Quant aux ressources et dons mobilisés, ils se sont accrus de 6,7% pour atteindre 1155,6 milliards à fin juin 2018. Au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 251,1 milliards à fin juin 2018 contre un déficit de 178,1 milliards un an auparavant.
Les ressources sont évaluées à 1155,6 milliards, essentiellement composées de recettes budgétaires à hauteur de 1047,9 milliards, de dons pour un montant de 92,7 milliards et de ressources du FSE évaluées à 15 milliards. En glissement annuel, l’augmentation des ressources (+72,7 milliards ou +6,7%) est liée aux recettes budgétaires (+44,5 milliards) et aux dons (+33,8 milliards).
La progression des recettes budgétaires est principalement attribuable aux recettes fiscales qui ont atteint 994,9, s’améliorant de 6,9% sur un an. Elle est soutenue par les impôts indirects hors FSIPP (576,1 milliards), les impôts directs (373 milliards) et les droits d’enregistrement (37,4 milliards) qui se sont respectivement renforcés de 7,7%, 4,8 % et 19,9%.
En particulier, la progression des impôts indirects hors FSIPP est tirée par les recouvrements au cordon douanier (+21,3 milliards ou +7,5%) et la TVA intérieure hors pétrole (+4,6 milliards ou +3,5%). Les impôts directs ont, pour leur part, bénéficié de la bonne tenue des impôts sur le revenu (175,6 milliards) qui se sont consolidés de 22,8 milliards ou 14,9%.
Toutefois, des contreperformances de l’IS (-3,2 milliards) et de l’IRVM (-2 milliards) sont notées. S’agissant des droits d’enregistrement et de timbre, ils sont évalués à 37,4 milliards soit une hausse de 6,2 milliards comparativement à fin juin 2017.
S’agissant des dépenses, elles sont globalement évaluées à 1406,7 milliards à fin juin 2018, augmentant de 145,7 milliards par rapport à la fin du premier semestre de 2017. Cette situation reflète les effets combinés des accroissements respectifs des dépenses d’investissement (+18,1%) et courantes (+7,5%).
En effet, sur les six (06) premiers mois de l’année 2018, les dépenses en capital (565,2 milliards) ont augmenté de 86,7 milliards, du fait, principalement, de leur composante financée sur ressources internes (342,6 milliards) qui s’est confortée de 51,7% alors qu’une contraction de 11,9% des dépenses d’investissement sur ressources extérieures (estimées à 222,6 milliards) est notée.
S’agissant des dépenses courantes (841,5 milliards), elles ont crû de 59 milliards, en liaison avec la masse salariale (331 milliards) et les intérêts sur la dette publique (135,1 milliards) qui se sont respectivement confortés de 11,5% et 19,6%. La hausse de la masse salariale est, notamment, portée par l’enveloppe des rappels et régularisations tandis que l’évolution du paiement des intérêts est en rapport avec la dette extérieure. Les autres dépenses courantes (charges de fonctionnement) sont, pour leur part, situées à 375,6 milliards à fin juin 2018, quasi stables (+0,8%) comparativement à fin juin 2017.
Pathe TOURE
Les ressources sont évaluées à 1155,6 milliards, essentiellement composées de recettes budgétaires à hauteur de 1047,9 milliards, de dons pour un montant de 92,7 milliards et de ressources du FSE évaluées à 15 milliards. En glissement annuel, l’augmentation des ressources (+72,7 milliards ou +6,7%) est liée aux recettes budgétaires (+44,5 milliards) et aux dons (+33,8 milliards).
La progression des recettes budgétaires est principalement attribuable aux recettes fiscales qui ont atteint 994,9, s’améliorant de 6,9% sur un an. Elle est soutenue par les impôts indirects hors FSIPP (576,1 milliards), les impôts directs (373 milliards) et les droits d’enregistrement (37,4 milliards) qui se sont respectivement renforcés de 7,7%, 4,8 % et 19,9%.
En particulier, la progression des impôts indirects hors FSIPP est tirée par les recouvrements au cordon douanier (+21,3 milliards ou +7,5%) et la TVA intérieure hors pétrole (+4,6 milliards ou +3,5%). Les impôts directs ont, pour leur part, bénéficié de la bonne tenue des impôts sur le revenu (175,6 milliards) qui se sont consolidés de 22,8 milliards ou 14,9%.
Toutefois, des contreperformances de l’IS (-3,2 milliards) et de l’IRVM (-2 milliards) sont notées. S’agissant des droits d’enregistrement et de timbre, ils sont évalués à 37,4 milliards soit une hausse de 6,2 milliards comparativement à fin juin 2017.
S’agissant des dépenses, elles sont globalement évaluées à 1406,7 milliards à fin juin 2018, augmentant de 145,7 milliards par rapport à la fin du premier semestre de 2017. Cette situation reflète les effets combinés des accroissements respectifs des dépenses d’investissement (+18,1%) et courantes (+7,5%).
En effet, sur les six (06) premiers mois de l’année 2018, les dépenses en capital (565,2 milliards) ont augmenté de 86,7 milliards, du fait, principalement, de leur composante financée sur ressources internes (342,6 milliards) qui s’est confortée de 51,7% alors qu’une contraction de 11,9% des dépenses d’investissement sur ressources extérieures (estimées à 222,6 milliards) est notée.
S’agissant des dépenses courantes (841,5 milliards), elles ont crû de 59 milliards, en liaison avec la masse salariale (331 milliards) et les intérêts sur la dette publique (135,1 milliards) qui se sont respectivement confortés de 11,5% et 19,6%. La hausse de la masse salariale est, notamment, portée par l’enveloppe des rappels et régularisations tandis que l’évolution du paiement des intérêts est en rapport avec la dette extérieure. Les autres dépenses courantes (charges de fonctionnement) sont, pour leur part, situées à 375,6 milliards à fin juin 2018, quasi stables (+0,8%) comparativement à fin juin 2017.
Pathe TOURE