En effet, les ressources et dons mobilisés à fin février 2018 sont évalués à 312,7 milliards contre 303,3 milliards un an auparavant, soit une hausse de 3,1% en liaison, principalement, avec une augmentation des recettes fiscales. Quant aux dépenses totales, évaluées à 422,3 milliards à fin février 2018, elles se sont contractées de 11,2% par rapport à la même période un an plus tôt. Au total, le solde budgétaire, dons compris, est évalué en déficit de 109,6 milliards contre un déficit de 172,4 milliards un an auparavant.
Les ressources (312,7 milliards) sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 297 milliards, des ressources du FSE pour une valeur de 3,2 milliards et de dons pour un montant estimé à 12,5 milliards. En glissement annuel, les ressources ont augmenté de 9,4 milliards (+3,1%) à fin février 2018, en liaison avec la hausse des recettes fiscales (+20,5 milliards).
Par contre, les dons se sont repliés de 10,9 milliards. La performance observée sur la mobilisation des recettes fiscales est attribuable aux impôts indirects hors FSIPP (153,9 milliards) qui se sont renforcés de 12,1% (+16,6 milliards). Cette évolution est portée essentiellement par les recouvrements au cordon douanier qui ont progressé de 15,4 milliards ou 24,1%.
En effet, la TVA à l’import (45,9 milliards) et les droits de porte (33,6 milliards) se sont améliorés respectivement de 22,3% et 33,1%. De même, la hausse notée dans le recouvrement de la CODEC (+4,1 milliards), de la taxe sur la consommation hors pétrole (+2,3 milliards) et de la TVA intérieure hors pétrole (+2,4 milliards) ont contribué au renforcement des impôts indirects. Au titre de la mobilisation des impôts directs, une légère augmentation de 0,7 milliard est notée, sous l’effet de la hausse des impôts sur le revenu (+4,8 milliards) et des impôts sur les sociétés (+1,2 milliard) qui se sont respectivement établis à 57,3 milliards et 52,1 milliards. A l’inverse, la taxe spécifique pétrole (6,2 milliards) et de l’IRVM (10,6 milliards) se sont respectivement repliés de 7 milliards et 5,2 milliards.
Pour leur part, les dépenses sont évaluées à 422,3 milliards à fin février 2018 contre 475,7 milliards un an auparavant, soit une diminution de 53,4 milliards (-11,2%). Cette situation reflète les contractions respectives des dépenses de fonctionnement (-44,9 milliards), des investissements sur ressources internes (-43,7 milliards) et des paiements d’intérêts (-7,6 milliards) qui se sont chiffrés à 51,1 milliards, 84,2 milliards et 40,3 milliards.
En revanche, la masse salariale (101,6 milliards) et les «transferts et subventions» (83,5 milliards) ont respectivement augmenté de 3,4 milliards et 38,1 milliards. Au titre des dépenses en capital, la partie financée sur ressources extérieures (61,6 milliards) s’est accrue de 1,9%, comparativement à la même période de l’année précédente.
Pathé TOURE
Les ressources (312,7 milliards) sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 297 milliards, des ressources du FSE pour une valeur de 3,2 milliards et de dons pour un montant estimé à 12,5 milliards. En glissement annuel, les ressources ont augmenté de 9,4 milliards (+3,1%) à fin février 2018, en liaison avec la hausse des recettes fiscales (+20,5 milliards).
Par contre, les dons se sont repliés de 10,9 milliards. La performance observée sur la mobilisation des recettes fiscales est attribuable aux impôts indirects hors FSIPP (153,9 milliards) qui se sont renforcés de 12,1% (+16,6 milliards). Cette évolution est portée essentiellement par les recouvrements au cordon douanier qui ont progressé de 15,4 milliards ou 24,1%.
En effet, la TVA à l’import (45,9 milliards) et les droits de porte (33,6 milliards) se sont améliorés respectivement de 22,3% et 33,1%. De même, la hausse notée dans le recouvrement de la CODEC (+4,1 milliards), de la taxe sur la consommation hors pétrole (+2,3 milliards) et de la TVA intérieure hors pétrole (+2,4 milliards) ont contribué au renforcement des impôts indirects. Au titre de la mobilisation des impôts directs, une légère augmentation de 0,7 milliard est notée, sous l’effet de la hausse des impôts sur le revenu (+4,8 milliards) et des impôts sur les sociétés (+1,2 milliard) qui se sont respectivement établis à 57,3 milliards et 52,1 milliards. A l’inverse, la taxe spécifique pétrole (6,2 milliards) et de l’IRVM (10,6 milliards) se sont respectivement repliés de 7 milliards et 5,2 milliards.
Pour leur part, les dépenses sont évaluées à 422,3 milliards à fin février 2018 contre 475,7 milliards un an auparavant, soit une diminution de 53,4 milliards (-11,2%). Cette situation reflète les contractions respectives des dépenses de fonctionnement (-44,9 milliards), des investissements sur ressources internes (-43,7 milliards) et des paiements d’intérêts (-7,6 milliards) qui se sont chiffrés à 51,1 milliards, 84,2 milliards et 40,3 milliards.
En revanche, la masse salariale (101,6 milliards) et les «transferts et subventions» (83,5 milliards) ont respectivement augmenté de 3,4 milliards et 38,1 milliards. Au titre des dépenses en capital, la partie financée sur ressources extérieures (61,6 milliards) s’est accrue de 1,9%, comparativement à la même période de l’année précédente.
Pathé TOURE