Diversité biologique : le Delta du Saloum et les Iles de la Madeleine donnés en exemple

Jeudi 22 Mai 2014

Le potentiel biologique des sites tels que le parc national du Delta du Saloum (PNDS) et le parc national des Iles de la Madeleine (PNIM) est une illustration de l'importance de la diversité biologique insulaire, souligne la Direction des parcs nationaux (DPN) à l'occasion de la Journée internationale de la diversité biologique.


La communauté internationale célèbre ce jeudi la Journée internationale de la diversité biologique. Cette année, l'accent est mis sur "la diversité biologique insulaire", avec la décision de l'Assemblée générale de l'ONU de faire de 2014 "l'Année internationale des petits États insulaires en développement".

"Les Îles et les milieux marins proches des côtes constituent des écosystèmes uniques, souvent composés de nombreuses espèces végétales et animales qui sont endémiques — et que l'on ne trouve nulle part ailleurs sur terre", explique la DPN dans un communiqué transmis à l'APS.

"Héritage d'une histoire évolutive unique, ces écosystèmes sont des trésors irremplaçables. Ils sont également essentiels à la subsistance, à l'économie, au bien-être et à l'identité culturelle de 600 millions d'habitants insulaires — soit un dixième de la population mondiale", ajoute la même source.

Elle souligne que la Convention sur la diversité biologique (CDB) "traduit l'engagement de la communauté internationale pour la conservation de la diversité biologique, l'utilisation durable de ses éléments et le partage juste et équitable des bienfaits découlant de l'exploitation des ressources génétiques".

Au Sénégal, la DPN, en tant que point focal de la CDB, "est chargée de la mise en œuvre de cette convention et des protocoles y afférant. En effet, la DPN gère un important réseau de parcs et réserves", rappelle le communiqué. 

Évoquant ces "aires protégées qui renferment une importante diversité biologique insulaire", la DPN souligne le potentiel biologique de sites tels que le parc national du Delta du Saloum (PNDS) et le parc national des Iles de la Madeleine (PNIM) "en est une parfaite illustration".

En effet, explique t-elle, "le PNDS est le troisième site d'importance ornithologique de l'Afrique de l'Ouest après le Banc d'Arguin (Mauritanie) et le Djoudj (Sénégal)".

Elle signale aussi que le PNDS "accueille annuellement le quart de la population mondiale de sternes royales et constitue un important quartier d'hiver pour les oiseaux migrateurs du paléarctique". 

"Fait rare et exceptionnel, cette région abrite une dizaine de couples du plus grand héron du monde, le Héron goliath (Ardea goliath)", poursuit la DPN.

S'agissant du PNIM, le communiqué note qu'au-delà "de son riche patrimoine exceptionnel", il abrite "une espèce d'oiseau à savoir le Phaéton à bec rouge (Phaeton aethereus mesonauta) qui ne niche que dans trois sites au monde dont les Iles de la Madeleine".
APS
Actu-Economie


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