L'information est confirmée par l'ambassadeur du Maroc à Dakar, Hassan Naciri, dans un entretien qu'il a accordé à nos confrères de l'Agence de presse sénégalaise (Aps).
Selon le diplomate, cette neuvième visite de sa Majesté au Sénégal témoigne de la vitalité des relations entre les deux pays. « A mon humble avis, c'est un gage renouvelé de fidélité à la relation singulière qui lie nos deux pays », dira-t-il.
Le porte-voix du Royaume chérifien à Dakar estime que cette visite du roi sera l'occasion de renforcer la feuille de route qui lie les deux pays appelés à faire face à des défis sur le plan économique, sécuritaire et sociaux qui les interpellent.
Revisitant l'histoire des relations séculaires entre les deux pays, M. Naciri n'a pas occulté les coopérations sur le plan spirituel tout en insistant sur la place de choix qu'occupe le Sénégal dans la politique internationale du Royaume chérifien.
La presse du royaume chérifien qui fait état de cette visite avise que le Roi du Maroc va atterrir à Dakar après une visite effectuée au Gabon.
Les mêmes sources avisent que dès son arrivée à Dakar, le souverain marocain va rencontrer son hôte le Président Macky Sall pour échanger sur des questions régionales mais aussi continentales. « Le développement des relations bilatérales entre les deux pays sera aussi abordé », indiquent des médias marocains.
Dans la même foulée, elles avisent que les deux chefs d'État vont présider la signature de nombreux accords couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays.
Les mêmes sources rajoutent que deux projets financés par le royaume au Sénégal seront aussi inaugurés. Il s'agit du village de pêcheurs de Dakhla et d'un centre de formation professionnelle à Diamniadio.
Rappelons que dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le Maroc et le Sénégal veulent booster leurs échanges évalués à 220 millions de dollars Us. Avec l'entrée en vigueur de cette initiative africaine, le Sénégal espère une augmentation sensible de ses flux commerciaux avec le Maroc.
Les autorités diplomatiques sénégalaises sont d'avis que ce marché commun africain va davantage faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays. A noter qu'en 2019, le Maroc a exporté une valeur de 220,4 millions de dollars vers le Sénégal.
En 2019, avant la crise sanitaire liée au Covid-19, le Sénégal était le 22ème marché d'exportation du Maroc et son 83ème marché d'importation. A cette période, les exportations marocaines vers le Sénégal s'estimaient à 220,4 millions de dollars.
A en croire toujours les autorités sénégalaises, l'opérationnalisation de la ZLECAf pourrait réellement booster le partenariat économique avec le Maroc.
En dépit de la volonté de coopération qui anime le Sénégal et le Maroc, pensent certains observateurs, les échanges commerciaux entre les deux pays, bien qu'en progression, sont encore relativement faibles et largement en deçà de leurs potentialités vue les nombreux potentiels qui existent.
A cet effet, les autorités estiment que les deux pays doivent nécessairement relancer le Groupe d'impulsion économique (Gie) mis en place en 2015 et qui réunit les patronats des deux pays.
« L'économie sénégalaise n'est pas suffisamment fournie pour exporter davantage vers le Maroc avec seulement quelques produits alimentaires qui ne représentent que 15 %. Mais au contraire, le Maroc qui a une économie beaucoup plus équilibrée et qui est à plus 80 % d'exportations vers d'autres pays, avec des produits divers, le Maroc est certainement dans cette relation, le pays qui va gagner le plus au niveau non seulement du Sénégal, mais aussi au niveau de toute la sous -région de la Cédéao », estime Meissa Babou, Économiste Sénégalais.
En outre, d'importantes opportunités d'exportation existent dans le domaine des services en général et dans celui des Technologies de l'information et de la communication en particulier selon les économistes.
Ainsi, le Sénégal et le Maroc devraient également miser sur le numérique en vue de fluidifier leurs échanges commerciaux.
Le Maroc et le Sénégal signent trois accords de coopération dans les domaines de la décentralisation, des technologies de l'information et de la communication, et de l'aviation civile, en marge de l'ouverture par le Sénégal d'un consulat dans la ville de Dakhla, dans la région du Sahara. Cette présente visite va davantage booster les échanges entre les deux pays.
En 2015, lors d'une tournée africaine du Roi Mohammed Vl, le Maroc et le Sénégal avaient signé treize accords de coopération dans les domaines des douanes, l'industrie, la santé animale, le tourisme et l'environnement, à l'occasion de la visite au Sénégal du roi du Maroc.
Plusieurs ministres des deux pays avaient apposé leur signature en bas des documents officiels lors d'une cérémonie au palais présidentiel en présence du chef de l'État sénégalais, Macky Sall, du roi Mohammed VI et d'opérateurs économiques des deux pays.
Les accords, dont les montants n'ont pas été précisés, étaient relatifs notamment à la coopération économique et douanière, la construction d'un quai de pêche à Dakar, l'artisanat, l'industrie, les filières lait et équine, et la santé animale.
