« Les orientations stratégiques pour 2015 et sur le moyen terme sont articulées avec les trois axes du Plan Sénégal émergent (PSE) », a affirmé le ministre. Il ajoute que la mise en œuvre du PSE suppose un fort accroissement de l’investissement public et de son efficacité. « Cela requiert un effort substantiel de mobilisation des recettes, de rationalisation des dépenses de fonctionnement et d’amélioration de la qualité de la dépense publique », estime encore Amadou Bâ.
Les projetions sur la situation économique du Sénégal sont encourageantes, selon M. Bâ. Il affirme à ce titre que le produit intérieur brut (PIB) est attendu à 4,9% en 2014 et l’inflation devrait rester modérée. Au niveau des perspectives économique pour 2015 et à moyen terme, la croissance du PIB réel est attendue à 6,8% tandis que l’inflation resterait toujours en-dessous du seuil de l’Union économique et monétaire oust africaine (UEMOA) fixé à 3%. « L’élargissement de l’assiette fiscale, dans le cadre d’une croissance soutenue, devrait générer davantage de ressources budgétaires », a laissé entendre le ministre de l’économie et des finances.
Il estime d’autre part que sur le moyen terme, la croissance économique du Sénégal devrait s’accélérer sensiblement en liaison avec la mise en œuvre des politiques sectorielles déclinées dans le PSE.
Diverses préoccupations ont été émises par les parlementaires. C’est le cas de l’agriculture qui est tributaire de la production d’engrais en quantité et en qualité. Mais selon les députés, la situation de cet intrant est préoccupante car malgré l’existence de capacités productives dépassant les besoins du pays, l’engrais continue d’être importé. D’autres sujets ont été évoqués par les députés. C’est le cas de l’accroissement des ressources financières de l’Etat tirées de l’exploitation minière qui devraient selon eux passer à au moins 10% contre 3% actuellement. Les députés ont également attiré l’attention du ministre de l’économie sur la situation préoccupante du secteur industriel dont plusieurs structures sont dans des difficultés. Il en est de même des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie.
El Hadj Diakhaté
Les projetions sur la situation économique du Sénégal sont encourageantes, selon M. Bâ. Il affirme à ce titre que le produit intérieur brut (PIB) est attendu à 4,9% en 2014 et l’inflation devrait rester modérée. Au niveau des perspectives économique pour 2015 et à moyen terme, la croissance du PIB réel est attendue à 6,8% tandis que l’inflation resterait toujours en-dessous du seuil de l’Union économique et monétaire oust africaine (UEMOA) fixé à 3%. « L’élargissement de l’assiette fiscale, dans le cadre d’une croissance soutenue, devrait générer davantage de ressources budgétaires », a laissé entendre le ministre de l’économie et des finances.
Il estime d’autre part que sur le moyen terme, la croissance économique du Sénégal devrait s’accélérer sensiblement en liaison avec la mise en œuvre des politiques sectorielles déclinées dans le PSE.
Diverses préoccupations ont été émises par les parlementaires. C’est le cas de l’agriculture qui est tributaire de la production d’engrais en quantité et en qualité. Mais selon les députés, la situation de cet intrant est préoccupante car malgré l’existence de capacités productives dépassant les besoins du pays, l’engrais continue d’être importé. D’autres sujets ont été évoqués par les députés. C’est le cas de l’accroissement des ressources financières de l’Etat tirées de l’exploitation minière qui devraient selon eux passer à au moins 10% contre 3% actuellement. Les députés ont également attiré l’attention du ministre de l’économie sur la situation préoccupante du secteur industriel dont plusieurs structures sont dans des difficultés. Il en est de même des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie.
El Hadj Diakhaté