. Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) qui donne l’information, les politiques économiques expansionnistes des grandes puissances et l’allègement des restrictions liées à la crise sanitaire ont principalement porté la reprise en 2021. «Ainsi, après une contraction de 3,1% en 2020, la croissance du Pib mondial devrait ressortir à 5,9% en 2021, selon le Fonds monétaire international (Fmi) », lit-on dans la « Note de conjoncture du 4ème trimestre 2021 » publiée par la Dpee.
En perspective, selon cette institution, un ralentissement de la croissance économique mondiale à 4,4% est prévue en 2022, en rapport avec l’incertitude persistante liée à la pandémie, les craintes accrues sur la montée de l’inflation et la réduction du soutien monétaire des grandes banques centrales. Dans les économies avancées, la croissance économique est passée de -4,5% en 2020 à 5,0% en 2021 et elle devrait s’établir à 3,9% en 2022. Pour les économies émergentes et en développement, après un recul de 2,0% en 2020, la croissance de l’activité a atteint 6,5% en 2021 et devrait ralentir à 4,8% cette année.
Aux Etats-Unis, l’économie a crû de 5,6% en 2021 après avoir reculé de 3,4% l’année précédente. Ce fort rebond s’est en grande partie appuyé sur les mesures de soutien à la relance économique qui ont dopé les dépenses de consommation, mais également l’accélération de la vaccination. Toutefois, la reprise a été quelque peu entravée au courant de l’année par de nouvelles flambées de Covid-19 et par la forte hausse des prix, particulièrement, ceux de l’énergie. Dans la zone euro, la reprise a été solide en 2021. La croissance annuelle du Pib a atteint 5,2% après une forte baisse de 8,4% de la production en 2020. Ce rebond résulterait principalement de l’augmentation de la demande intérieure.
En 2022, la croissance économique de la zone euro devrait, toutefois, se modérer, pour s’établir à 3,9%. Le ralentissement de la reprise serait dû, d’une part, à la montée de l’incertitude sur une reprise épidémique, avec la propagation rapide du nouveau variant Omicron et, d’autre part, aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement qui ralentissent la production manufacturière, notamment le secteur de l’automobile.
En Afrique subsaharienne, la reprise économique ressortirait à 4,0% en 2021 après la récession de 1,7% en 2020. La croissance économique s’établirait à 3,0% au Nigéria et à 4,6% en Afrique du sud, après des reculs respectifs de 1,7% et 1,8% en 2020. En perspective, une croissance de 3,7% de la région est anticipée en 2022.
Adou Faye
En perspective, selon cette institution, un ralentissement de la croissance économique mondiale à 4,4% est prévue en 2022, en rapport avec l’incertitude persistante liée à la pandémie, les craintes accrues sur la montée de l’inflation et la réduction du soutien monétaire des grandes banques centrales. Dans les économies avancées, la croissance économique est passée de -4,5% en 2020 à 5,0% en 2021 et elle devrait s’établir à 3,9% en 2022. Pour les économies émergentes et en développement, après un recul de 2,0% en 2020, la croissance de l’activité a atteint 6,5% en 2021 et devrait ralentir à 4,8% cette année.
Aux Etats-Unis, l’économie a crû de 5,6% en 2021 après avoir reculé de 3,4% l’année précédente. Ce fort rebond s’est en grande partie appuyé sur les mesures de soutien à la relance économique qui ont dopé les dépenses de consommation, mais également l’accélération de la vaccination. Toutefois, la reprise a été quelque peu entravée au courant de l’année par de nouvelles flambées de Covid-19 et par la forte hausse des prix, particulièrement, ceux de l’énergie. Dans la zone euro, la reprise a été solide en 2021. La croissance annuelle du Pib a atteint 5,2% après une forte baisse de 8,4% de la production en 2020. Ce rebond résulterait principalement de l’augmentation de la demande intérieure.
En 2022, la croissance économique de la zone euro devrait, toutefois, se modérer, pour s’établir à 3,9%. Le ralentissement de la reprise serait dû, d’une part, à la montée de l’incertitude sur une reprise épidémique, avec la propagation rapide du nouveau variant Omicron et, d’autre part, aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement qui ralentissent la production manufacturière, notamment le secteur de l’automobile.
En Afrique subsaharienne, la reprise économique ressortirait à 4,0% en 2021 après la récession de 1,7% en 2020. La croissance économique s’établirait à 3,0% au Nigéria et à 4,6% en Afrique du sud, après des reculs respectifs de 1,7% et 1,8% en 2020. En perspective, une croissance de 3,7% de la région est anticipée en 2022.
Adou Faye