Après les annonces récentes des banques britanniques Barclays et Royal Bank of Scotland, c'est au tour de JPMorgan Chase de confirmer les rumeurs de suppression massive d'emploi pour 2014.
En marge d'une journée de présentation aux investisseurs, la première banque américaine en termes d'actifs a déclaré mardi qu'elle allait supprimer 5.000 emplois nets cette année. Au total, elle comptera 260.000 salariés fin 2014, contre 265.000 au 31 décembre 2013.
A l'inverse, JPMorgan compte renforcer sa banque d'investissement, avec le recrutement prévu de 200 banquiers spécialisés dans les investissements aux entreprises. La banque ne précise pas où le reste des emplois seront créés, donnant simplement le chiffre global des effectifs fin 2014.
A l'instar de nombre de ses confrères de Wall Street, de la City ou encore de Paris, l'établissement américain, qui a enregistré un recul de 16% de son bénéfice net sur un an à 17,9 milliards de dollars en 2013, essaie de recentrer ses efforts sur des activités clefs.
Latribune.fr
En marge d'une journée de présentation aux investisseurs, la première banque américaine en termes d'actifs a déclaré mardi qu'elle allait supprimer 5.000 emplois nets cette année. Au total, elle comptera 260.000 salariés fin 2014, contre 265.000 au 31 décembre 2013.
Recentrage sur la banque d'investissement
La banque de détail sera la première affectée avec une perte d'environ 8.000 emplois, touchant essentiellement le secteur du prêt à l'immobilier (6.000 emplois supprimés) et celui des prêts à la consommation (2.000 emplois supprimés). Certaines opérations jusque-là effectuées au guichet le seront désormais par des automates.A l'inverse, JPMorgan compte renforcer sa banque d'investissement, avec le recrutement prévu de 200 banquiers spécialisés dans les investissements aux entreprises. La banque ne précise pas où le reste des emplois seront créés, donnant simplement le chiffre global des effectifs fin 2014.
Recul de 16% du bénéfice net en 2013
Malgré les allègements d'effectifs, le niveau des dépenses de rémunération de la banque restera équivalent à celui de 2013, à 59 milliards de dollars. Son patron, Jamie Dimon, a perçu des émoluments de 20 millions de dollars au titre de l'année 2013 - soit presque le double de sa rémunération totale en 2012.A l'instar de nombre de ses confrères de Wall Street, de la City ou encore de Paris, l'établissement américain, qui a enregistré un recul de 16% de son bénéfice net sur un an à 17,9 milliards de dollars en 2013, essaie de recentrer ses efforts sur des activités clefs.
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