L’agriculture et l’élevage souffrent du changement climatique. Du moins, c’est le constat du Programme de renforcement de la résilience au changement climatique en Afrique et en Amérique latine (Arcc), un projet de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid). Hier, le diagnostic mené depuis 2012 montre les difficultés des domaines agricoles et pastorales dans les départements concernés par l’étude, notamment Matam, Kanel, Bakel et Goudiry. Sur l’agriculture par exemple, cette prospection a ressorti que les principaux facteurs qui plombent la production dans les zones de Bakel et Goudiry sont les précipitations et la température, tandis que dans les localités de Matam et Kanel, les précipitations annuelles moyennes sont en deçà de la croissance optimale pour le niébé, le mil, le maïs et l’arachide. De plus, les variations temporelles considérables des pluies réduisent encore la fiabilité des rendements dans ces deux sites.
Au-delà de l’agriculture, le changement climatique freine aussi le développement de l’élevage avec un climat qui, de par sa variabilité, impacte négativement sur les pâturages disponibles avec de fortes mutations enregistrées dans le passé. Dans ce même ordre d’idées, les simulations numériques indiquent que les variations historiques du climat auraient affecté la végétation des parcours de bétail de façon plus sévère que ne l’auraient été les rendements des cultures. «L’agriculture et l’élevage ont des systèmes liés à l’environnement et à la pluviométrie. Donc, les changements climatiques affectent aussi la pluviométrie. Parfois, ce n’est pas en termes de moyennes ou de sommes des pluies, mais d’espacement. Parfois, les oiseaux détruisent la récolte quand elle est bonne, de même que des vents très chauds qui détruisent les récoltes», a expliqué Mamadou Barro, anthropologue et Professeur à l’Université américaine d’Arizona, qui constate par ailleurs que les ménages mixtes, autrement dit ceux qui allient agriculture et élevage, sont moins vulnérables que les ménages qui usent les deux secteurs de manière séparée.
Pour réaliser cette étude, le programme a dû faire 15 villages répartis dans les régions susmentionnées touchant pour l’occasion 450 ménages. «L’objectif de cette rencontre d’aujourd’hui (hier), c’est de renforcer les capacités des institutions de développement au Sénégal et les communautés rurales pour faire face aux changements climatiques. Ces derniers sont une réalité et les conditions ne semblent pas s’améliorer dans l’avenir. Donc, il faut essayer de jouer sur ce qu’on peut changer», a déclaré l’anthropologue. Dans son exposé sur l’environnement qui prévaut dans une partie orientale du Sénégal, il remarque «des populations très vulnérables avec peu de ressources et qui ont accès à peu d’infrastructures sociales». Au regard de cette étude, une sensibilisation des populations sur le phénomène s’impose.
http://www.lequotidien.sn
Au-delà de l’agriculture, le changement climatique freine aussi le développement de l’élevage avec un climat qui, de par sa variabilité, impacte négativement sur les pâturages disponibles avec de fortes mutations enregistrées dans le passé. Dans ce même ordre d’idées, les simulations numériques indiquent que les variations historiques du climat auraient affecté la végétation des parcours de bétail de façon plus sévère que ne l’auraient été les rendements des cultures. «L’agriculture et l’élevage ont des systèmes liés à l’environnement et à la pluviométrie. Donc, les changements climatiques affectent aussi la pluviométrie. Parfois, ce n’est pas en termes de moyennes ou de sommes des pluies, mais d’espacement. Parfois, les oiseaux détruisent la récolte quand elle est bonne, de même que des vents très chauds qui détruisent les récoltes», a expliqué Mamadou Barro, anthropologue et Professeur à l’Université américaine d’Arizona, qui constate par ailleurs que les ménages mixtes, autrement dit ceux qui allient agriculture et élevage, sont moins vulnérables que les ménages qui usent les deux secteurs de manière séparée.
Pour réaliser cette étude, le programme a dû faire 15 villages répartis dans les régions susmentionnées touchant pour l’occasion 450 ménages. «L’objectif de cette rencontre d’aujourd’hui (hier), c’est de renforcer les capacités des institutions de développement au Sénégal et les communautés rurales pour faire face aux changements climatiques. Ces derniers sont une réalité et les conditions ne semblent pas s’améliorer dans l’avenir. Donc, il faut essayer de jouer sur ce qu’on peut changer», a déclaré l’anthropologue. Dans son exposé sur l’environnement qui prévaut dans une partie orientale du Sénégal, il remarque «des populations très vulnérables avec peu de ressources et qui ont accès à peu d’infrastructures sociales». Au regard de cette étude, une sensibilisation des populations sur le phénomène s’impose.
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