Le Président d’Afreximbank, Jean-Louis Ekra, est formel : l’Afrique doit encore faire des efforts en mobilisant plus les ressources intérieures pour booster son commerce. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture des trois jours de séminaires et rencontres du Groupe Consultatif sur le Financement du Commerce et le Développement de l’Export en Afrique, qui se tiennent dans le cadre des activités de la 22ème Assemblée Générale Annuelle des Actionnaires d’Afreximbank, il a affirmé que l’Afrique est confrontée au phénomène grandissant et inquiétant de la sortie des flux de ressources hors des pays africains, ajoutant que le thème du séminaire «L’investissement direct africain comme source de financement à long terme pour la diversification des exportations et le développement en Afrique” atteste de cette nécessité.
Pour M. Ekra, l’évolution vers la mobilisation des ressources intérieures trouve un écho favorable dans le rôle d’Afreximbank en tant qu’institution panafricaine créée pour relever les défis du développement du commerce et identifier des opportunités en Afrique. Dans la même veine, Dr. Denny Kalyalya, Gouverneur de la Bank of Zambia, affirme que la promotion de l’investissement direct par les entreprises et institutions à travers l’Afrique serait une source de financement à long-terme pour la diversification des exportations. Selon lui, l’investissement direct étranger provenant hors du continent, complèterait à cet effet l’investissement direct africain avec un plus grand impact sur le développement. Pour Dr Kalyalya, alors que l’Afrique est parmi les régions du monde dont la croissance est la plus rapide durant la dernière décennie, le continent a été confronté à un test grandeur nature lorsque les prix du pétrole et d’autres matières premières ont connu une chute l’année passée, rappelant que la dépendance de l’Afrique de ses ressources naturelles demeure importante.
Lors des échanges après la cérémonie d’ouverture, Prof. Léonce Ndikumana de l’Université du Massachusetts a Amherst, s’exprimant sur le thème «Mobiliser les ressources africaines pour la diversification et le développement des exportations», affirmait que les questions clé en termes de règlementation sont les suivantes: Comment inciter les systèmes bancaires africains à se tourner davantage vers le développement et soutenir l’innovation et l’entreprenariat; comment mettre en valeur les fonds d’investissement souverains africains; comment mieux exploiter le potentiel des banques nationales et régionales ; et comment lutter contre la fuite de capitaux.
Pathe TOURE
Pour M. Ekra, l’évolution vers la mobilisation des ressources intérieures trouve un écho favorable dans le rôle d’Afreximbank en tant qu’institution panafricaine créée pour relever les défis du développement du commerce et identifier des opportunités en Afrique. Dans la même veine, Dr. Denny Kalyalya, Gouverneur de la Bank of Zambia, affirme que la promotion de l’investissement direct par les entreprises et institutions à travers l’Afrique serait une source de financement à long-terme pour la diversification des exportations. Selon lui, l’investissement direct étranger provenant hors du continent, complèterait à cet effet l’investissement direct africain avec un plus grand impact sur le développement. Pour Dr Kalyalya, alors que l’Afrique est parmi les régions du monde dont la croissance est la plus rapide durant la dernière décennie, le continent a été confronté à un test grandeur nature lorsque les prix du pétrole et d’autres matières premières ont connu une chute l’année passée, rappelant que la dépendance de l’Afrique de ses ressources naturelles demeure importante.
Lors des échanges après la cérémonie d’ouverture, Prof. Léonce Ndikumana de l’Université du Massachusetts a Amherst, s’exprimant sur le thème «Mobiliser les ressources africaines pour la diversification et le développement des exportations», affirmait que les questions clé en termes de règlementation sont les suivantes: Comment inciter les systèmes bancaires africains à se tourner davantage vers le développement et soutenir l’innovation et l’entreprenariat; comment mettre en valeur les fonds d’investissement souverains africains; comment mieux exploiter le potentiel des banques nationales et régionales ; et comment lutter contre la fuite de capitaux.
Pathe TOURE