Lorsque l’internet est apparu il y a près de 25 ans, certains économistes ont vu naître en cet outil « l’espoir », de voir se réaliser enfin un modèle de concurrence parfait. La toile semblait fournir la place de marché idéale, où une multitude d'offres et une pléthore de demandes se confrontent librement, en toute fluidité et en toute transparence. Un rêve qui, sans encourir le risque de se tromper, prend forme avec la croissance actuelle du e-commerce. A travers cette forme de commerce, internet modifie en toute aisance la relation entre les vendeurs et leurs clients. Il permet de personnaliser l’offre tout en brisant les barrières liées aux commerces internationales. Une aubaine pour l’Afrique qui ne représente que 3% des échanges mondiales. «Quand on regarde la croissance du marché de l’internet en Afrique, et surtout le développement du commerce en ligne sur le continent, on ne peut qu’être enthousiaste. C’est une véritable ouverture pour les entreprises africaines qui peuvent désormais à partir de la toile se faire connaitre à travers le monde, faire connaitre leur produits et services à des clients emplantés aux quatre coins du monde », estime Moussoukoro, digital manager à jovago.com . « Par exemple, vous pouvez-être au Sénégal, et avoir des clients qui se retrouvent en chine, c’est le cas d’un secteur comme le tourisme », ajoute-t-elle. En effet, les entreprises africaines ont longtemps été confrontées à des difficultés d’exportation souvent liés aux manques d’infrastructures certes, mais surtout du fait que ces entreprises n’avaient pas des moyens pour promouvoir leurs produits sur le marché international.
Cette révolution est à la fois stratégique pour les entreprises mais aussi pour la compétitivité des territoires, en permettant à tout un chacun d'être global, elle projette des milliers de nouveaux acteurs africains dans la mondialisation et offre la possibilité à chaque individu de devenir en quelques clics importateur ou exportateur. De ce fait, les pays africains ne sont plus voués à demeurer des éternels exportateur de matière première, et peuvent se lancer grâce à internet dans un marché ouvert.
Ismael Kambell
Cette révolution est à la fois stratégique pour les entreprises mais aussi pour la compétitivité des territoires, en permettant à tout un chacun d'être global, elle projette des milliers de nouveaux acteurs africains dans la mondialisation et offre la possibilité à chaque individu de devenir en quelques clics importateur ou exportateur. De ce fait, les pays africains ne sont plus voués à demeurer des éternels exportateur de matière première, et peuvent se lancer grâce à internet dans un marché ouvert.
Ismael Kambell