Dagana: Bokhol veut devenir l'unique marché d'oignon de la zone

Mercredi 26 Mars 2014

Le président du comité de gestion du magasin de stockage et de séchoir d’oignons de la communauté rurale de Bokhol (Nord) a demandé aux autorités administratives de donner à cette entité tous les pouvoirs nécessaires pour en faire le marché de l'oignon de cette zone rurale où pullulent les lieux de vente.


‘’Nous souhaiterions que l’arrêté préfectoral qui fait de ce magasin le seul marché d’oignons de la zone soit signé pour nous permettre de bénéficier pleinement des retombées de ce magasins’’, a-t-il dit, mercredi.

M. Ndiongue intervenait à l’occasion de la signature du protocole de transfert de ce magasin à son comité, avec le Directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), Amadou Abdoul Sy.

Il a déploré le fait que la vente de cette spéculation continue de se faire dans l’anarchie totale, au moment où les autorités ont financé la réalisation de ce magasin pour mettre de l’ordre dans ce secteur. Il a été réalisé avec l’aide du Programme de renforcement et de développement des capacités commerciales de l’Union européenne (PRDCC).

‘’Nous devons donner le bon exemple pour permettre aux autres spéculations de bénéficier d’autant d’attention’’, a dit M. Ndiongue donnant des garanties quant au respect des normes de gestion de l'infrastructure.

Pour sa part, le directeur de l’ARM a invité les membres du comité de gestion à bien mettre en valeur cet outil mis leur disposition pour une valorisation de l’oignon, réitérant le souci de l’État de réguler le marché de l'oignon.

‘’Ce magasin devra aider à mieux approvisionner le marché au grand bénéfice des producteurs, mais aussi des consommateurs’’, a indiqué Amadou Abdoul Sy.

Le patron de l'ARM a invité les gérants à se doter d’outil performant afin de fournir toutes les informations sur les sorties et les entrées d’oignons dans ce magasin.

Il a promis d’être interprète des femmes qui ont exprimé le souhait de disposer d’un séchoir de tomate, ajoutant que si les producteurs s’inscrivent dans une dynamique organisationnelle, la Caisse nationale de crédit agricole sera à leur côté pour les financer.

Le coordonnateur du PRDCC, Maguette Ndoye, a affirmé que cinq magasins du même genre ont été construits grâce à ce programme dans les régions de Louga, Thiès et Saint-Louis pour favoriser la consommation des produits locaux.
APS
Actu-Economie


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