Le nombre de groupes bancaires opérant dans l’espace Umoa passe de 10 à 34 entre 2000 et 2021. La proportion des établissements affiliés a évolué de 40% à 75,0% sur la même période, selon la Commission bancaire de l’Umoa. Qui renseigne que la prépondérance des groupes bancaires européens, qui détenaient plus de 60% des entités bancaires affiliées en 2000, s’est au fil du temps effritée au profit des groupes panafricains en provenance notamment du Maghreb, de l’UMOA et de la ZMAO, qui représentaient 86,0% de l’écosystème en 2021.
Elle souligne qu’un fort dynamisme est observé dans les activités de ces groupes, dont le bilan a représenté respectivement 69,0% de l’ensemble du système en 2000, 79,0% en 2010 et 85,8% en 2021. S’agissant des dépôts de la clientèle, la même source informe qu’ils ont atteint 33 689,4 milliards en 2021 contre 2 315 milliards en 2000, soit une variation annuelle moyenne de +8,5%. Pour leur part, les crédits octroyés par les établissements affiliés ont progressé de 13,0% en moyenne annuelle, passant de 2 085 milliards en 2000 à 23 457,9 milliards en 2021.
En termes de rentabilité, le résultat net des groupes bancaires est passé de 32 milliards en 2000 à 730,0 milliards en 2021, soit une variation moyenne annuelle de +24,8%. La part de leurs bénéfices représentait 76,7% du résultat du système bancaire en 2000 contre 91,3% en 2021. Ces performances démontrent l’attractivité de l’environnement économique et financier des pays de l’Union.
En outre, elles représentent une opportunité d’élargissement des ressources nécessaires au financement des investissements dans les Etats de l’Union, compte tenu notamment de la forte progression de la rentabilité.
Par ailleurs, la présence de ces groupes bancaires a contribué à la diversification de l’offre de services bancaires, à l’amélioration du taux de bancarisation ainsi qu’au renforcement de la concurrence dans le système bancaire.
Elle a, en outre, contribué à la création de conditions plus favorables au financement des besoins de trésorerie et d’investissement des États, des entreprises et des ménages. Toutefois, ces groupes bancaires constituent une source de vulnérabilité en raison notamment des risques systémiques qu’ils peuvent emporter pour le système bancaire dans son ensemble.
Dans ce contexte, la Commission Bancaire dit avoir renforcé ses relations avec ses homologues étrangers à travers la signature de conventions de coopération matérialisée par la participation ou l’organisation de rencontres bilatérales, de collèges de superviseurs des groupes bancaires ainsi que par l’échange de données sur les groupes bancaires transfrontaliers.
Bassirou MBAYE
Elle souligne qu’un fort dynamisme est observé dans les activités de ces groupes, dont le bilan a représenté respectivement 69,0% de l’ensemble du système en 2000, 79,0% en 2010 et 85,8% en 2021. S’agissant des dépôts de la clientèle, la même source informe qu’ils ont atteint 33 689,4 milliards en 2021 contre 2 315 milliards en 2000, soit une variation annuelle moyenne de +8,5%. Pour leur part, les crédits octroyés par les établissements affiliés ont progressé de 13,0% en moyenne annuelle, passant de 2 085 milliards en 2000 à 23 457,9 milliards en 2021.
En termes de rentabilité, le résultat net des groupes bancaires est passé de 32 milliards en 2000 à 730,0 milliards en 2021, soit une variation moyenne annuelle de +24,8%. La part de leurs bénéfices représentait 76,7% du résultat du système bancaire en 2000 contre 91,3% en 2021. Ces performances démontrent l’attractivité de l’environnement économique et financier des pays de l’Union.
En outre, elles représentent une opportunité d’élargissement des ressources nécessaires au financement des investissements dans les Etats de l’Union, compte tenu notamment de la forte progression de la rentabilité.
Par ailleurs, la présence de ces groupes bancaires a contribué à la diversification de l’offre de services bancaires, à l’amélioration du taux de bancarisation ainsi qu’au renforcement de la concurrence dans le système bancaire.
Elle a, en outre, contribué à la création de conditions plus favorables au financement des besoins de trésorerie et d’investissement des États, des entreprises et des ménages. Toutefois, ces groupes bancaires constituent une source de vulnérabilité en raison notamment des risques systémiques qu’ils peuvent emporter pour le système bancaire dans son ensemble.
Dans ce contexte, la Commission Bancaire dit avoir renforcé ses relations avec ses homologues étrangers à travers la signature de conventions de coopération matérialisée par la participation ou l’organisation de rencontres bilatérales, de collèges de superviseurs des groupes bancaires ainsi que par l’échange de données sur les groupes bancaires transfrontaliers.
Bassirou MBAYE