Diourbel : des groupements outillés pour la production d'une huile artisanale saine

''L’objectif du projet est un objectif de santé publique, car avec le présence de l’aflatoxine, l’huile artisanale pouvait entrainer des problèmes de cancer du foie. Mais avec ces tables de trituration, l’huile seggal peut être débarrassée de cette aflatoxine et des impuretés'', a indiqué le coordonnateur du projet, Amadou Mbaye.  Il s’exprimait au terme d’une réunion d’information et de partage sur le projet tenue vendredi à Diourbel. Avec la mise en place de 20 tables de trituration à travers la région, il s’agira aussi de mettre les femmes bénéficiaires dans les conditions de création de richesse et de réduction de la pauvreté.

''L’impact qui peut être attendu de la mise en œuvre du projet c’est de rendre meilleure la qualité de l’huile et d’augmenter ainsi les marges bénéficiaires des femmes'', a d’ailleurs ajouté Nar Gad Alé Diagne, technicien spécialisé à l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) de Diourbel. Outre Diourbel, le projet interviendra dans les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine, Louga et Thiès. Il est doté d’un financement de 210,6 millions de francs pour une durée de deux ans.  A terme, 200 groupements de femmes bénéficieront d’une formation et 70 tables de trituration seront installées dans ces six régions du bassin arachidier, en vue d’assainir la filière de transformation artisanale.
APS