%). «Cette orientation est expliquée par l’évolution contrastée entre, d’une part, la hausse des charges de fonctionnement, des intérêts sur la dette et de la rémunération des salariés6 , et d’autre part, la baisse des dépenses de « fourniture, entretien et autres » et des investissements financés sur ressources intérieures », précise la Dpee.
Selon la même source, les dépenses de « transfert et subvention » sont passées de 645,8 milliards à 716,8 milliards entre le premier semestre de 2022 et celui de 2023 se renforçant ainsi de 11,0%. Les charges d’intérêts sur la dette (280,7 milliards) et les rémunérations des salariés (630,2 milliards) se sont confortées respectivement de 31,0% et 26,2% à fin juin 2023.
En revanche, les investissements globaux sont passés de 860,6 milliards à 637,8 milliards, entre le premier semestre de 2022 et celui de 2023, soit un repli 6,1%. Cette contraction des dépenses en capital est perceptible sur sa composante financée sur ressources internes exécutées à hauteur de 354,0 milliards.
Par ailleurs, les dépenses de « fournitures, entretien et autres » se sont repliées de 6,1% passant de 195,5 milliards à 183,7 milliards sur la période sous revue, en cohérence avec les efforts de rationalisation des charges de consommation.
Adou Faye
Selon la même source, les dépenses de « transfert et subvention » sont passées de 645,8 milliards à 716,8 milliards entre le premier semestre de 2022 et celui de 2023 se renforçant ainsi de 11,0%. Les charges d’intérêts sur la dette (280,7 milliards) et les rémunérations des salariés (630,2 milliards) se sont confortées respectivement de 31,0% et 26,2% à fin juin 2023.
En revanche, les investissements globaux sont passés de 860,6 milliards à 637,8 milliards, entre le premier semestre de 2022 et celui de 2023, soit un repli 6,1%. Cette contraction des dépenses en capital est perceptible sur sa composante financée sur ressources internes exécutées à hauteur de 354,0 milliards.
Par ailleurs, les dépenses de « fournitures, entretien et autres » se sont repliées de 6,1% passant de 195,5 milliards à 183,7 milliards sur la période sous revue, en cohérence avec les efforts de rationalisation des charges de consommation.
Adou Faye