«Cette initiative, appelée Programme sur le capital naturel pour le financement du développement de l’Afrique (Natural capital for African development finance, NC4-ADF), est soutenue par le Fonds mondial pour la nature (Wwf), le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) à travers son agence dédiée (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, GIZ), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (Pnue), la Fondation Mawa, l'Institut international pour le développement durable (Iisd) ainsi que le partenariat Economics for Nature (E4N) qui vise à mettre le capital naturel au cœur des économies », renseigne un communiqué de presse de la Bad.
« La prise en compte du capital naturel dans le financement du développement est essentielle pour la reprise post-Covid-19 », a déclaré Vanessa Ushie, directrice de la Division de l'analyse des politiques au Centre africain des ressources naturelles de la Bad. Le capital naturel, qui comprend les sols ou les ressources de stockage de carbone comme l'eau et la pêche, représente entre 30 % et 50 % de la richesse totale des pays d'Afrique, bien que n’étant pas souvent pas pris en compte dans les mesures économiques comme le calcul du PIB. De plus, les institutions internationales de développement tiennent peu compte du capital naturel dans les projets de financement du développement. Face au changement climatique, ce capital présente des atouts essentiels pour favoriser une croissance inclusive et verte.
Le Programme NC4-ADF, qui s’étend sur la période 2020-2022, vise à intégrer les approches du capital naturel dans le financement du développement en Afrique.
Au cours de cette rencontre, les différents participants, parmi lesquels des ministres et des responsables d’institutions internationales, échangeront sur les moyens d’établir une vision commune prenant en compte le capital naturel, notamment dans les projets et programmes de développement des institutions multilatérales de développement.
Ils partageront les meilleures pratiques pour intégrer le capital naturel dans l'architecture du financement du développement. Un autre sujet de discussion portera également sur les moyens d’amener les agences de notation à intégrer les considérations de croissance verte et de capital naturel dans les notations de risque souverain et de crédit des pays africains.
Le lancement du programme, qui se déroulera principalement en visioconférence, sera ponctué par une allocution de Dr Rabah Arezki, économiste en chef et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances, sur le thème général du webinaire et sa pertinence vers une reprise verte post-Covid 19 en Afrique.
Adou Faye
« La prise en compte du capital naturel dans le financement du développement est essentielle pour la reprise post-Covid-19 », a déclaré Vanessa Ushie, directrice de la Division de l'analyse des politiques au Centre africain des ressources naturelles de la Bad. Le capital naturel, qui comprend les sols ou les ressources de stockage de carbone comme l'eau et la pêche, représente entre 30 % et 50 % de la richesse totale des pays d'Afrique, bien que n’étant pas souvent pas pris en compte dans les mesures économiques comme le calcul du PIB. De plus, les institutions internationales de développement tiennent peu compte du capital naturel dans les projets de financement du développement. Face au changement climatique, ce capital présente des atouts essentiels pour favoriser une croissance inclusive et verte.
Le Programme NC4-ADF, qui s’étend sur la période 2020-2022, vise à intégrer les approches du capital naturel dans le financement du développement en Afrique.
Au cours de cette rencontre, les différents participants, parmi lesquels des ministres et des responsables d’institutions internationales, échangeront sur les moyens d’établir une vision commune prenant en compte le capital naturel, notamment dans les projets et programmes de développement des institutions multilatérales de développement.
Ils partageront les meilleures pratiques pour intégrer le capital naturel dans l'architecture du financement du développement. Un autre sujet de discussion portera également sur les moyens d’amener les agences de notation à intégrer les considérations de croissance verte et de capital naturel dans les notations de risque souverain et de crédit des pays africains.
Le lancement du programme, qui se déroulera principalement en visioconférence, sera ponctué par une allocution de Dr Rabah Arezki, économiste en chef et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement en charge de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances, sur le thème général du webinaire et sa pertinence vers une reprise verte post-Covid 19 en Afrique.
Adou Faye