‘’La transition nous apporte un nouveau souffle, elle permet à l’Etat du Sénégal, au secteur privé d’harmoniser le spectre des fréquences (…) et permettra à l’Etat de recouvrer un peu de sa souveraineté sur ce qu’on peut appeler la distribution des fréquences’’, a t-il dit.
Il s’exprimait au cours de la première session ordinaire de la Commission du développement industriel, de l’énergie et des technologies du Conseil économique, social et environnementale (CESE), présidée par Baidy Agne, le premier vice-président de l'institution. Cette commission a élaboré un projet de rapport intitulé : ‘’L’économie numérique, facteur de croissance au Sénégal’’.
Ainsi selon M. Dièye, il s’agira, grâce à cette transition, d’avoir ‘’la possibilité non seulement d’ouvrir le pays au reste du monde mais aussi d'accueillir le reste du monde dans nos foyer’’.
‘’La question sera de savoir si le Sénégal est économiquement et culturellement prêt, si nous avons les moyens de développer des produits en interne pour juguler et contourner le phénomène de la mondialisation qui nous amène autant de bienfaits que d’agressions’’, a-t-il ajouté.
Il a signalé qu’à l’échelle sous régionale, il s’agira d’uniformiser avec les pays concernés et voir sous quel rapport organiser cette transition qui est selon lui ‘’un phénomène mondial''. D'après lui, "le Sénégal a pris des engagements, donc nous ne pouvons pas ne pas nous organiser’’.
Abordant la question de l’internet, il a estimé que tous les pays du monde sont en train de se donner les moyen de réguler ce secteur qui est selon lui ‘’une donnée essentiellement économique’’.
‘’Donc c‘est la raison pour laquelle l’Etat est en train de se doter des moyens aussi bien du point de vue des données personnelles que du domaine de la cybercriminalité’’, a-t-il soutenu, avant d’ajouter que ‘’le fait d’avoir plus de 93% de taux de pénétration prouve que nous avons l’environnement et l’écosystème pour le développement de tous les systèmes que portent le numérique’’.
Il s'agira également, grâce à la transition numérique, d'absorber le taux de chômage dans un délai très court mais aussi d'absorber les déficits en termes d'adaptation aux changements climatiques.
Les interventions, durant le débat général, ont notamment porté sur les déchets électroniques après la transition numérique, la cherté des communications des opérateurs téléphoniques et l’accessibilité aux TICs dans les zones rurales.
Les recommandations issues du projet de rapport, adopté à l’unanimité, ont été axées sur entre autres la mise en place d’un Haut Conseil de l’économie numérique, mais aussi la nécessité de doter l’armée et la police de leur propre réseau pour des raisons de sécurité nationale.
APS
Il s’exprimait au cours de la première session ordinaire de la Commission du développement industriel, de l’énergie et des technologies du Conseil économique, social et environnementale (CESE), présidée par Baidy Agne, le premier vice-président de l'institution. Cette commission a élaboré un projet de rapport intitulé : ‘’L’économie numérique, facteur de croissance au Sénégal’’.
Ainsi selon M. Dièye, il s’agira, grâce à cette transition, d’avoir ‘’la possibilité non seulement d’ouvrir le pays au reste du monde mais aussi d'accueillir le reste du monde dans nos foyer’’.
‘’La question sera de savoir si le Sénégal est économiquement et culturellement prêt, si nous avons les moyens de développer des produits en interne pour juguler et contourner le phénomène de la mondialisation qui nous amène autant de bienfaits que d’agressions’’, a-t-il ajouté.
Il a signalé qu’à l’échelle sous régionale, il s’agira d’uniformiser avec les pays concernés et voir sous quel rapport organiser cette transition qui est selon lui ‘’un phénomène mondial''. D'après lui, "le Sénégal a pris des engagements, donc nous ne pouvons pas ne pas nous organiser’’.
Abordant la question de l’internet, il a estimé que tous les pays du monde sont en train de se donner les moyen de réguler ce secteur qui est selon lui ‘’une donnée essentiellement économique’’.
‘’Donc c‘est la raison pour laquelle l’Etat est en train de se doter des moyens aussi bien du point de vue des données personnelles que du domaine de la cybercriminalité’’, a-t-il soutenu, avant d’ajouter que ‘’le fait d’avoir plus de 93% de taux de pénétration prouve que nous avons l’environnement et l’écosystème pour le développement de tous les systèmes que portent le numérique’’.
Il s'agira également, grâce à la transition numérique, d'absorber le taux de chômage dans un délai très court mais aussi d'absorber les déficits en termes d'adaptation aux changements climatiques.
Les interventions, durant le débat général, ont notamment porté sur les déchets électroniques après la transition numérique, la cherté des communications des opérateurs téléphoniques et l’accessibilité aux TICs dans les zones rurales.
Les recommandations issues du projet de rapport, adopté à l’unanimité, ont été axées sur entre autres la mise en place d’un Haut Conseil de l’économie numérique, mais aussi la nécessité de doter l’armée et la police de leur propre réseau pour des raisons de sécurité nationale.
APS