Selon un communiqué de presse publié à cet effet, l'équipe a été reçue en audience par le Premier ministre, Amadou Ba et a rencontré le Ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, Mme le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, le Directeur national de la Bceao, Ahmadou Al Aminou Lo, divers services de l’Etat, les partenaires au développement, ainsi que des représentants du milieu des affaires et de la société civile. M. Gemayel note un ralentissement de croissance économique en 2022.
« L’économie sénégalaise a connu en 2022 un ralentissement plus marqué que prévu, avec une croissance du Pib réel désormais estimée à environ 4 % au lieu de 4,7 % projeté, en raison d'une campagne agricole moins favorable et d'une contraction de la production industrielle. L'inflation moyenne a atteint 9,7 %, son plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie du fait de la flambée des prix des denrées alimentaires. Les recettes fiscales ont été légèrement inférieures aux prévisions, tandis que les dépenses courantes ont dépassé l'objectif fixé en raison de l'augmentation de la masse salariale de l’administration publique », a confié le chef de mission du Fmi.
Il a ajouté que les subventions à l’énergie ont atteint le niveau record de 692 milliards de francs CFA (4 % du Pib). «Pour contenir le déficit budgétaire, les dépenses d'investissement ont été réduites. La dette publique est estimée à 75,0 % du Pib, dont 67,5 % du Pib pour le gouvernement central. Le déficit des comptes courants s'est considérablement creusé en raison principalement de l'augmentation des factures d’importations », a relevé le Fmi.
Pour 2023, Edward Gemayel souligne que la croissance de l’activité économique devrait s’accélérer, bien qu'à un rythme plus lent qu'initialement projeté, tandis que l'inflation devrait baisser à 5 %. «Les perspectives à moyen terme restent favorables et devraient bénéficier à la fois du démarrage de la production de pétrole et de gaz et de la mise en œuvre de réformes structurelles destinées à renforcer la participation du secteur privé à l’activité économique dans la mise en œuvre du PAP3 du Plan Sénégal émergent (Pse) en cours de préparation », informe le Fmi.
L’institution affirme que les premiers signes d'un resserrement des conditions de financement sur le marché régional des titres publics appellent à la vigilance et à l’élaboration d’un plan de contingence.
«Dans ce contexte, l'amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et la rationalisation des dépenses publiques non prioritaires contribueront à atténuer les pressions financières, tout en préservant la viabilité de la dette. Les négociations pour un nouveau programme économique et financier soutenu par le Fmi commenceront en marge des réunions de printemps du Fmi et de la Banque mondiale et se poursuivront à Dakar à la fin du mois d'avril », informe le Fmi.
Adou FAYE
« L’économie sénégalaise a connu en 2022 un ralentissement plus marqué que prévu, avec une croissance du Pib réel désormais estimée à environ 4 % au lieu de 4,7 % projeté, en raison d'une campagne agricole moins favorable et d'une contraction de la production industrielle. L'inflation moyenne a atteint 9,7 %, son plus haut niveau depuis plusieurs décennies, en grande partie du fait de la flambée des prix des denrées alimentaires. Les recettes fiscales ont été légèrement inférieures aux prévisions, tandis que les dépenses courantes ont dépassé l'objectif fixé en raison de l'augmentation de la masse salariale de l’administration publique », a confié le chef de mission du Fmi.
Il a ajouté que les subventions à l’énergie ont atteint le niveau record de 692 milliards de francs CFA (4 % du Pib). «Pour contenir le déficit budgétaire, les dépenses d'investissement ont été réduites. La dette publique est estimée à 75,0 % du Pib, dont 67,5 % du Pib pour le gouvernement central. Le déficit des comptes courants s'est considérablement creusé en raison principalement de l'augmentation des factures d’importations », a relevé le Fmi.
Pour 2023, Edward Gemayel souligne que la croissance de l’activité économique devrait s’accélérer, bien qu'à un rythme plus lent qu'initialement projeté, tandis que l'inflation devrait baisser à 5 %. «Les perspectives à moyen terme restent favorables et devraient bénéficier à la fois du démarrage de la production de pétrole et de gaz et de la mise en œuvre de réformes structurelles destinées à renforcer la participation du secteur privé à l’activité économique dans la mise en œuvre du PAP3 du Plan Sénégal émergent (Pse) en cours de préparation », informe le Fmi.
L’institution affirme que les premiers signes d'un resserrement des conditions de financement sur le marché régional des titres publics appellent à la vigilance et à l’élaboration d’un plan de contingence.
«Dans ce contexte, l'amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et la rationalisation des dépenses publiques non prioritaires contribueront à atténuer les pressions financières, tout en préservant la viabilité de la dette. Les négociations pour un nouveau programme économique et financier soutenu par le Fmi commenceront en marge des réunions de printemps du Fmi et de la Banque mondiale et se poursuivront à Dakar à la fin du mois d'avril », informe le Fmi.
Adou FAYE