Vers la création d’une Banque centrale africaine. Le processus est déjà enclenché. C’est dans ce contexte que s’est tenu, une réunion ordinaire de l’Association des Banques centrales africaines (Abca). Dans un document remis à la presse, il est indiqué que l’Abca et la Commission de l’Union africaine (Cua) vont mettre en œuvre à partir de 2018, des actions visant la création de la Banque centrale africaine (Bca). Le document informe que la Cua a inscrit dans le budget de l’Union africaine(Ua) pour l’année 2018, les ressources nécessaires à la création de l’Institut monétaire africain (Ima). «L’Ima sera créé pour entreprendre toute la préparation technique, statistique, institutionnelle et juridique pour la création de la Banque centrale africaine », lit-on dans le document.
Le commissaire aux affaires économiques de l’Ua, Victor Harison, absent et dont le discours a été lu par son représentant, René Kouassi, se veut plus précis. «En outre, mérite-t-il de rappeler qu’au niveau continental, nous avons décidé de contenir « l’Afrique que nous voulons » dans l’Agenda 2063. La création des institutions financières figure bel et bien dans l’Acte constitutif de l’Union Africaine. Toutefois, l’Union africaine est constituée de 55 pays, donc 55 différentes réalités», a indiqué M. Harison annonçant du coup, la signature d’un accord de siège avec le Cameroun pour le Fonds monétaire africain. «Même si les choses n’avancent pas aussi rapidement que nous le souhaiterions, aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que l’accord de siège du Fonds monétaire africain sera signé le 5 mars prochain à Yaoundé entre le Gouvernement camerounais et la Commission de l’Union Africaine », a annoncé M. Harison. Dans la même logique, il a ajouté que la Commission de l’Ua est en train d’élaborer un projet d’accord de siège qui sera négocié avec le Nigéria, pays hôte et surtout avec sa Banque centrale. «Dès lors que ce projet d’accord de siège sera conclu, la Commission, en coopération avec l’Abca, tentera d’installer l’Institut monétaire en recrutant, dans les plus brefs délais, les ressources humaines appropriées ; lui permettant de traduire dans la réalité la feuille de route que constitue notre stratégie conjointe », a-t-il précisé.
Mariama Diallo
Le commissaire aux affaires économiques de l’Ua, Victor Harison, absent et dont le discours a été lu par son représentant, René Kouassi, se veut plus précis. «En outre, mérite-t-il de rappeler qu’au niveau continental, nous avons décidé de contenir « l’Afrique que nous voulons » dans l’Agenda 2063. La création des institutions financières figure bel et bien dans l’Acte constitutif de l’Union Africaine. Toutefois, l’Union africaine est constituée de 55 pays, donc 55 différentes réalités», a indiqué M. Harison annonçant du coup, la signature d’un accord de siège avec le Cameroun pour le Fonds monétaire africain. «Même si les choses n’avancent pas aussi rapidement que nous le souhaiterions, aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous annoncer que l’accord de siège du Fonds monétaire africain sera signé le 5 mars prochain à Yaoundé entre le Gouvernement camerounais et la Commission de l’Union Africaine », a annoncé M. Harison. Dans la même logique, il a ajouté que la Commission de l’Ua est en train d’élaborer un projet d’accord de siège qui sera négocié avec le Nigéria, pays hôte et surtout avec sa Banque centrale. «Dès lors que ce projet d’accord de siège sera conclu, la Commission, en coopération avec l’Abca, tentera d’installer l’Institut monétaire en recrutant, dans les plus brefs délais, les ressources humaines appropriées ; lui permettant de traduire dans la réalité la feuille de route que constitue notre stratégie conjointe », a-t-il précisé.
Mariama Diallo