En effet, selon elle, environ 80% de la population de la région utilise encore la biomasse pour faire la cuisine. Avec un taux moyen de croissance démographique annuel estimé à 2,5%, l'augmentation de la demande en combustibles de cuisson pourrait entrainer une grave dégradation des ressources forestières, des terres et de l'environnement : ce qui constitue une menace pour l'ensemble de la sous-région.
En plus de la déforestation, l’exploitation clandestine des forêts transfrontalières, particulièrement l’exploitation et le commerce illicites du bois de rose (bois de Vène) pose souvent des conflits entre les communautés, ce qui peut affecter les relations entre les pays.
Face à cette situation, la gestion coordonnée et concertée des ressources forestières transfrontalières par le biais d'un Projet régional se justifie. Ce qui fait que le Projet régional devrait permettre, entre autres :de renforcer le cadre institutionnel du sous-secteur des combustibles domestiques dans chacun des trois pays;d'harmoniser les politiques et les stratégies pour une gestion concertée des ressources forestières transfrontalières, de promouvoir dans chacun des trois pays, une gestion participative durable de l'approvisionnement en bois énergie responsabilisant les communautés de base; d'améliorer l'efficacité énergétique du sous-secteur des combustibles domestiques dans chacun des trois pays, etc.
Les objectifs spécifiques de l’étude qui nous réunit aujourd’hui consistent :á identifier les opportunités pour l’adoption d’approches et de solutions communes aux trois pays pour la lutte contre la déforestation et la dégradation des forets ; etde fournir des données de base sur la gestion durable des forêts dans ces trois pays.
Pour ce qui est des impacts socio-économiques de l’exploitation et du commerce illicite de bois, le rapport indique d’importantes pertes de redevances et de revenus pour les budgets nationaux, notamment, pour le Sénégal qui, entre 2016 et 2017, a eu des pertes de redevances et de revenus de près de 70 million de dollars ; alors que la Guinée Bissau a eu des pertes de revenus d’environ 8 million de dollars sur la même période.
Pathé TOURE
En plus de la déforestation, l’exploitation clandestine des forêts transfrontalières, particulièrement l’exploitation et le commerce illicites du bois de rose (bois de Vène) pose souvent des conflits entre les communautés, ce qui peut affecter les relations entre les pays.
Face à cette situation, la gestion coordonnée et concertée des ressources forestières transfrontalières par le biais d'un Projet régional se justifie. Ce qui fait que le Projet régional devrait permettre, entre autres :de renforcer le cadre institutionnel du sous-secteur des combustibles domestiques dans chacun des trois pays;d'harmoniser les politiques et les stratégies pour une gestion concertée des ressources forestières transfrontalières, de promouvoir dans chacun des trois pays, une gestion participative durable de l'approvisionnement en bois énergie responsabilisant les communautés de base; d'améliorer l'efficacité énergétique du sous-secteur des combustibles domestiques dans chacun des trois pays, etc.
Les objectifs spécifiques de l’étude qui nous réunit aujourd’hui consistent :á identifier les opportunités pour l’adoption d’approches et de solutions communes aux trois pays pour la lutte contre la déforestation et la dégradation des forets ; etde fournir des données de base sur la gestion durable des forêts dans ces trois pays.
Pour ce qui est des impacts socio-économiques de l’exploitation et du commerce illicite de bois, le rapport indique d’importantes pertes de redevances et de revenus pour les budgets nationaux, notamment, pour le Sénégal qui, entre 2016 et 2017, a eu des pertes de redevances et de revenus de près de 70 million de dollars ; alors que la Guinée Bissau a eu des pertes de revenus d’environ 8 million de dollars sur la même période.
Pathé TOURE