« Les décideurs politiques du continent africain peuvent, en prenant les bonnes décisions, influencer l'avenir de l'Afrique. Il s'agit pour cela de s'efforcer de créer une meilleure gouvernance, de lutter contre la corruption et la criminalité, et de mettre en place de meilleures infrastructures. Le développement des infrastructures représente à la fois un grand défi et une excellente opportunité d'investissement, autant pour l'Afrique que pour les investisseurs du monde entier. Le Nigeria enregistre par exemple un taux de croissance de 7 % malgré un accès limité à l'énergie ; un meilleur accès à l'énergie pourrait en effet stimuler la croissance économique jusqu'à 10 % à 12 %. Il n'y a aucune raison pour que le Nigeria ne devienne pas membre du G20» a soutenu Jim O’Neill, créateur des acronymes BRIC et MINT, économiste et ancien président de Goldman Sachs Asset Management
Le sommet de Africa Finance Corporation a attiré plus de 500 éminents penseurs issus du secteur public, du milieu universitaire, du monde des affaires et de la finance. Il a donné lieu à un débat dynamique basé sur les opportunités et les défis posés par les infrastructures africaines.
On estime que les infrastructures en général pourraient potentiellement ajouter 2 % en moyenne au taux de croissance économique de l'Afrique sur les dix prochaines années, car cet investissement vise à combler le déficit actuel en matière d'investissement, qui est estimé à environ 40 milliards de dollars américains par an.
Andrew Alli, président et directeur général de Africa Finance Corporation, a déclaré lors du sommet : « Le grand nombre de personnes présentes ici aujourd'hui, toutes entièrement impliquées dans le débat sur les infrastructures et ce qu'elles représentent pour l'avenir de ce grand continent, est un élément de motivation. Notre vision à l'AFC est de combler le manque d'infrastructure tout en assurant un bon rendement à nos actionnaires. Nous pensons que notre rôle principal se trouve au stade initial de la conception et du développement du projet. Même si les capitaux internationaux restent indispensables pour combler le manque d'investissement, ce capital ne sera pas rentabilisé si l'Afrique ne concentre pas ses efforts dans la construction de projets bancables et durables. En se concentrant sur le soutien porté au développement de ses projets et en s'appuyant sur notre connaissance du terrain et du secteur pour déterminer et atténuer les risques, nous parviendrons à conclure des transactions plus rapidement qu'un grand nombre d'investisseurs. Notre rôle consiste à faire accélérer le nombre de projets viables et bancables à travers le continent, mettant ainsi en place les conditions nécessaires au marché pour que d'autres formes de capital voient le jour, et pour à terme arriver à combler le manque d'investissement existant. Nous pensons que des projets phares de transformation peuvent rapporter un bénéfice aussi bien sur le plan financier que social, et notre succès à ce jour en témoigne ».
Il faut souligner que le Cap Vert a signé l'instrument d'adhésion de l'AFC. Il devient le 9ème pays à rejoindre les autres pays membres : le Tchad, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone.
Pour AFC est une société d'investissement panafricaine et ses investissements ne se limitent pas aux états-membres.
Oumar Nourou
Le sommet de Africa Finance Corporation a attiré plus de 500 éminents penseurs issus du secteur public, du milieu universitaire, du monde des affaires et de la finance. Il a donné lieu à un débat dynamique basé sur les opportunités et les défis posés par les infrastructures africaines.
On estime que les infrastructures en général pourraient potentiellement ajouter 2 % en moyenne au taux de croissance économique de l'Afrique sur les dix prochaines années, car cet investissement vise à combler le déficit actuel en matière d'investissement, qui est estimé à environ 40 milliards de dollars américains par an.
Andrew Alli, président et directeur général de Africa Finance Corporation, a déclaré lors du sommet : « Le grand nombre de personnes présentes ici aujourd'hui, toutes entièrement impliquées dans le débat sur les infrastructures et ce qu'elles représentent pour l'avenir de ce grand continent, est un élément de motivation. Notre vision à l'AFC est de combler le manque d'infrastructure tout en assurant un bon rendement à nos actionnaires. Nous pensons que notre rôle principal se trouve au stade initial de la conception et du développement du projet. Même si les capitaux internationaux restent indispensables pour combler le manque d'investissement, ce capital ne sera pas rentabilisé si l'Afrique ne concentre pas ses efforts dans la construction de projets bancables et durables. En se concentrant sur le soutien porté au développement de ses projets et en s'appuyant sur notre connaissance du terrain et du secteur pour déterminer et atténuer les risques, nous parviendrons à conclure des transactions plus rapidement qu'un grand nombre d'investisseurs. Notre rôle consiste à faire accélérer le nombre de projets viables et bancables à travers le continent, mettant ainsi en place les conditions nécessaires au marché pour que d'autres formes de capital voient le jour, et pour à terme arriver à combler le manque d'investissement existant. Nous pensons que des projets phares de transformation peuvent rapporter un bénéfice aussi bien sur le plan financier que social, et notre succès à ce jour en témoigne ».
Il faut souligner que le Cap Vert a signé l'instrument d'adhésion de l'AFC. Il devient le 9ème pays à rejoindre les autres pays membres : le Tchad, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone.
Pour AFC est une société d'investissement panafricaine et ses investissements ne se limitent pas aux états-membres.
Oumar Nourou