Revenant sur les innovations à avoir pour permettre d’avoir des sources additionnelles de financement dans l’enseignement supérieur, Abdou Salam Sall, ancien recteur de l’Ucad, a demandé à tous les acteurs et aux populations de s’impliquer dans le financement de l’enseignement supérieur. Dans le cadre des financements innovants pour venir en appoint à l’Etat qui ne doit pas être le seul bailleur, Abdou Salam Sall propose de créer la banque éducative de l’Etat. Selon Abdou Salam Sall, la Banque éducative du Sénégal sera une institution avec une action échangée au prix de 25 000 francs l’unité. Ces actions seront ouvertes aux acteurs du secteur de l’éducation comme les enseignants, les organisations de la société civile, le secteur privé avec même des fonds publics. «Cette banque permettrait de financer les étudiants, de faire des prêts pour les enseignants, à leur famille etc.», développe-t-il.
Toujours dans le sens des financements innovants à trouver, Abdou Salam Sall, membre de la fondation Ucad laisse entendre que ladite fondation est en train de travailler pour décrocher 10 000 diplômés de l’université pour que ces derniers acceptent de donner 100 000 francs Cfa par année, ce qui ferait un capital d’un milliard de francs Cfa. L’ancien professeur à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Ucad pense aussi que la ville de Dakar devrait participer au financement de l’Ucad car les publications des chercheurs de cette université font connaitre la ville aux quatre coins du monde.
Mamadou Ndoye, ancien ministre de l’Education nationale, a insisté sur le problème d’efficacité interne du système. Il informe que sur les 10 dernières années, en moyenne annuelle, le Sénégal a mis 7% du Pib soit plus de 20% du budget dans l’éducation, mais «il y a un décalage entre le budget inscrit et le financement réellement disponible et invite à une meilleure gestion de l’argent». Pour Bouba Diop, ancien médiateur de l’Ucad,il y a une proposition innovante de création du fonds national de l’éducation depuis les états généraux de l’éducation en 1981 jusqu'aux assises de l’éducation et de la formation en 2014, mais les gouvernements n’ont jamais voulu de ce fonds. Il rappelle que ces réflexions ont tout dit sur les sorties de crise, mais les conclusions n’ont jamais été appliquées.
Tidiane Diouf
Toujours dans le sens des financements innovants à trouver, Abdou Salam Sall, membre de la fondation Ucad laisse entendre que ladite fondation est en train de travailler pour décrocher 10 000 diplômés de l’université pour que ces derniers acceptent de donner 100 000 francs Cfa par année, ce qui ferait un capital d’un milliard de francs Cfa. L’ancien professeur à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Ucad pense aussi que la ville de Dakar devrait participer au financement de l’Ucad car les publications des chercheurs de cette université font connaitre la ville aux quatre coins du monde.
Mamadou Ndoye, ancien ministre de l’Education nationale, a insisté sur le problème d’efficacité interne du système. Il informe que sur les 10 dernières années, en moyenne annuelle, le Sénégal a mis 7% du Pib soit plus de 20% du budget dans l’éducation, mais «il y a un décalage entre le budget inscrit et le financement réellement disponible et invite à une meilleure gestion de l’argent». Pour Bouba Diop, ancien médiateur de l’Ucad,il y a une proposition innovante de création du fonds national de l’éducation depuis les états généraux de l’éducation en 1981 jusqu'aux assises de l’éducation et de la formation en 2014, mais les gouvernements n’ont jamais voulu de ce fonds. Il rappelle que ces réflexions ont tout dit sur les sorties de crise, mais les conclusions n’ont jamais été appliquées.
Tidiane Diouf