Selon la Bceao , ce dynamisme a cependant été perturbé par l’apparition de nouveaux variants du coronavirus (Delta, Omicron, etc.) et par le bouleversement des chaînes d’approvisionnement, engendrant une poussée inflationniste sur les derniers mois de l’année.
Présentant la balance des paiements et la position extérieure globale du Sénégal, la même qui a introduit par la situation économique au niveau mondial, signalé qu’au sein de la Zone Euro, la croissance s’est accrue de 5,2% en 2021 après un repli de 6,3% en 2020. Quant aux Etats-Unis, le PIB réel a évolué de 5,7% en 2021 après une récession observée (-3,4%) un an plus tôt, en lien avec les mesures prises par les pouvoirs publics pour renforcer le potentiel de production. L’activité économique au Royaume-Uni s'est inscrite en hausse de 7,4% en 2021, après un repli de 9,3% l’année précédente. S’agissant du Japon, un léger rebond de 1,7% de l’activité a été observé en 2021 après un recul de 4,5% en 2020.
Au niveau des pays émergents et en développement, elle souligne que le taux de croissance de l’économie indienne est passé de -7,3% en 2020 à +8,7% en 2021. En Chine, la croissance du PIB s’est accrue de 5,8 points de pourcentage pour ressortir à 8,1% en 2021, à la faveur de la vitalité du commerce extérieur de marchandises. Quant à la Russie, le PIB réel a augmenté de 4,7% en 2021, après un repli de 3,0% un an plus tôt. Suivant le même profil, l’activité économique au Brésil s’est également inscrite en progression de 4,6% en 2021 après une diminution de 4,1% en 2020.
En Afrique subsaharienne, le document de la BCEAO relève qu’un regain de l’activité économique est noté (+4,7%) en 2021, après une contraction observée (-1,7%) en 2020. Les grandes économies de la région ont enregistré des progressions positives de leurs activités, particulièrement l’Afrique du Sud (+4,9%) et le Nigéria (+3,6%).
Au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), un accroissement du PIB réel de 5,9% en 2021 après 1,8% en 2020 est relevé. Cette évolution est attribuable au relèvement de la demande extérieure, à la mise en œuvre des programmes de relance économique des Etats de l’Union ainsi qu’aux retombées positives de la réouverture des frontières.
S’agissant de l’inflation mondiale, elle est ressortie en moyenne annuelle à 4,7% en 2021 après 1,9% en 2020, en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et d’une insuffisance de l’offre. Au sein de l’UEMOA, le niveau général des prix a augmenté de 3,6% en 2021 contre +2,1% en 2020, en lien avec la hausse des prix des composantes “alimentation” (+6,2%) et “logement” (+1,8%).
Sur le marché des changes, la monnaie européenne s’est dépréciée de 2,7% en 2021 par rapport aux principales devises, en particulier le dollar canadien (-7,4%), la livre sterling (-6,2%), le dollar américain (-4,1%) et la couronne suédoise (-1,5%).
En ce qui concerne le FCFA, il s’est apprécié globalement de 1,8% vis-à-vis des monnaies des pays ouest-africains, notamment le naïra (+3,7%) et la leone (+5,0%). Une dépréciation du franc CFA a toutefois été notée vis-à-vis du dollar libérien (-17,2%), du franc guinéen (-7,7%), du dalasi gambien (-1,3%) et du cedi ghanéen (-0,9%).
Bassirou MBAYE
Présentant la balance des paiements et la position extérieure globale du Sénégal, la même qui a introduit par la situation économique au niveau mondial, signalé qu’au sein de la Zone Euro, la croissance s’est accrue de 5,2% en 2021 après un repli de 6,3% en 2020. Quant aux Etats-Unis, le PIB réel a évolué de 5,7% en 2021 après une récession observée (-3,4%) un an plus tôt, en lien avec les mesures prises par les pouvoirs publics pour renforcer le potentiel de production. L’activité économique au Royaume-Uni s'est inscrite en hausse de 7,4% en 2021, après un repli de 9,3% l’année précédente. S’agissant du Japon, un léger rebond de 1,7% de l’activité a été observé en 2021 après un recul de 4,5% en 2020.
Au niveau des pays émergents et en développement, elle souligne que le taux de croissance de l’économie indienne est passé de -7,3% en 2020 à +8,7% en 2021. En Chine, la croissance du PIB s’est accrue de 5,8 points de pourcentage pour ressortir à 8,1% en 2021, à la faveur de la vitalité du commerce extérieur de marchandises. Quant à la Russie, le PIB réel a augmenté de 4,7% en 2021, après un repli de 3,0% un an plus tôt. Suivant le même profil, l’activité économique au Brésil s’est également inscrite en progression de 4,6% en 2021 après une diminution de 4,1% en 2020.
En Afrique subsaharienne, le document de la BCEAO relève qu’un regain de l’activité économique est noté (+4,7%) en 2021, après une contraction observée (-1,7%) en 2020. Les grandes économies de la région ont enregistré des progressions positives de leurs activités, particulièrement l’Afrique du Sud (+4,9%) et le Nigéria (+3,6%).
Au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa), un accroissement du PIB réel de 5,9% en 2021 après 1,8% en 2020 est relevé. Cette évolution est attribuable au relèvement de la demande extérieure, à la mise en œuvre des programmes de relance économique des Etats de l’Union ainsi qu’aux retombées positives de la réouverture des frontières.
S’agissant de l’inflation mondiale, elle est ressortie en moyenne annuelle à 4,7% en 2021 après 1,9% en 2020, en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement et d’une insuffisance de l’offre. Au sein de l’UEMOA, le niveau général des prix a augmenté de 3,6% en 2021 contre +2,1% en 2020, en lien avec la hausse des prix des composantes “alimentation” (+6,2%) et “logement” (+1,8%).
Sur le marché des changes, la monnaie européenne s’est dépréciée de 2,7% en 2021 par rapport aux principales devises, en particulier le dollar canadien (-7,4%), la livre sterling (-6,2%), le dollar américain (-4,1%) et la couronne suédoise (-1,5%).
En ce qui concerne le FCFA, il s’est apprécié globalement de 1,8% vis-à-vis des monnaies des pays ouest-africains, notamment le naïra (+3,7%) et la leone (+5,0%). Une dépréciation du franc CFA a toutefois été notée vis-à-vis du dollar libérien (-17,2%), du franc guinéen (-7,7%), du dalasi gambien (-1,3%) et du cedi ghanéen (-0,9%).
Bassirou MBAYE