Il a surtout salué la présence et le soutien du ministre Sangafowa Mamadou, à cette initiative qui permet aux différents acteurs du monde de l’énergie de se retrouver et de débattre des enjeux de la transition énergétique en Afrique en général, et en Côte d’Ivoire en particulier.
« Ce troisième forum de l’efficacité énergétique et des Energies renouvelables s’ouvre à un moment crucial, dans un contexte énergétique mondial perturbé et dégradé par la guerre en Ukraine. Alors que les Etats, notamment de l’Europe, et les entreprises s’étaient engagés dans une transition énergétique impliquant le remplacement progressif des énergies fossiles par un mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables, l’heure est désormais pour les pays européens, à la sécurisation de l’approvisionnement en énergie fossile. », a dit le président de la Cgeci. Non sans ajouter que la guerre en Europe de l’Est a également une forte influence sur les prix de l’énergie qui se sont envolés, alimentant une inflation qui se diffuse dans plusieurs secteurs d’activités.
En raison du réchauffement climatique qui est dorénavant une réalité, particulièrement sur le continent africain où ses effets sont de plus en plus dramatiques, la transition énergétique est pourtant une nécessité. Comment la financer ? C’est tout le sens dudit forum qui va durer deux jours autour du thème :« Transition énergétique : Quelles opportunités de financement en Afrique ? ». Cet évènement majeur est organisé par la Cgeci en collaboration avec l’Agence Marocaine de Communication Aob, l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (Amee) et les Ministères ivoiriens en charge de l’Energie et de l’Environnement.
Les acteurs du secteur privé ivoirien doivent tirer le plus grand parti de nombreuses opportunités qu’offre la transition énergétique en Afrique. En effet ce continent est le moins connecté à l’énergie, avec plus de 600millions de personnes sans énergie, soit 43% de la population à fin 2021, qui ont urgemment besoin de réaliser l’accès universel à l’électricité notamment, alors que la tendance à l’accroissement de la demande énergétique va se poursuivre, sous l’effet combiné de la croissance démographique et de l’industrialisation en cours.
Pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques de l’Afrique, il faudrait selon l’Agence Internationale de l’Energie (Aie), plus que doubler les investissements dans le secteur de l’énergie au cours de cette décennie ; ce qui les porterait à plus de 190 milliards de dollars par an de 2026 à 2030, les deux tiers étant consacrés aux énergies propres. La part des investissements énergétiques dans le Pib de l’Afrique passerait à 6 % en 2026-2030 dans ce scénario, soit un peu plus que la moyenne des économies émergentes et en développement. Pour réussir ce challenge de l’efficacité énergétique, les gouvernements y ont un grand rôle à jouer. D’où tout le sens des assurances et de l’invitation du ministre Coulibaly Sangafowa Mamadou, des Mines, du pétrole et de l’énergie aux différents aux partenaires techniques financiers et acteurs du secteur privé ivoirien quand il dit :« Je voudrais à cette occasion, saluer l’ensemble des experts, porteurs de projet, partenaires au développement ici présents et remercier toutes les personnes qui ont contribué à l’avènement et à l’organisation de cet important forum.
La Côte d’Ivoire ambitionne d’être le hub énergétique de la sous-région afin de fournir à nos populations, une énergie abondante, fiable et à coût compétitif, tout en respectant ses engagements au plan national et régional » Non sans ajouter que les défis de la Côte d’Ivoire en matière de développement sont énormes, les besoins en électricité immenses, mais les ressources ne sont pas illimitées. D’où la nécessité d’explorer et d’exploiter les potentiels existants en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
Suite à l’accord de Paris, les engagements pris par la Côte d’Ivoire concernant les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (Cpdn) visent à réduire les émissions de gaz à effet de Serre de 30,41%, et à atteindre un mix énergétique de 45% d’énergies renouvelables à l’horizon2030. Au niveau de la Côte d’Ivoire, en matière de maitrise de l’énergie, d’importants investissements ont été réalisés sur les infrastructures de transport et de distribution, faisant passer le rendement du système électrique national de 71,25% en 2011 à 83,67 % en 2021.