Face à la presse, l'actuel Premier ministre, alors ministre sénégalais de l'économie et des finances, Amadou Bâ avait dit : « Nous ne pouvons pas avancer de montant financier parce qu'il s'agit de conventions-cadres(…) »
https://fr.allafrica.com/
Selon le diplomate, cette neuvième visite de sa Majesté au Sénégal témoigne de la vitalité des relations entre les deux pays. « A mon humble avis, c'est un gage renouvelé de fidélité à la relation singulière qui lie nos deux pays », dira-t-il.
Le porte-voix du Royaume chérifien à Dakar estime que cette visite du roi sera l'occasion de renforcer la feuille de route qui lie les deux pays appelés à faire face à des défis sur le plan économique, sécuritaire et sociaux qui les interpellent.
Revisitant l'histoire des relations séculaires entre les deux pays, M. Naciri n'a pas occulté les coopérations sur le plan spirituel tout en insistant sur la place de choix qu'occupe le Sénégal dans la politique internationale du Royaume chérifien.
La presse du royaume chérifien qui fait état de cette visite avise que le Roi du Maroc va atterrir à Dakar après une visite effectuée au Gabon.
Les mêmes sources avisent que dès son arrivée à Dakar, le souverain marocain va rencontrer son hôte le Président Macky Sall pour échanger sur des questions régionales mais aussi continentales. « Le développement des relations bilatérales entre les deux pays sera aussi abordé », indiquent des médias marocains.
Dans la même foulée, elles avisent que les deux chefs d'État vont présider la signature de nombreux accords couvrant divers domaines de coopération entre les deux pays.
Les mêmes sources rajoutent que deux projets financés par le royaume au Sénégal seront aussi inaugurés. Il s'agit du village de pêcheurs de Dakhla et d'un centre de formation professionnelle à Diamniadio.
Rappelons que dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le Maroc et le Sénégal veulent booster leurs échanges évalués à 220 millions de dollars Us. Avec l'entrée en vigueur de cette initiative africaine, le Sénégal espère une augmentation sensible de ses flux commerciaux avec le Maroc.
Les autorités diplomatiques sénégalaises sont d'avis que ce marché commun africain va davantage faciliter les échanges commerciaux et les investissements entre les deux pays. A noter qu'en 2019, le Maroc a exporté une valeur de 220,4 millions de dollars vers le Sénégal.
En 2019, avant la crise sanitaire liée au Covid-19, le Sénégal était le 22ème marché d'exportation du Maroc et son 83ème marché d'importation. A cette période, les exportations marocaines vers le Sénégal s'estimaient à 220,4 millions de dollars.
A en croire toujours les autorités sénégalaises, l'opérationnalisation de la ZLECAf pourrait réellement booster le partenariat économique avec le Maroc.
En dépit de la volonté de coopération qui anime le Sénégal et le Maroc, pensent certains observateurs, les échanges commerciaux entre les deux pays, bien qu'en progression, sont encore relativement faibles et largement en deçà de leurs potentialités vue les nombreux potentiels qui existent.
A cet effet, les autorités estiment que les deux pays doivent nécessairement relancer le Groupe d'impulsion économique (Gie) mis en place en 2015 et qui réunit les patronats des deux pays.
« L'économie sénégalaise n'est pas suffisamment fournie pour exporter davantage vers le Maroc avec seulement quelques produits alimentaires qui ne représentent que 15 %. Mais au contraire, le Maroc qui a une économie beaucoup plus équilibrée et qui est à plus 80 % d'exportations vers d'autres pays, avec des produits divers, le Maroc est certainement dans cette relation, le pays qui va gagner le plus au niveau non seulement du Sénégal, mais aussi au niveau de toute la sous -région de la Cédéao », estime Meissa Babou, Économiste Sénégalais.
En outre, d'importantes opportunités d'exportation existent dans le domaine des services en général et dans celui des Technologies de l'information et de la communication en particulier selon les économistes.
Ainsi, le Sénégal et le Maroc devraient également miser sur le numérique en vue de fluidifier leurs échanges commerciaux.
Le Maroc et le Sénégal signent trois accords de coopération dans les domaines de la décentralisation, des technologies de l'information et de la communication, et de l'aviation civile, en marge de l'ouverture par le Sénégal d'un consulat dans la ville de Dakhla, dans la région du Sahara. Cette présente visite va davantage booster les échanges entre les deux pays.
En 2015, lors d'une tournée africaine du Roi Mohammed Vl, le Maroc et le Sénégal avaient signé treize accords de coopération dans les domaines des douanes, l'industrie, la santé animale, le tourisme et l'environnement, à l'occasion de la visite au Sénégal du roi du Maroc.
Plusieurs ministres des deux pays avaient apposé leur signature en bas des documents officiels lors d'une cérémonie au palais présidentiel en présence du chef de l'État sénégalais, Macky Sall, du roi Mohammed VI et d'opérateurs économiques des deux pays.
Les accords, dont les montants n'ont pas été précisés, étaient relatifs notamment à la coopération économique et douanière, la construction d'un quai de pêche à Dakar, l'artisanat, l'industrie, les filières lait et équine, et la santé animale.
Face à la presse, l'actuel Premier ministre, alors ministre sénégalais de l'économie et des finances, Amadou Bâ avait dit : « Nous ne pouvons pas avancer de montant financier parce qu'il s'agit de conventions-cadres(…) »
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