Dans un communiqué de presse, le gouvernement souligne que l’implication d’autres partenaires dans le retrait des forces militaires de Barkhane et Takuba « viole », les accords entre la France et le Mali. Le gouvernement malien dit prendre acte de la « décision unilatérale » des autorités françaises. Selon la même source, malgré les accords entre les deux pays, d’autres décisions unilatérales avaient été prises par la France, le 3 juin 2021, sur la suspension des opérations conjointes avec les Forces armées maliennes et le 10 juin 2021 sur la fin de l’opération Barkhane.
«Au regard des manquements répétés » des accords de défense entre les deux pays, le Gouvernement malien invite les Autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national ». Ce retrait, précise-t-on, se fera sous la « supervision des autorités maliennes. Celles-ci soulignent que les résultats obtenus, vantés par les autorités françaises, ne sont en réalité « pas satisfaisants ».
En 2013, rappelle le gouvernement malien, l’opération Serval visait à détruire le terrorisme et restaurer l’autorité de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire national. « La menace terroriste initialement localisée au Nord du Mali, s’est répandue sur l’ensemble du territoire national », constate le gouvernement malien.
Adou FAYE
«Au regard des manquements répétés » des accords de défense entre les deux pays, le Gouvernement malien invite les Autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national ». Ce retrait, précise-t-on, se fera sous la « supervision des autorités maliennes. Celles-ci soulignent que les résultats obtenus, vantés par les autorités françaises, ne sont en réalité « pas satisfaisants ».
En 2013, rappelle le gouvernement malien, l’opération Serval visait à détruire le terrorisme et restaurer l’autorité de l’Etat malien sur l’ensemble du territoire national. « La menace terroriste initialement localisée au Nord du Mali, s’est répandue sur l’ensemble du territoire national », constate le gouvernement malien.
Adou FAYE