ONU Chine/Zhao Yun Le chef de l'ONU participant à la réunion des leaders sur la promotion du développement vert et durable à Bejing, en Chine.
Au Forum « la ceinture et la route » organisé par le gouvernement chinois, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déploré samedi le manque de « volonté politique mondiale » pour contrer le changement climatique.
La planète est confrontée à une « crise climatique » (…) qui s'aggrave de jour en jour », a déclaré M. Guterres devant des dirigeants réunis pour discuter de l’économie verte et du développement durable.
Pour le chef de l’ONU, la crise climatique menace des décennies de progrès et compromet tous les projets entrepris pour construire un développement inclusif et durable. « Et l'horloge tourne », a dit M. Guterres. « La science nous dit clairement que nous n'avons que 12 ans pour cette transformation, si nous voulons limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius et éviter les pires impacts du changement climatique ».
« En termes simples, nous avons besoin d'un développement vert. Nous avons besoin du développement durable. Et nous en avons besoin maintenant », a martelé le Secrétaire général.
Le chef de l’ONU estime que l’humanité peut encore garder la planète vivable et la mettre sur une trajectoire saine. Mais cela exige une action ancrée dans des solutions durables et conformes à l'Accord de Paris sur le climat et au Programme de développement durable à l’horizon 2030, a-t-il rappelé.
Le 23 septembre, à la veille du débat général de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’ONU organisera à New York un sommet sur l'action pour le climat. Un sommet pour lequel les dirigeants du monde entier sont invités à venir avec des « plans concrets et réalistes » pour améliorer leurs contributions à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Ces plans doivent montrer comment nous pouvons de 45 % au cours de la prochaine décennie et atteindre l'objectif de zéro émission nette à l'échelle mondiale d'ici 2050 grâce à de solides mesures d'atténuation et d'adaptation », a-t-il dit.
M. Guterres a demandé aux dirigeants du monde entier d'adopter une tarification du carbone qui reflète le coût réel des émissions, de mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et de ne pas commencer à construire de nouvelles centrales à charbon après 2020. Aujourd’hui, les deux principaux systèmes d'échange de droits d'émission sont ceux de la Chine et de l'Union européenne -
Les nouveaux emplois dans le secteur des énergies renouvelables en Chine sont maintenant plus nombreux que ceux créés dans l'industrie pétrolière et gazière. En 2017, la Chine a investi plus de 125 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit 25 % de plus que l'année précédente.
Lors de la dernière Conférence de l’ONU sur le climat (COP24) à Katowice, la Chine a joué un rôle absolument essentiel pour jeter des ponts et obtenir un accord qui a permis l'approbation du Plan d'action de l'Accord de Paris, a souligné M. Guterres.
Le chef de l’ONU a souligné que l'économie verte est l'avenir. « Elle favorise la prospérité, crée du travail décent, s'attaque aux causes profondes des conflits et contribue au plein exercice de tous les droits de l'homme - non seulement civils et politiques, mais aussi économiques, sociaux et culturels », a-t-il dit.
Les gouvernements, villes et entreprises sont de plus en plus nombreuses à comprendre que les solutions climatiques renforcent les économies tout en protégeant notre environnement.
« Pour transformer notre monde, nous avons besoin d'une croissance inclusive et durable qui élève les communautés environnantes, réponde aux besoins de tous, intègre les femmes dans l'économie de demain et soit pleinement compatible avec l'Accord de Paris sur le changement climatique et les Objectifs du développement durable », a dit le chef de l’ONU.
Un.org
La planète est confrontée à une « crise climatique » (…) qui s'aggrave de jour en jour », a déclaré M. Guterres devant des dirigeants réunis pour discuter de l’économie verte et du développement durable.
Pour le chef de l’ONU, la crise climatique menace des décennies de progrès et compromet tous les projets entrepris pour construire un développement inclusif et durable. « Et l'horloge tourne », a dit M. Guterres. « La science nous dit clairement que nous n'avons que 12 ans pour cette transformation, si nous voulons limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius et éviter les pires impacts du changement climatique ».
« En termes simples, nous avons besoin d'un développement vert. Nous avons besoin du développement durable. Et nous en avons besoin maintenant », a martelé le Secrétaire général.
Le chef de l’ONU estime que l’humanité peut encore garder la planète vivable et la mettre sur une trajectoire saine. Mais cela exige une action ancrée dans des solutions durables et conformes à l'Accord de Paris sur le climat et au Programme de développement durable à l’horizon 2030, a-t-il rappelé.
Le 23 septembre, à la veille du débat général de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’ONU organisera à New York un sommet sur l'action pour le climat. Un sommet pour lequel les dirigeants du monde entier sont invités à venir avec des « plans concrets et réalistes » pour améliorer leurs contributions à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Ces plans doivent montrer comment nous pouvons de 45 % au cours de la prochaine décennie et atteindre l'objectif de zéro émission nette à l'échelle mondiale d'ici 2050 grâce à de solides mesures d'atténuation et d'adaptation », a-t-il dit.
M. Guterres a demandé aux dirigeants du monde entier d'adopter une tarification du carbone qui reflète le coût réel des émissions, de mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et de ne pas commencer à construire de nouvelles centrales à charbon après 2020. Aujourd’hui, les deux principaux systèmes d'échange de droits d'émission sont ceux de la Chine et de l'Union européenne -
Action pour le climat : « Le leadership de la Chine continuera d'être crucial »
A Beijing, le chef de l’ONU a rappelé que le leadership de la Chine dans l’action pour le climat continuera d'être crucial.Les nouveaux emplois dans le secteur des énergies renouvelables en Chine sont maintenant plus nombreux que ceux créés dans l'industrie pétrolière et gazière. En 2017, la Chine a investi plus de 125 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit 25 % de plus que l'année précédente.
Lors de la dernière Conférence de l’ONU sur le climat (COP24) à Katowice, la Chine a joué un rôle absolument essentiel pour jeter des ponts et obtenir un accord qui a permis l'approbation du Plan d'action de l'Accord de Paris, a souligné M. Guterres.
Le chef de l’ONU a souligné que l'économie verte est l'avenir. « Elle favorise la prospérité, crée du travail décent, s'attaque aux causes profondes des conflits et contribue au plein exercice de tous les droits de l'homme - non seulement civils et politiques, mais aussi économiques, sociaux et culturels », a-t-il dit.
Les gouvernements, villes et entreprises sont de plus en plus nombreuses à comprendre que les solutions climatiques renforcent les économies tout en protégeant notre environnement.
« Pour transformer notre monde, nous avons besoin d'une croissance inclusive et durable qui élève les communautés environnantes, réponde aux besoins de tous, intègre les femmes dans l'économie de demain et soit pleinement compatible avec l'Accord de Paris sur le changement climatique et les Objectifs du développement durable », a dit le chef de l’ONU.
Un.org