En effet, souligne la Direction de la prévision et des études économiques(Dpee), ces dernières sont évaluées à 122,1 milliards à fin janvier 2018 contre 120,1 milliards un an auparavant, soit une hausse de 1,7 %, principalement portée par les recettes fiscales. S’agissant des dépenses, elles sont évaluées à 228,4 milliards à fin janvier 2018, se renforçant de 6,6% par rapport à la même période de 2017. Au total, le solde budgétaire, dons compris, est évalué en déficit de 106,3 milliards contre un déficit de 94,2 milliards un an auparavant.
Les ressources 122,1 milliards sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 109,6 milliards et de dons pour un montant estimé à 12,5 milliards. En glissement annuel, les ressources ont progressé de 2,0 milliards en liaison avec les recettes fiscales qui se sont inscrites en hausse de 1,8%.
La performance observée sur la mobilisation des recettes fiscales est attribuable aux impôts indirects hors FSIPP (62,2 milliards) qui se sont accrus de 3,3 milliards ou 5,6%. Elle a été, toutefois, légèrement contrebalancée par le repli de 4,9% des impôts directs (38,6 milliards).
Précisément, l’augmentation des recettes indirectes a été, essentiellement, soutenue par les recouvrements au niveau du cordon douanier qui se sont renforcés de 44,6% (+8,9 milliards). En effet, la TVA à l’import (16,8 milliards) et les droits de porte (11,9 milliards) ont respectivement augmenté de 40,3% et 51,1%. En revanche, la TVA intérieure hors pétrole (19,2 milliards) et la taxe spécifique sur le pétrole hors TUR (1,2 milliard) se sont respectivement repliées de 2,1 milliards et 5,9 milliards, en glissement annuel. Au titre de la mobilisation des impôts directs, une baisse de 4,9% (-2 milliards) est observée, sous l’effet des contreperformances de l’IRVM/IRCM (9,8 milliards) qui a enregistré un repli de 3,6 milliards.
Concernant les dépenses, elles sont évaluées à 228,4 milliards à fin janvier 2018 contre 214,3 milliards un an auparavant, soit une progression de 14,0 milliards (+6,6%). Cette évolution est, principalement, attribuable aux dépenses d’investissement, à la masse salariale, aux transferts et subventions et aux dépenses de fonctionnement.
En effet, les dépenses d’investissement sont estimées à 61,8 milliards, se renforçant de 6,7%, du fait, essentiellement, de leur composante financée sur ressources intérieures (+11,2%). La masse salariale (51,3 milliards), les dépenses de fonctionnement (19,6 milliards) et les transferts et subventions (73,2 milliards) ont, également, enregistré des hausses respectives de 2,6 milliards, 11,5 milliards et 12,9 milliards sur la période.
Pathé TOURE
Les ressources 122,1 milliards sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 109,6 milliards et de dons pour un montant estimé à 12,5 milliards. En glissement annuel, les ressources ont progressé de 2,0 milliards en liaison avec les recettes fiscales qui se sont inscrites en hausse de 1,8%.
La performance observée sur la mobilisation des recettes fiscales est attribuable aux impôts indirects hors FSIPP (62,2 milliards) qui se sont accrus de 3,3 milliards ou 5,6%. Elle a été, toutefois, légèrement contrebalancée par le repli de 4,9% des impôts directs (38,6 milliards).
Précisément, l’augmentation des recettes indirectes a été, essentiellement, soutenue par les recouvrements au niveau du cordon douanier qui se sont renforcés de 44,6% (+8,9 milliards). En effet, la TVA à l’import (16,8 milliards) et les droits de porte (11,9 milliards) ont respectivement augmenté de 40,3% et 51,1%. En revanche, la TVA intérieure hors pétrole (19,2 milliards) et la taxe spécifique sur le pétrole hors TUR (1,2 milliard) se sont respectivement repliées de 2,1 milliards et 5,9 milliards, en glissement annuel. Au titre de la mobilisation des impôts directs, une baisse de 4,9% (-2 milliards) est observée, sous l’effet des contreperformances de l’IRVM/IRCM (9,8 milliards) qui a enregistré un repli de 3,6 milliards.
Concernant les dépenses, elles sont évaluées à 228,4 milliards à fin janvier 2018 contre 214,3 milliards un an auparavant, soit une progression de 14,0 milliards (+6,6%). Cette évolution est, principalement, attribuable aux dépenses d’investissement, à la masse salariale, aux transferts et subventions et aux dépenses de fonctionnement.
En effet, les dépenses d’investissement sont estimées à 61,8 milliards, se renforçant de 6,7%, du fait, essentiellement, de leur composante financée sur ressources intérieures (+11,2%). La masse salariale (51,3 milliards), les dépenses de fonctionnement (19,6 milliards) et les transferts et subventions (73,2 milliards) ont, également, enregistré des hausses respectives de 2,6 milliards, 11,5 milliards et 12,9 milliards sur la période.
Pathé TOURE