Le programme du «diplôme de master et programme de stage dans le cadre de l’initiative africaine de l’enseignement professionnel en faveur des jeunes africains», vise la formation de 1000 jeunes africains dans des secteurs porteurs. Depuis que ce programme a commencé à être exécuté, le Sénégal a vu 54 de ses enfants envoyés au Japon pour une formation de 2 ans et un stage de 6 mois. Le premier lot qui a fini sa formation a été présenté lors d’une cérémonie de compte rendu des expériences acquises au Japon. Marième Josephine Lette, l’une d’elle a bénéficié d’une formation en ingénierie science à l’Institut de science et technologie de Shibaura au Japon et d’un stage à Toyota Boshuko. Pour elle, sur place, elle a découvert pourquoi le Japon sans ressource naturelles s’est développé à ce rythme. Les autres participants ont eu le même avis. Il s’agit de Doudou Sankharé diplômé en management avec ce programme au Japon ; de Mamadou Mahecor Diouf qui a suivi une formation avec Mba en Global Business au pays du soleil levant, de Assane Ngom qui a bénéficié d’un renforcement de capacité en management des déchets, Cheikh Ibra Wade ingénierie et développement durable, et de Cheikh Fall qui a eu son master 2 en génie mécanique et construction automobile à l’université japonaise de Myazaki où il a appris à développer des applications Android pour contrôler les moteurs automobiles.
L’ambassadeur du Japon au Sénégal, Shigeru Omori, justifie cela par le fait que le Japon accorde une importance capitale aux ressources humaines. Pour lui, les bénéficiaires doivent venir renforcer l’expertise sénégalaise et participer à la construction du pays.
Le Directeur de la Coopération technique de la présidence, Papa Birima Thiam, a appuyé la thèse de l’ambassadeur car pour lui, «ce dispositif est très pertinent et est à encourager». Quant au Directeur de Cabinet du ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la Main d’œuvre, Khalilou Sow, cela est à magnifier. Il salue l’engagement du gouvernement japonais qui a toujours placé le développement des ressources humaines au cœur de sa stratégie de coopération technique avec le Sénégal. Il lance : «Le programme est aussi une opportunité de contribuer à la croissance économique de l’Afrique par le renforcement du capital humain. Le Sénégal attend beaucoup de l’engagement des bénéficiaires et de leur expertise pour participer au développement de notre nation».
Tidiane Diouf
L’ambassadeur du Japon au Sénégal, Shigeru Omori, justifie cela par le fait que le Japon accorde une importance capitale aux ressources humaines. Pour lui, les bénéficiaires doivent venir renforcer l’expertise sénégalaise et participer à la construction du pays.
Le Directeur de la Coopération technique de la présidence, Papa Birima Thiam, a appuyé la thèse de l’ambassadeur car pour lui, «ce dispositif est très pertinent et est à encourager». Quant au Directeur de Cabinet du ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la Main d’œuvre, Khalilou Sow, cela est à magnifier. Il salue l’engagement du gouvernement japonais qui a toujours placé le développement des ressources humaines au cœur de sa stratégie de coopération technique avec le Sénégal. Il lance : «Le programme est aussi une opportunité de contribuer à la croissance économique de l’Afrique par le renforcement du capital humain. Le Sénégal attend beaucoup de l’engagement des bénéficiaires et de leur expertise pour participer au développement de notre nation».
Tidiane Diouf