En ce 21ème siècle, les connaissances constituent le principal facteur de croissance des économies. En conséquence, la recherche et l’innovation joueront un rôle crucial dans le rythme et la soutenabilité des croissances économiques. Fort de ce constat, les chercheurs africains comptent mettre leurs savoirs à la disposition des décideurs publics. Ainsi, ils ont décidés par le biais d’une conférence Internationale d’aborder la question de la « Croissance Soutenable et le Développement en Afrique. Cette rencontre se veut « un cadre de discussions approfondies entre décideurs publics comme privés sur des questions qui sont au cœur de l’agenda du développement de l’Afrique », a soutenu le directeur exécutif du Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES), le Professeur Abdoulaye Diagne. Il estime que « ce dialogue est essentiel pour que les politiques publiques mises en place gagnent en qualité et deviennent ainsi plus efficace, pour impulser et entretenir une croissance forte et inclusive ». Aussi, il est important en ce « qu’il devra permettre aux chercheurs de mieux appréhender les questions au sens des préoccupations des décideurs, ainsi que les contraintes pouvant entraver leurs décisions dans leurs actions ».
Conscient que ce dialogue, pour qu’il apporte tous ses effets positifs, doit s’inscrire dans la durée, l’UNU-MERIT et le CRES s’emploieront à « faire en sorte que cette conférence soit inscrite dans l’agenda des décideurs et des chercheurs », renseigne Abdoulaye Diagne. A ce propos, le directeur exécutif du CRES plaide pour que toutes les deux années « les chercheurs africains se retrouvent autour de thèmes majeurs pour le développement du continent africain ». Dans son intervention, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane est d’avis que, « le développement économique et social du Sénégal ne pourra se faire que si le sous-secteur de l’enseignement et de la recherche joue pleinement son rôle ». Selon lui, « il est important que ces études et ces travaux soient fondés sur des évidences et tournés vers des objectifs économiques ». C’est la raison pour laquelle la première décision du Conseil présidentiel dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche est de « réorienter notre système vers les sciences, les technologies et les métiers », a soutenu le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il signale que « c’est cette stratégie qui a propulsé les pays émergents ». Car, « ce sont ces formations qui attirent plus des entreprises » et qui permettent de « développer l’innovation des services dans lesquels notre pays a des potentialités énormes », affirme-t-il. C’est dire que « notre ambition est de faire de l’enseignement supérieur un levier de développement économique, social et culturel de notre pays ». Ainsi, il estime que cette rencontre va permettre à nos chercheurs « de mieux réfléchir sur comment renforcer les capacités de nos administrations pour que nous produisons des résultats à partir de nos réflexions ».
La rencontre de Dakar, va permettre pendant deux jours, aux chercheurs et décideurs de discuter de thèmes centrés sur l’Afrique. Il s’agit entre autres, de la croissance et la redistribution, l’emploi et le développement soutenable, l’agriculture et la transformation des économies africaines, l’intégration et le développement local, la connaissance, l’innovation et le développement. Aussi, il sera un cadre de diffusion de résultats de travaux de recherches du CRES, mais surtout d'échanges entre experts africains et internationaux : chercheurs, décideurs, partenaires techniques et financiers, de hautes personnalités de la société civile.
Amy Diallo
Conscient que ce dialogue, pour qu’il apporte tous ses effets positifs, doit s’inscrire dans la durée, l’UNU-MERIT et le CRES s’emploieront à « faire en sorte que cette conférence soit inscrite dans l’agenda des décideurs et des chercheurs », renseigne Abdoulaye Diagne. A ce propos, le directeur exécutif du CRES plaide pour que toutes les deux années « les chercheurs africains se retrouvent autour de thèmes majeurs pour le développement du continent africain ». Dans son intervention, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane est d’avis que, « le développement économique et social du Sénégal ne pourra se faire que si le sous-secteur de l’enseignement et de la recherche joue pleinement son rôle ». Selon lui, « il est important que ces études et ces travaux soient fondés sur des évidences et tournés vers des objectifs économiques ». C’est la raison pour laquelle la première décision du Conseil présidentiel dédié à l’enseignement supérieur et à la recherche est de « réorienter notre système vers les sciences, les technologies et les métiers », a soutenu le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Il signale que « c’est cette stratégie qui a propulsé les pays émergents ». Car, « ce sont ces formations qui attirent plus des entreprises » et qui permettent de « développer l’innovation des services dans lesquels notre pays a des potentialités énormes », affirme-t-il. C’est dire que « notre ambition est de faire de l’enseignement supérieur un levier de développement économique, social et culturel de notre pays ». Ainsi, il estime que cette rencontre va permettre à nos chercheurs « de mieux réfléchir sur comment renforcer les capacités de nos administrations pour que nous produisons des résultats à partir de nos réflexions ».
La rencontre de Dakar, va permettre pendant deux jours, aux chercheurs et décideurs de discuter de thèmes centrés sur l’Afrique. Il s’agit entre autres, de la croissance et la redistribution, l’emploi et le développement soutenable, l’agriculture et la transformation des économies africaines, l’intégration et le développement local, la connaissance, l’innovation et le développement. Aussi, il sera un cadre de diffusion de résultats de travaux de recherches du CRES, mais surtout d'échanges entre experts africains et internationaux : chercheurs, décideurs, partenaires techniques et financiers, de hautes personnalités de la société civile.
Amy Diallo