Le mois dernier, António Guterres s’est rendu à Sulawesi, l’île indonésienne touchée par un tremblement de terre et un tsunami survenus le 1er octobre. Plus de 2 000 personnes y ont trouvé la mort et des milliers d’autres ont été touchées ou déplacées.
« La population de Sulawesi doit non seulement faire face aux pertes et aux traumatismes, mais elle va aussi devoir se relever des pertes économiques causées par cette catastrophe », a déclaré M. Guterres dans un message publié à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis (5 novembre).
Au cours des 20 dernières années, les tsunamis ont été à l’origine de près de 10 % des pertes économiques imputables aux catastrophes et ont réduit à néant les acquis en matière de développement, en particulier dans les pays qui bordent l’océan Indien et l’océan Pacifique.
M. Guterres a ainsi souligné la nécessité d’un développement qui tienne compte des dangers dans les zones à risques sismiques et les zones côtières exposées.
La réduction des pertes économiques constitue l’un des principaux objectifs du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe et est essentielle à l’élimination de l’extrême pauvreté.
Pour le Secrétaire général de l’ONU, la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis est l’occasion de souligner à nouveau « l’importance de la prévention des catastrophes et de la préparation aux catastrophes ». Une prévention qui comprend des systèmes d’alerte rapide, l’éducation du public et des investissements dans la science afin de mieux comprendre et prévoir les tsunamis.
S'exprimant lors d'un événement au siège de l’ONU à New York, Mme Espinosa a noté que la force destructrice des tsunamis peut littéralement « emporter » les villes, les villages, les vies et les moyens de subsistance.
« Pour les pays et les régions à risque, éviter de tels risques nécessite d'investir dans un développement tenant compte des risques », a-t-elle déclaré, ajoutant que, du côté humain, le renforcement de la sensibilisation et de la préparation du public « doit être poursuivi avec tous les efforts à notre disposition ».
Les efforts visant à lutter contre les risques de catastrophe et à remédier aux aléas offrent également « l'un des espaces les plus puissants pour le multilatéralisme », a poursuivi la Présidente de l'Assemblée générale, citant des exemples de pays collaborant ensemble pour faire face aux ouragans de 2017 dans les Caraïbes, aux tremblements de terre de 2015 au Népal et au récent tsunami en Indonésie.
Mme Espinosa a également appelé à mettre en place des programmes axés sur les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées, étant donné que ces groupes sont touchés de manière disproportionnée par les catastrophes.
Un.org
« La population de Sulawesi doit non seulement faire face aux pertes et aux traumatismes, mais elle va aussi devoir se relever des pertes économiques causées par cette catastrophe », a déclaré M. Guterres dans un message publié à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis (5 novembre).
Au cours des 20 dernières années, les tsunamis ont été à l’origine de près de 10 % des pertes économiques imputables aux catastrophes et ont réduit à néant les acquis en matière de développement, en particulier dans les pays qui bordent l’océan Indien et l’océan Pacifique.
M. Guterres a ainsi souligné la nécessité d’un développement qui tienne compte des dangers dans les zones à risques sismiques et les zones côtières exposées.
La réduction des pertes économiques constitue l’un des principaux objectifs du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe et est essentielle à l’élimination de l’extrême pauvreté.
Pour le Secrétaire général de l’ONU, la Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis est l’occasion de souligner à nouveau « l’importance de la prévention des catastrophes et de la préparation aux catastrophes ». Une prévention qui comprend des systèmes d’alerte rapide, l’éducation du public et des investissements dans la science afin de mieux comprendre et prévoir les tsunamis.
Renforcer la sensibilisation et la préparation du public
Face aux tsunamis, la Présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies, María Fernanda Espinosa, a également souligné la nécessité de disposer de systèmes de préparation et de prévention solides.S'exprimant lors d'un événement au siège de l’ONU à New York, Mme Espinosa a noté que la force destructrice des tsunamis peut littéralement « emporter » les villes, les villages, les vies et les moyens de subsistance.
« Pour les pays et les régions à risque, éviter de tels risques nécessite d'investir dans un développement tenant compte des risques », a-t-elle déclaré, ajoutant que, du côté humain, le renforcement de la sensibilisation et de la préparation du public « doit être poursuivi avec tous les efforts à notre disposition ».
Les efforts visant à lutter contre les risques de catastrophe et à remédier aux aléas offrent également « l'un des espaces les plus puissants pour le multilatéralisme », a poursuivi la Présidente de l'Assemblée générale, citant des exemples de pays collaborant ensemble pour faire face aux ouragans de 2017 dans les Caraïbes, aux tremblements de terre de 2015 au Népal et au récent tsunami en Indonésie.
Mme Espinosa a également appelé à mettre en place des programmes axés sur les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées, étant donné que ces groupes sont touchés de manière disproportionnée par les catastrophes.
Un.org