Le Sénégal a ratifié le Traité de Rome portant statut de la Cour pénale internationale (CPI), rappellent dans un communiqué la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Amnesty International-Sénégal.
Ces organisations soulignent que le Sénégal a aussi ratifié la décision de droit international à l'origine de la création des chambres africaines extraordinaires au sein de ses juridictions, afin d'être compétent pour juger l'ancien président tchadien Hissène Habré, qui vit en exil à Dakar.
"De telles ratifications sont incompatibles avec tout rétablissement éventuel de la peine de mort au Sénégal, sauf si l'Etat du Sénégal s'engage à dé-ratifier de tels traités", font valoir Aboubacry Mbodj, Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama, les leaders respectifs de la RADDHO, de la LSDH et d'Amnesty International-Sénégal.
"La personne humaine est sacrée. [...] Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, au libre développement de sa personnalité, à l’intégrité corporelle, notamment à la protection contre toutes mutilations physiques", écrivent-ils, citant la Constitution sénégalaise. "De telles dispositions constitutionnelles font défense à l’Etat du Sénégal de recourir à toute forme d’atteinte à la vie humaine et à l’intégrité physique ou corporelle des personnes", soutiennent la RADDHO, la LSDH et Amnesty International-Sénégal.
Elles "expriment leur vive préoccupation par rapport à la proposition de loi visant le rétablissement de la peine de mort au Sénégal". Un député a proposé une loi en vue du rétablissement de la peine de mort, a annoncé vendredi la Radio futurs médias (RFM).
Le même jour, le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), une structure relevant de l'Etat du Sénégal, a exprimé ''sa totale désapprobation de la proposition de loi pour le rétablissement de la peine de mort, déposée le mardi 19 novembre 2013 par un député".
"La peine de mort est une négation du droit fondamental à la vie, un meurtre par l’Etat, avec préméditation et sang-froid. [C’est] un châtiment cruel et dégradant, infligé au nom d’une justice d’un autre âge", écrit le CSDH dans un communiqué.
Au Sénégal, la dernière exécution capitale a eu lieu en 1967. La loi qui autorisait cette exécution a été abolie en 2004 par l'ex-président Abdoulaye Wade.
APS
Ces organisations soulignent que le Sénégal a aussi ratifié la décision de droit international à l'origine de la création des chambres africaines extraordinaires au sein de ses juridictions, afin d'être compétent pour juger l'ancien président tchadien Hissène Habré, qui vit en exil à Dakar.
"De telles ratifications sont incompatibles avec tout rétablissement éventuel de la peine de mort au Sénégal, sauf si l'Etat du Sénégal s'engage à dé-ratifier de tels traités", font valoir Aboubacry Mbodj, Assane Dioma Ndiaye et Seydi Gassama, les leaders respectifs de la RADDHO, de la LSDH et d'Amnesty International-Sénégal.
"La personne humaine est sacrée. [...] Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité, au libre développement de sa personnalité, à l’intégrité corporelle, notamment à la protection contre toutes mutilations physiques", écrivent-ils, citant la Constitution sénégalaise. "De telles dispositions constitutionnelles font défense à l’Etat du Sénégal de recourir à toute forme d’atteinte à la vie humaine et à l’intégrité physique ou corporelle des personnes", soutiennent la RADDHO, la LSDH et Amnesty International-Sénégal.
Elles "expriment leur vive préoccupation par rapport à la proposition de loi visant le rétablissement de la peine de mort au Sénégal". Un député a proposé une loi en vue du rétablissement de la peine de mort, a annoncé vendredi la Radio futurs médias (RFM).
Le même jour, le Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), une structure relevant de l'Etat du Sénégal, a exprimé ''sa totale désapprobation de la proposition de loi pour le rétablissement de la peine de mort, déposée le mardi 19 novembre 2013 par un député".
"La peine de mort est une négation du droit fondamental à la vie, un meurtre par l’Etat, avec préméditation et sang-froid. [C’est] un châtiment cruel et dégradant, infligé au nom d’une justice d’un autre âge", écrit le CSDH dans un communiqué.
Au Sénégal, la dernière exécution capitale a eu lieu en 1967. La loi qui autorisait cette exécution a été abolie en 2004 par l'ex-président Abdoulaye Wade.
APS