Pour Oulimata DIOP, Directrice de la Haute Autorité de gestion du WAQF du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, le Gouvernement s’est résolument engagé depuis 2007 sur la voie du développement de la finance islamique au Sénégal et dans l’UEMOA avec comme objectifs l’émergence d’une industrie financière islamique sous-tendue par un cadre légal favorable et l’appropriation des instruments sociaux de lutte contre la pauvreté et de solidarité comme le Waqf.
«Le Waqf est une institution islamique ayant pour vocation d’immobiliser et d’aliéner un actif en vue de permettre à des bénéficiaires ciblés, généralement pauvres, de jouir des revenus tirés de l’exploitation dudit actif», informe-t-elle.
En effet, le Plan Sénégal Émergent (PSE), avait conclu dans son diagnostic économique et social, je cite " Les politiques à fort contenu social peinent à se traduire en résultats tangibles : la pauvreté́, les inégalités sociales ainsi que les disparités territoriales restent préoccupantes, mettant en évidence l’urgence d’amé́liorer de manière durable les conditions de vie des populations. Aussi, la perspective d’atteindre tous les OMD à l’horizon 2015 s’éloigne de plus en plus, notamment pour les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’assainissement ».
A cet égard, note-t-elle, plusieurs actes ont été posés ces dernières années pour promouvoir et développer le waqf au Sénégal, dont la signature le 06 septembre 2012 avec la BID, d’un protocole d’accord pour la réalisation de projets waqf au Sénégal.
La feuille de route annexée audit protocole avait pour principales composantes le cadre juridique et la mise en œuvre du projet pilote de waqf destiné aux daraas modernes ainsi que la communication et la sensibilisation sur ce concept nouveau pour une large appropriation au sein des administrations et des parties prenantes.
Pathé TOURE
«Le Waqf est une institution islamique ayant pour vocation d’immobiliser et d’aliéner un actif en vue de permettre à des bénéficiaires ciblés, généralement pauvres, de jouir des revenus tirés de l’exploitation dudit actif», informe-t-elle.
En effet, le Plan Sénégal Émergent (PSE), avait conclu dans son diagnostic économique et social, je cite " Les politiques à fort contenu social peinent à se traduire en résultats tangibles : la pauvreté́, les inégalités sociales ainsi que les disparités territoriales restent préoccupantes, mettant en évidence l’urgence d’amé́liorer de manière durable les conditions de vie des populations. Aussi, la perspective d’atteindre tous les OMD à l’horizon 2015 s’éloigne de plus en plus, notamment pour les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’assainissement ».
A cet égard, note-t-elle, plusieurs actes ont été posés ces dernières années pour promouvoir et développer le waqf au Sénégal, dont la signature le 06 septembre 2012 avec la BID, d’un protocole d’accord pour la réalisation de projets waqf au Sénégal.
La feuille de route annexée audit protocole avait pour principales composantes le cadre juridique et la mise en œuvre du projet pilote de waqf destiné aux daraas modernes ainsi que la communication et la sensibilisation sur ce concept nouveau pour une large appropriation au sein des administrations et des parties prenantes.
Pathé TOURE