Les appareils connectés à la conquête de l'Afrique. Le nombre de smartphones devrait doubler d'ici 2017 pour dépasser 350 millions d'appareils connectés sur le continent africain, grâce notamment à la percée des téléphones à bas prix, révèle une étude du cabinet Deloitte publiée lundi 16 février.
Karim Koundi, un cadre de Deloitte Afrique francophone, explique dans un communiqué:
"Le marché est stimulé par une forte croissance des économies africaines et catalysé par l'arrivée des smartphones low cost qui démocratisent l'accès numérique."
Selon lui, "le marché du smartphone va connaître une croissance de plus de 40% en 2015 avec 70 millions de smartphones qui seront vendus en Afrique".
Des appareils à bas prix proposés par Google et Microsoft
Longtemps à la traîne avec un faible taux de pénétration des smartphones sur le continent (15%), le marché africain est désormais prêt à exploser, notamment du fait de l'amélioration de la couverture haut débit mobile et de la réduction des coûts de connexion, selon l'étude.
Treize pays, essentiellement situés sur la côte ouest de l'Afrique, bénéficient du haut débit à un prix abordable grâce aux câbles sous-marins en fibre optique ACE (Africa Coast to Europe) qui relient depuis 2012 la France à Sao Tome et Principe, se félicitait l'opérateur français Orange fin 2012. Ce réseau devrait à terme être étendu à sept autres pays africains, dont le Cameroun et la République démocratique du Congo.
L'arrivée de téléphones à bas prix est un autre facteur de développement. Après Google, qui avait annoncé le lancement d'un téléphone intelligent à moins de 100 dollars pour les marchés émergents, Microsoft a répondu en janvier en proposant deux nouveaux appareils, vendus entre 69 et 79 euros.
L'Afrique est déjà pionnière dans ce domaine avec 52% des transactions mondiales via le téléphone portable, selon le cabinet Deloitte. Plus de la moitié des utilisateurs de cellulaires utilisent ce moyen de paiement au Kenya et en Tanzanie, plus d'un quart en Afrique du sud et au Sénégal.
La percée du smartphone devrait permettre d'accentuer cette tendance. Le paiement mobile constitue une alternative au système bancaire, particulièrement dans les zones rurales. En Tunisie, dès cette année, deux millions de personnes devraient être bancarisées grâce au paiement via mobile, selon l'étude.
Latribune.fr
Karim Koundi, un cadre de Deloitte Afrique francophone, explique dans un communiqué:
"Le marché est stimulé par une forte croissance des économies africaines et catalysé par l'arrivée des smartphones low cost qui démocratisent l'accès numérique."
Selon lui, "le marché du smartphone va connaître une croissance de plus de 40% en 2015 avec 70 millions de smartphones qui seront vendus en Afrique".
Des appareils à bas prix proposés par Google et Microsoft
Longtemps à la traîne avec un faible taux de pénétration des smartphones sur le continent (15%), le marché africain est désormais prêt à exploser, notamment du fait de l'amélioration de la couverture haut débit mobile et de la réduction des coûts de connexion, selon l'étude.
Treize pays, essentiellement situés sur la côte ouest de l'Afrique, bénéficient du haut débit à un prix abordable grâce aux câbles sous-marins en fibre optique ACE (Africa Coast to Europe) qui relient depuis 2012 la France à Sao Tome et Principe, se félicitait l'opérateur français Orange fin 2012. Ce réseau devrait à terme être étendu à sept autres pays africains, dont le Cameroun et la République démocratique du Congo.
L'arrivée de téléphones à bas prix est un autre facteur de développement. Après Google, qui avait annoncé le lancement d'un téléphone intelligent à moins de 100 dollars pour les marchés émergents, Microsoft a répondu en janvier en proposant deux nouveaux appareils, vendus entre 69 et 79 euros.
Le paiement par mobile facilité
Principale conséquence de ce boom programmé des smartphones: le développement du paiement par mobile.L'Afrique est déjà pionnière dans ce domaine avec 52% des transactions mondiales via le téléphone portable, selon le cabinet Deloitte. Plus de la moitié des utilisateurs de cellulaires utilisent ce moyen de paiement au Kenya et en Tanzanie, plus d'un quart en Afrique du sud et au Sénégal.
La percée du smartphone devrait permettre d'accentuer cette tendance. Le paiement mobile constitue une alternative au système bancaire, particulièrement dans les zones rurales. En Tunisie, dès cette année, deux millions de personnes devraient être bancarisées grâce au paiement via mobile, selon l'étude.
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