La problématique du changement climatique figure parmi les grands défis environnementaux que la communauté internationale doit impérativement relever pour promouvoir un développement durable. Ainsi, l’étude concernant le Sénégal, notamment sur les enjeux environnementaux dans le processus migratoire entre dans ce cadre. Il s’agit, « d’éclairer les pouvoirs publics sur l’élaboration de projets à enjeux environnemental et migratoire », a soutenu Maréma Touré Thiam, responsable des Sciences Humaines et Sociales au Bureau de l’UNESCO à Dakar. Selon elle, « l’utilité immédiate de ce document est de procéder à une traduction simple des différents enjeux, en un langage accessible à l’intention des décideurs ». Selon John Crowley, Responsable au Département des Sciences Sociales et Humaines de l’UNESCO, il faut comprendre que l’une des vertus des sciences sociales est « de permettre de mieux saisir la complexité des relations entre les facteurs environnementaux et les facteurs sociaux ». « C’est un phénomène qu’il faut saisir dans sa complexité, en tenant compte que c’est quelque chose qui touche à la vie des gens », indique John Crowley. Cependant, il affirme que « la migration causée par les changements climatiques ne constituent pas un danger pour nos sociétés ». Par ailleurs, l’étude montre la complexité et la nécessité « d’éviter les raccourcis un peu mécaniques », qui feraient des migrations imputables aux changements climatiques « une menace qui pèse sur les sociétés », a souligné M. Crowley.
Venue présider l’ouverture des travaux, la directrice de l’Environnement et des Etablissements classés par ailleurs, représentante du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Marline Diarra, soutient que l’incidence négative des changements environnementaux sur l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement a été clairement « mise en évidence dans différentes études consacrées au développement humain ». Elle estime que devant la menace planétaire que constituent ces changements, la seule alternative dont disposent les pays vulnérables, à l’instar du Sénégal, est « de faire face à travers des stratégies d’adaptation appropriées au contexte national ». Pour elle, « c’est le seul moyen pour tenter de garantir notre survie et celle des générations à venir ». Au rythme où évoluent ces changements, « la capacité d’adaptation spontanée des populations risque d’être compromise », déclare la directrice de l’Environnement et des Etablissements classés. Elle mentionne que les déplacements potentiels et à grande échelle de populations qui pourraient résulter des changements climatiques « comportent des enjeux politiques, économiques, sécuritaires et environnementaux majeurs, qu’il nous appartient d’appréhender et de gérer dès maintenant ». Car, « il y va de la stabilité sociopolitique de nos pays et du succès des politiques d’aménagement du territoire que nous mettons en place », a-t-elle fait savoir.
Les résultats de cette étude devront contribuer à l’amélioration de la compréhension des liens entre les changements climatiques et environnementaux que connaissent actuellement notre pays et les déplacements de populations qui en découlent afin de trouver les solutions les plus pertinentes.
Amy Diallo
Venue présider l’ouverture des travaux, la directrice de l’Environnement et des Etablissements classés par ailleurs, représentante du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mme Marline Diarra, soutient que l’incidence négative des changements environnementaux sur l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement a été clairement « mise en évidence dans différentes études consacrées au développement humain ». Elle estime que devant la menace planétaire que constituent ces changements, la seule alternative dont disposent les pays vulnérables, à l’instar du Sénégal, est « de faire face à travers des stratégies d’adaptation appropriées au contexte national ». Pour elle, « c’est le seul moyen pour tenter de garantir notre survie et celle des générations à venir ». Au rythme où évoluent ces changements, « la capacité d’adaptation spontanée des populations risque d’être compromise », déclare la directrice de l’Environnement et des Etablissements classés. Elle mentionne que les déplacements potentiels et à grande échelle de populations qui pourraient résulter des changements climatiques « comportent des enjeux politiques, économiques, sécuritaires et environnementaux majeurs, qu’il nous appartient d’appréhender et de gérer dès maintenant ». Car, « il y va de la stabilité sociopolitique de nos pays et du succès des politiques d’aménagement du territoire que nous mettons en place », a-t-elle fait savoir.
Les résultats de cette étude devront contribuer à l’amélioration de la compréhension des liens entre les changements climatiques et environnementaux que connaissent actuellement notre pays et les déplacements de populations qui en découlent afin de trouver les solutions les plus pertinentes.
Amy Diallo