"Nous allons restituer une très grande quantité d'argent à la société, cette année", a affirmé le Premier ministre grec Antonis Samaras au journal To Vima, le 14 février 2014. REUTERS.
L'excédent budgétaire primaire de la Grèce est supérieur aux prévisions et il va permettre au gouvernement d'augmenter les dépenses sociales en faveur de la population, durement touchée par plusieurs années d'austérité, a annoncé le Premier ministre, Antonis Samaras.
L'excédent budgétaire primaire, qui ne tient pas compte des intérêts de la dette et d'autres opérations exceptionnelles, a été en 2013 supérieur à 1,5 milliard d'euros, soit nettement plus que les estimations initiales et que les objectifs fixés par les créanciers du pays, l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).
"L'excédent budgétaire primaire est nettement plus élevé que nous l'avions estimé initialement (...) Je vous annonce maintenant qu'il dépasse 1,5 milliard d'euros, soit trois fois plus que nos calculs initiaux", déclare Antonis Samaras dans une interview publiée dans l'édition dominicale du journal To Vima, vendue dans les kiosques dès samedi soir.
Aux termes de l'accord par lequel les créanciers internationaux ont fourni une aide de 240 milliards d'euros à la Grèce, le pays devait atteindre un excédent budgétaire primaire en 2014.
Le gouvernement affirme que l'objectif a été atteint avec un an d'avance. En octobre, il estimait qu'il serait de 344 millions d'euros en année pleine.
Antonis Samaras a réaffirmé son intention d'utiliser cet excédent pour alléger le fardeau pesant sur les catégories les plus durement touchées par l'austérité.
"Cela signifie que nous allons restituer une très grande quantité d'argent à la société cette année, par exemple aux retraités ayant les pensions les plus faibles et aux agents des forces de l'ordre", a dit le Premier ministre conservateur à To Vima.
Le plan de sauvetage financier de la Grèce prévoit qu'elle peut utiliser à sa guise 70% de tout excédent budgétaire primaire supérieur aux objectifs.
Des responsables européens ont toutefois jugé cette semaine prématuré d'avancer la moindre estimation sur les comptes publics de la Grèce en 2013. Ils jugent préférable d'attendre la publication en avril des chiffres officiels de l'agence européenne de la statistique, Eurostat.
"Il est très étonnant d'avoir un avis sur l'excédent aussi tôt dans l'année", a dit un responsable de l'UE à des journalistes en ayant requis l'anonymat.
Latribune.fr
L'excédent budgétaire primaire, qui ne tient pas compte des intérêts de la dette et d'autres opérations exceptionnelles, a été en 2013 supérieur à 1,5 milliard d'euros, soit nettement plus que les estimations initiales et que les objectifs fixés par les créanciers du pays, l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI).
"L'excédent budgétaire primaire est nettement plus élevé que nous l'avions estimé initialement (...) Je vous annonce maintenant qu'il dépasse 1,5 milliard d'euros, soit trois fois plus que nos calculs initiaux", déclare Antonis Samaras dans une interview publiée dans l'édition dominicale du journal To Vima, vendue dans les kiosques dès samedi soir.
Aux termes de l'accord par lequel les créanciers internationaux ont fourni une aide de 240 milliards d'euros à la Grèce, le pays devait atteindre un excédent budgétaire primaire en 2014.
Le gouvernement affirme que l'objectif a été atteint avec un an d'avance. En octobre, il estimait qu'il serait de 344 millions d'euros en année pleine.
Antonis Samaras a réaffirmé son intention d'utiliser cet excédent pour alléger le fardeau pesant sur les catégories les plus durement touchées par l'austérité.
"Cela signifie que nous allons restituer une très grande quantité d'argent à la société cette année, par exemple aux retraités ayant les pensions les plus faibles et aux agents des forces de l'ordre", a dit le Premier ministre conservateur à To Vima.
Le plan de sauvetage financier de la Grèce prévoit qu'elle peut utiliser à sa guise 70% de tout excédent budgétaire primaire supérieur aux objectifs.
Des responsables européens ont toutefois jugé cette semaine prématuré d'avancer la moindre estimation sur les comptes publics de la Grèce en 2013. Ils jugent préférable d'attendre la publication en avril des chiffres officiels de l'agence européenne de la statistique, Eurostat.
"Il est très étonnant d'avoir un avis sur l'excédent aussi tôt dans l'année", a dit un responsable de l'UE à des journalistes en ayant requis l'anonymat.
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