Ces chercheurs du département de sociologie de l'Université de Cambridge, de l'Université d'Oxford et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine ont estimé que les réformes exigées par l’institution de Bretton Woods ont ralenti le développement de services de santé efficaces en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, épicentres du virus qui a fait plus de 7370 morts en un an. Ces réformes ont ainsi empêché, selon eux, une réponse coordonnées pour lutter contre l'épidémie.
«L'une des principales raisons de la rapidité de l'expansion de l'épidémie a été la faiblesse des systèmes de santé dans la région et il serait malvenu de ne pas s'intéresser aux causes sous-jacentes», a déclaré le principal auteur de l'étude, le sociologue de Cambridge, Alexander Kentikelenis. «Les programmes, dont le FMI s'est fait l'avocat, ont contribué aux problèmes de manque de moyens financiers et de personnels et au manque de préparation des systèmes de santé dans les pays frappés par Ebola», a-t-il précisé.
En réponse à ces accusations, un porte-parole du FMI a rétorqué que le mandat de l'organisation n'incluait pas spécifiquement le domaine de la santé et qu'il était «totalement faux» d'affirmer que la propagation d'Ebola était une conséquence de la politique de l'institution. «De telles accusations sont basées sur un malentendu, et dans certains cas sur une déformation des politiques économiques pratiquées par le FMI», a-t-il poursuivi.
« Depuis 2009, des prêts accordés à des pays à faible revenu l'ont été sans taux d'intérêt ce qui a libéré des ressources disponibles pour des pays désireux de dépenser plus dans les domaines de la santé et de l'éducation», a ajouté le porte-parole du FMI, indiquant que son institution également avait fourni une aide financière de 130 millions de dollars en septembre dans le cadre de la lutte contre Ebola et qu'elle envisageait de fournir une somme similaire à la Guinée, au Liberia et au Sierra Leone en 2015.
Ecofin
«L'une des principales raisons de la rapidité de l'expansion de l'épidémie a été la faiblesse des systèmes de santé dans la région et il serait malvenu de ne pas s'intéresser aux causes sous-jacentes», a déclaré le principal auteur de l'étude, le sociologue de Cambridge, Alexander Kentikelenis. «Les programmes, dont le FMI s'est fait l'avocat, ont contribué aux problèmes de manque de moyens financiers et de personnels et au manque de préparation des systèmes de santé dans les pays frappés par Ebola», a-t-il précisé.
En réponse à ces accusations, un porte-parole du FMI a rétorqué que le mandat de l'organisation n'incluait pas spécifiquement le domaine de la santé et qu'il était «totalement faux» d'affirmer que la propagation d'Ebola était une conséquence de la politique de l'institution. «De telles accusations sont basées sur un malentendu, et dans certains cas sur une déformation des politiques économiques pratiquées par le FMI», a-t-il poursuivi.
« Depuis 2009, des prêts accordés à des pays à faible revenu l'ont été sans taux d'intérêt ce qui a libéré des ressources disponibles pour des pays désireux de dépenser plus dans les domaines de la santé et de l'éducation», a ajouté le porte-parole du FMI, indiquant que son institution également avait fourni une aide financière de 130 millions de dollars en septembre dans le cadre de la lutte contre Ebola et qu'elle envisageait de fournir une somme similaire à la Guinée, au Liberia et au Sierra Leone en 2015.
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