliards de FCFA. Dans le lot des fonds attendus, le Dg de la CDC souligne que le FNR (fonds national de retraite) logé au Trésor est « supposé être logé à la Caisse et il faudrait engager la réflexion au niveau du Ministère de l’Economie et des Finances pour l’effectivité de cette mesure ».
Ismaïla Ba