Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui donne l’information, ce résultat est imputable à l’accroissement des valeurs ajoutées (Va) des secteurs primaire (+2,6%) et tertiaire (+0,7%). En revanche, le secteur secondaire s’est replié (-2,0%) ainsi que les taxes nettes de subventions sur les produits (-1,9%). L’augmentation de la valeur ajoutée du secteur primaire est consécutive aux évolutions des activités de l’agriculture (+3,6%), de l’élevage (+0,8%) ainsi que de la sylviculture (+0,7%).
Toutefois, une baisse de 1,1% est notée au niveau de la pêche. S’agissant du secteur secondaire (en volume Cvs), le fléchissement de l’activité est en liaison avec la contraction des valeurs ajoutées du raffinage du pétrole et cokéfaction (-21,5%), de la fabrication de produits chimiques de base (-20,0%), de la fabrication de produits agroalimentaires (-5,5%), ainsi que des autres produits manufacturiers (-3,9%). La contraction de l’activité de fabrication de produits agroalimentaires est due principalement au ralentissement des activités de fabrication de sucre, chocolaterie et confiserie (-15,6%) et de la transformation et conservation des poissons (-14,2%).
Pour la fabrication d’autres produits manufacturiers, le repli s’explique par l’amoindrissement des activités du sciage et rabotage du bois (-26,7%), de fabrication d’autres produits chimiques (-21,5%), de fabrication de savons, détergents et produits d'entretien (-11,3%) ainsi que la filature, tissage et ennoblissement textile et fabrication d'articles d'habillement (-0,4%). Cependant, il est observé un accroissement des activités de production et de distribution d’électricité (+15,0%) ainsi que celles des extractives (+14,7%). En ce qui concerne le tertiaire, l’évolution enregistrée est liée à la performance des activités d’information et de communication (+4,6%), des transports (+1,8%) et de l’enseignement (+1,5%).
Toutefois, la hausse de la valeur ajoutée du secteur est atténuée par le repli de celle du commerce (-0,7%) ainsi que celle de l’hébergement et la restauration (-2,9%). Sous l’angle de la demande, le regain de l’activité économique au deuxième trimestre de 2023, par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente s’est traduit, en termes réels, par l’accroissement de la consommation finale (+10,1%) et de la formation brute de capital fixe (+0,8%). En revanche, les exportations de biens et services se sont contractées de 0,7% en volume. Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 678,1 milliards de FCFA au deuxième trimestre de 2023.
Adou Faye
Toutefois, une baisse de 1,1% est notée au niveau de la pêche. S’agissant du secteur secondaire (en volume Cvs), le fléchissement de l’activité est en liaison avec la contraction des valeurs ajoutées du raffinage du pétrole et cokéfaction (-21,5%), de la fabrication de produits chimiques de base (-20,0%), de la fabrication de produits agroalimentaires (-5,5%), ainsi que des autres produits manufacturiers (-3,9%). La contraction de l’activité de fabrication de produits agroalimentaires est due principalement au ralentissement des activités de fabrication de sucre, chocolaterie et confiserie (-15,6%) et de la transformation et conservation des poissons (-14,2%).
Pour la fabrication d’autres produits manufacturiers, le repli s’explique par l’amoindrissement des activités du sciage et rabotage du bois (-26,7%), de fabrication d’autres produits chimiques (-21,5%), de fabrication de savons, détergents et produits d'entretien (-11,3%) ainsi que la filature, tissage et ennoblissement textile et fabrication d'articles d'habillement (-0,4%). Cependant, il est observé un accroissement des activités de production et de distribution d’électricité (+15,0%) ainsi que celles des extractives (+14,7%). En ce qui concerne le tertiaire, l’évolution enregistrée est liée à la performance des activités d’information et de communication (+4,6%), des transports (+1,8%) et de l’enseignement (+1,5%).
Toutefois, la hausse de la valeur ajoutée du secteur est atténuée par le repli de celle du commerce (-0,7%) ainsi que celle de l’hébergement et la restauration (-2,9%). Sous l’angle de la demande, le regain de l’activité économique au deuxième trimestre de 2023, par rapport au trimestre correspondant de l’année précédente s’est traduit, en termes réels, par l’accroissement de la consommation finale (+10,1%) et de la formation brute de capital fixe (+0,8%). En revanche, les exportations de biens et services se sont contractées de 0,7% en volume. Le Produit intérieur brut nominal est estimé à 4 678,1 milliards de FCFA au deuxième trimestre de 2023.
Adou Faye