PNUE/Cyril Villemain Edit La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, s'adresse à la quatrième session de l'Assemblée de l'ONU pour l'environnement (UNEA4) à Nairobi, au Kenya.
La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed a déclaré qu'elle s'était inspirée des idées discutées lors de la conférence - l'organe décisionnel le plus élevé au monde en matière d'environnement - pour soutenir la campagne #SolveDifferent du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour trouver des solutions novatrices aux problèmes environnementaux.
Elle a exhorté les délégués de l’assemblée - qui comprenait des chefs d'État et de gouvernement - à « transformer l'économie mondiale en une économie qui récompense une gestion prudente et qui punit le gaspillage et la pollution ».
Abordant le thème principal de l'Assemblée - la nécessité de passer à des formes durables de consommation et de production – la numéro deux de l'ONU a rappelé que nous vivons tous avec les conséquences négatives du modèle économique mondial actuel : « Prendre, produire et jeter ». Un modèle qui se traduit par les effets nocifs sur l'environnement et la santé associés à l'extraction des métaux utilisés dans les téléphones mobiles, les millions de tonnes de déchets plastiques qui se déversent dans les océans et l'énorme quantité de déchets électroniques produits chaque année.
La solution de l'ONU pour sortir d'un système insoutenable qui fait des ravages sur l'environnement est de changer la perception qu'il est nécessaire d'épuiser les ressources naturelles pour faire croître l'économie, a dit Mme Mohammed. « Nous pouvons en fait obtenir de plus grands avantages économiques grâce à des approches innovatrices sur la façon dont nous mangeons, achetons, voyageons et jetons les déchets ». Ce virage important signifierait s'éloigner d'un modèle d'obsolescence intégrée, créer des produits qui durent plus longtemps et s'assurer que tous les produits peuvent être recyclés ou réutilisés.
La Vice-Secrétaire générale a donné des exemples spécifiques montrant comment les gouvernements, le secteur privé et la société civile font un changement positif. Elle a noté que plusieurs grandes chaînes hôtelières se sont engagées à réduire la consommation d'eau et les déchets de 50 % ; des pays comme l'Inde et le Costa Rica se sont engagés à éliminer les plastiques à usage unique. Elle a également cité un projet dans les îles Kiribati, qui fournit aux familles un système hydroponique unique pour produire des aliments sans terre.
Il est temps de faire un « grand saut d'ambition », a dit Mme Mohammed, dans la perspective du Sommet des Nations Unies sur le climat que convoquera en septembre le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres afin de donner un nouvel élan à la lutte contre le changement climatique.
Mme Mohammed a déclaré que le chef de l'ONU s'attend à ce que les dirigeants du monde viennent au Sommet « non pas avec un discours, mais avec un plan », qui expliquera comment les pays comptent réduire drastiquement leurs émissions, créer des « emplois verts » décents et construire des villes durables. Les projets, a-t-elle dit, doivent être crédibles et suffisamment ambitieux pour « convaincre tous les gens qui descendent dans la rue qu'ils sont pris au sérieux ».
Un.org
Elle a exhorté les délégués de l’assemblée - qui comprenait des chefs d'État et de gouvernement - à « transformer l'économie mondiale en une économie qui récompense une gestion prudente et qui punit le gaspillage et la pollution ».
Abordant le thème principal de l'Assemblée - la nécessité de passer à des formes durables de consommation et de production – la numéro deux de l'ONU a rappelé que nous vivons tous avec les conséquences négatives du modèle économique mondial actuel : « Prendre, produire et jeter ». Un modèle qui se traduit par les effets nocifs sur l'environnement et la santé associés à l'extraction des métaux utilisés dans les téléphones mobiles, les millions de tonnes de déchets plastiques qui se déversent dans les océans et l'énorme quantité de déchets électroniques produits chaque année.
La solution de l'ONU pour sortir d'un système insoutenable qui fait des ravages sur l'environnement est de changer la perception qu'il est nécessaire d'épuiser les ressources naturelles pour faire croître l'économie, a dit Mme Mohammed. « Nous pouvons en fait obtenir de plus grands avantages économiques grâce à des approches innovatrices sur la façon dont nous mangeons, achetons, voyageons et jetons les déchets ». Ce virage important signifierait s'éloigner d'un modèle d'obsolescence intégrée, créer des produits qui durent plus longtemps et s'assurer que tous les produits peuvent être recyclés ou réutilisés.
La Vice-Secrétaire générale a donné des exemples spécifiques montrant comment les gouvernements, le secteur privé et la société civile font un changement positif. Elle a noté que plusieurs grandes chaînes hôtelières se sont engagées à réduire la consommation d'eau et les déchets de 50 % ; des pays comme l'Inde et le Costa Rica se sont engagés à éliminer les plastiques à usage unique. Elle a également cité un projet dans les îles Kiribati, qui fournit aux familles un système hydroponique unique pour produire des aliments sans terre.
Il est temps de faire un « grand saut d'ambition », a dit Mme Mohammed, dans la perspective du Sommet des Nations Unies sur le climat que convoquera en septembre le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres afin de donner un nouvel élan à la lutte contre le changement climatique.
Mme Mohammed a déclaré que le chef de l'ONU s'attend à ce que les dirigeants du monde viennent au Sommet « non pas avec un discours, mais avec un plan », qui expliquera comment les pays comptent réduire drastiquement leurs émissions, créer des « emplois verts » décents et construire des villes durables. Les projets, a-t-elle dit, doivent être crédibles et suffisamment ambitieux pour « convaincre tous les gens qui descendent dans la rue qu'ils sont pris au sérieux ».
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