https://fr.allafrica.com/
« Ce troisième forum de l’efficacité énergétique et des Energies renouvelables s’ouvre à un moment crucial, dans un contexte énergétique mondial perturbé et dégradé par la guerre en Ukraine. Alors que les Etats, notamment de l’Europe, et les entreprises s’étaient engagés dans une transition énergétique impliquant le remplacement progressif des énergies fossiles par un mix énergétique privilégiant les énergies renouvelables, l’heure est désormais pour les pays européens, à la sécurisation de l’approvisionnement en énergie fossile. », a dit le président de la Cgeci. Non sans ajouter que la guerre en Europe de l’Est a également une forte influence sur les prix de l’énergie qui se sont envolés, alimentant une inflation qui se diffuse dans plusieurs secteurs d’activités.
En raison du réchauffement climatique qui est dorénavant une réalité, particulièrement sur le continent africain où ses effets sont de plus en plus dramatiques, la transition énergétique est pourtant une nécessité. Comment la financer ? C’est tout le sens dudit forum qui va durer deux jours autour du thème :« Transition énergétique : Quelles opportunités de financement en Afrique ? ». Cet évènement majeur est organisé par la Cgeci en collaboration avec l’Agence Marocaine de Communication Aob, l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (Amee) et les Ministères ivoiriens en charge de l’Energie et de l’Environnement.
Les acteurs du secteur privé ivoirien doivent tirer le plus grand parti de nombreuses opportunités qu’offre la transition énergétique en Afrique. En effet ce continent est le moins connecté à l’énergie, avec plus de 600millions de personnes sans énergie, soit 43% de la population à fin 2021, qui ont urgemment besoin de réaliser l’accès universel à l’électricité notamment, alors que la tendance à l’accroissement de la demande énergétique va se poursuivre, sous l’effet combiné de la croissance démographique et de l’industrialisation en cours.
Pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques de l’Afrique, il faudrait selon l’Agence Internationale de l’Energie (Aie), plus que doubler les investissements dans le secteur de l’énergie au cours de cette décennie ; ce qui les porterait à plus de 190 milliards de dollars par an de 2026 à 2030, les deux tiers étant consacrés aux énergies propres. La part des investissements énergétiques dans le Pib de l’Afrique passerait à 6 % en 2026-2030 dans ce scénario, soit un peu plus que la moyenne des économies émergentes et en développement. Pour réussir ce challenge de l’efficacité énergétique, les gouvernements y ont un grand rôle à jouer. D’où tout le sens des assurances et de l’invitation du ministre Coulibaly Sangafowa Mamadou, des Mines, du pétrole et de l’énergie aux différents aux partenaires techniques financiers et acteurs du secteur privé ivoirien quand il dit :« Je voudrais à cette occasion, saluer l’ensemble des experts, porteurs de projet, partenaires au développement ici présents et remercier toutes les personnes qui ont contribué à l’avènement et à l’organisation de cet important forum.
La Côte d’Ivoire ambitionne d’être le hub énergétique de la sous-région afin de fournir à nos populations, une énergie abondante, fiable et à coût compétitif, tout en respectant ses engagements au plan national et régional » Non sans ajouter que les défis de la Côte d’Ivoire en matière de développement sont énormes, les besoins en électricité immenses, mais les ressources ne sont pas illimitées. D’où la nécessité d’explorer et d’exploiter les potentiels existants en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.
Suite à l’accord de Paris, les engagements pris par la Côte d’Ivoire concernant les Contributions Prévues Déterminées au niveau National (Cpdn) visent à réduire les émissions de gaz à effet de Serre de 30,41%, et à atteindre un mix énergétique de 45% d’énergies renouvelables à l’horizon2030. Au niveau de la Côte d’Ivoire, en matière de maitrise de l’énergie, d’importants investissements ont été réalisés sur les infrastructures de transport et de distribution, faisant passer le rendement du système électrique national de 71,25% en 2011 à 83,67 % en 2021.
https://fr.allafrica.com/