L’accélération du rythme de progression des prix est, selon la Bceao, imprimée par la composante «Produits alimentaires», dont la contribution globale à l’inflation totale est passée de 4,7 points de pourcentage en décembre 2021 à 5,2 points de pourcentage en janvier 2022.
A l’en croire, la hausse des prix de la composante «Alimentation» est en lien avec le renchérissement des prix des céréales dans la plupart des pays de l’Union et, dans une moindre mesure, ceux des légumes et tubercules frais.
Ces tensions s’expliquent par la baisse significative de la production céréalière de l’Union au cours de la campagne 2021/2022, dans un contexte marqué par une exacerbation des difficultés d’approvisionnement des marchés, en ligne avec la persistance des incidences des crises sanitaires et sécuritaires, couplée à la détérioration du climat socio-politique dans certains Etats membres.
A ces contraintes s’ajoute également l’accroissement des flux transfrontaliers sortant de produits vivriers en direction des autres pays de la sous-région hors Uemoa, fait savoir la même source.
La progression des prix résulte également de facteurs extérieurs, notamment l’envolée des cours internationaux des denrées alimentaires, couplée à une hausse exponentielle du coût de fret. En effet, l’indice des cours internationaux des produits importés par l’Union s’est accru de 26,4% sur un an, avec des hausses relativement prononcées pour les produits de grande consommation tels que les huiles, le sucre, le blé et le riz.
Enfin, la Banque centrale indique que s’agissant du fret, «l’indice mondial de fret conteneurisé» s’est accru de 136,4% en glissement annuel, en janvier 2022, après une progression de 226,2% en décembre 2021.
Bassirou MBAYE
A l’en croire, la hausse des prix de la composante «Alimentation» est en lien avec le renchérissement des prix des céréales dans la plupart des pays de l’Union et, dans une moindre mesure, ceux des légumes et tubercules frais.
Ces tensions s’expliquent par la baisse significative de la production céréalière de l’Union au cours de la campagne 2021/2022, dans un contexte marqué par une exacerbation des difficultés d’approvisionnement des marchés, en ligne avec la persistance des incidences des crises sanitaires et sécuritaires, couplée à la détérioration du climat socio-politique dans certains Etats membres.
A ces contraintes s’ajoute également l’accroissement des flux transfrontaliers sortant de produits vivriers en direction des autres pays de la sous-région hors Uemoa, fait savoir la même source.
La progression des prix résulte également de facteurs extérieurs, notamment l’envolée des cours internationaux des denrées alimentaires, couplée à une hausse exponentielle du coût de fret. En effet, l’indice des cours internationaux des produits importés par l’Union s’est accru de 26,4% sur un an, avec des hausses relativement prononcées pour les produits de grande consommation tels que les huiles, le sucre, le blé et le riz.
Enfin, la Banque centrale indique que s’agissant du fret, «l’indice mondial de fret conteneurisé» s’est accru de 136,4% en glissement annuel, en janvier 2022, après une progression de 226,2% en décembre 2021.
Bassirou MBAYE